. LE MOUVEMENT PREND DE L’AMPLEUR .
La menace de la culture de guerre ne cesse de croître, mais, en réponse, les mouvements populaires pour la paix et la justice continuent à prendre de l’ampleur.
Lors de l’une des plus grandes manifestations nationales d’une seule journée de l’histoire des États-Unis, près de sept millions d’Américains sont descendus dans la rue le 8 octobre, soit deux millions de plus qu’en juin, dans plus de 2 700 villes et villages pour la Journée d’action pacifique « Pas de rois ».
En réaction à cette journée d’action historique, la No Kings Coalition a publié la déclaration suivante : « Aujourd’hui, des millions d’Américains se sont unis pour rejeter l’autoritarisme et rappeler au monde que notre démocratie appartient au peuple, et non à l’ambition d’un seul homme », ont déclaré Ezra Levin et Leah Greenberg, cofondateurs d’Indivisible. Les dicateurs veulent nous faire croire que toute résistance est vaine, mais chaque personne présente aujourd’hui a prouvé le contraire. Ce mouvement ne se limite pas à une simple manifestation ; il s’agit d’un chœur grandissant d’Américains qui refusent d’être gouvernés. Trump rêve peut-être d’une couronne, mais dans ce pays, il n’y a pas de roi.
Chez CPNN, nous avons publié des photos de manifestations dans les 50 États américains, y compris dans de petites villes où une forte participation a été enregistrée. Dans bien des cas, il s’agissait de villes où la majorité des habitants avaient voté pour Trump.
Parmi les orateurs figurait le sénateur Bernie Sanders. Dans un article récent, il a déclaré : « L’histoire nous a toujours appris que le véritable changement ne s’opère jamais d’en haut. Il se produit toujours de bas en haut. Il survient lorsque les gens ordinaires, exaspérés par l’oppression et l’injustice, se rebellent. C’est l’histoire de la fondation de notre nation, du mouvement abolitionniste, du mouvement ouvrier, du mouvement pour les droits civiques, du mouvement féministe et bien d’autres.»
Que nous réserve l’avenir ? On parle même d’une grève générale aux États-Unis.
En Europe, d’importantes manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, victime du génocide israélien, ont eu lieu.
À Londres, la Campagne de solidarité avec la Palestine, a organisé les manifestations contre le génocide israélien à Gaza en collaboration avec l’Association musulmane de Grande-Bretagne, les Amis d’Al-Aqsa et le Forum palestinien de Grande-Bretagne, entre autres. Plus de 600 000 personnes ont participé à la marche du 11 octobre. Les manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens, des banderoles appelant à l’arrêt des ventes d’armes britanniques à Israël et des pancartes exigeant des comptes.
En Espagne, des dizaines de milliers d’étudiants ont quitté leur établissement scolaire dans les villes et villages du pays le jeudi 2 octobre pour protester contre le génocide perpétré par Israël à Gaza avec le soutien des États-Unis et l’enlèvement de membres de la Flottille mondiale Sumud, dont plusieurs dizaines sont espagnols. Des manifestations ont eu lieu dans au moins 39 villes et villages, rassemblant des groupes de toutes tailles, de quelques petits groupes à plusieurs milliers de personnes, notamment à Barcelone et à Madrid, où des étudiants brandissaient des banderoles avec des slogans tels que « Tout arrêter pour arrêter le génocide », « Tous les yeux rivés sur la Flottille mondiale Sumud » et « Palestine libre !».
En Italie, le 22 septembre, environ un million de personnes ont participé à une grève générale en soutien à la Palestine et à la Flottille mondiale Sumud, offrant une vision de la solidarité en net contraste avec celle affichée par les dirigeants européens aux Nations Unies. Ports, gares et principaux nœuds routiers ont été bloqués par les travailleurs, dont beaucoup étaient membres du syndicat Unione Sindacale di Base, paralysant ainsi le pays.
À Paris, un rassemblement international de masse contre la guerre et le génocide s’est tenu le dimanche 5 octobre. Quatre mille personnes, dont des délégations de dix-neuf pays, ont rempli le Palais des sports de Paris. L’amphithéâtre était pavoisé de drapeaux palestiniens et de drapeaux d’organisations socialistes et pacifistes.
Comme l’explique le militant palestinien Mazin Qumsiyeh, « ce soulèvement mondial (intifada) ne cessera pas tant que la liberté, la justice et l’égalité ne seront pas acquises ». En effet, le cessez-le-feu temporaire à Gaza et la libération de certains Palestiniens dans le cadre d’un échange de prisonniers ne constituent pas un « accord de paix ». Il s’agit d’un faux accord de paix, et il est impératif d’appliquer le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) à cet État voyou qui viole les conventions internationales (Convention de Genève, Conventions contre l’apartheid et le génocide). Le BDS a été utilisé contre l’Afrique du Sud de l’apartheid et doit également être appliqué ici. (Voir bdsmovement.net)
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