All posts by cpnn coordinator

About cpnn coordinator

Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Bulletin français 1 septembre 2025


LE PEUPLE REVIENT DANS LA RUE

Le génocide israélien se poursuit et les citoyens du monde continuent de descendre dans la rue pour protester et tenter d’y mettre fin.

En Australie, le 3 août, des centaines de milliers de personnes sont sorties sous la pluie et ont bloqué le pont du port de Sydney. Depuis le 7 octobre 2023, des rassemblements hebdomadaires ont lieu à Sydney et dans toute l’Australie. Pourtant, le 3 août, des pans plus larges de la population se sont mobilisés en soutien à la Palestine. Un nombre historique de groupes communautaires, de syndicats et d’organisations politiques ont soutenu cette action, tandis que plusieurs responsables politiques de Nouvelle-Galles du Sud, notamment du gouvernement de Minns, ont soutenu la « Marche pour l’humanité ».

Le 24 août, des rassemblements pro-palestiniens ont eu lieu à travers l’Australie, avec une forte participation dans les capitales des États, Sydney, Brisbane et Melbourne. Le Groupe d’action pour la Palestine a indiqué qu’environ 350 000 personnes avaient participé aux rassemblements dans tout le pays, dont environ 50 000 à Brisbane.

Le 9 août, à Londres, environ 300 000 personnes ont défilé dans le centre-ville pour la 28e manifestation nationale pour la Palestine depuis octobre 2023. Outre les habituelles pancartes visant le Premier ministre Starmer et appelant à l’action, on a observé un nombre nettement plus important de pancartes relatives à la répression des droits démocratiques et des droits d’expression. Le grand nombre de banderoles déployées par des groupes locaux venus de tout le pays a démontré le caractère véritablement national de la marche.

La marche londonienne a eu lieu malgré les efforts du gouvernement pour l’empêcher, interdisant tout soutien à Palestine Action. Plus de 800 personnes se sont rassemblées sur la place du Parlement pour défier l’interdiction de Palestine Action, et la police métropolitaine a arrêté 466 personnes, dont un homme aveugle en fauteuil roulant et une femme de 90 ans.

Grâce à la pression publique, le gouvernement australien a annoncé sa reconnaissance d’un État palestinien. De nombreux autres gouvernements font de même, notamment le Royaume-Uni, malgré son opposition aux manifestations pro-palestiniennes.

Le 17 août en Israël, la plus grande manifestation israélienne à ce jour a eu lieu. Environ 500 000 personnes ont défilé à Tel-Aviv pour exiger la fin de la guerre à Gaza et, selon les organisateurs, un million de personnes ont participé aux manifestations dans tout le pays. La plupart des Israéliens descendus dans la rue accusent Netanyahou d’avoir privilégié sa survie politique à la fin de la guerre. Comme l’a déclaré un manifestant à Democracy Now : « La semaine dernière, nous avons décidé d’appeler tout le monde en Israël, tous les citoyens, à s’arrêter, à prendre une journée et à arrêter tout le pays, en disant : S’il vous plaît, libérez les otages, ramenez-les chez eux et arrêtez la guerre.»

Le 26 août, des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau manifesté à travers Israël, bloquant les autoroutes lors d’une « journée de perturbations » visant à contraindre Benjamin Netanyahou à conclure un accord mettant fin à la guerre et à annuler son projet d’attaque de la ville de Gaza. Les proches des otages ont mené la plus grande marche et le plus grand rassemblement à Tel-Aviv, tandis qu’à Jérusalem, des centaines de personnes se sont rassemblées devant le bureau du Premier ministre lors de la réunion du cabinet de sécurité pour discuter de la guerre. Des dizaines d’autres manifestations ont eu lieu dans tout le pays, notamment sur l’autoroute principale menant à Haïfa, au nord du pays, et à l’intérieur de l’aéroport Ben Gourion.

Un pays refuse de reconnaître un État palestinien. Le génocide israélien ne peut se poursuivre sans le soutien de Donald Trump et du gouvernement américain. C’est pourquoi il est important que la politique de Trump rencontre une opposition croissante aux États-Unis.

Des centaines d’organisations unissent leurs forces cet automne pour affronter Trump et ses alliés milliardaires aux États-Unis, marquant ainsi une collaboration historique entre mouvements. « Make Billionaires Pay » est organisé par Desis Rising Up and Moving (DRUM), Women’s March, Climate Defenders et 350.org, avec plus de 100 organisations partenaires. Elle s’inscrit dans le cadre d’une semaine mondiale d’action pour la justice climatique, intitulée « Draw the Line » (organisée par 350.org, Demand Climate Justice, Climate Action Network et War on Want).

Par ailleurs, les syndicats et les organisations progressistes prévoient près de 1 000 manifestations « Les travailleurs contre les milliardaires » à travers les États-Unis pour la fête du Travail afin de protester contre les attaques du président Donald Trump contre les droits des travailleurs. Cette journée d’action nationale a été organisée par la coalition May Day Strong, qui comprend des organisations syndicales comme l’AFL-CIO, l’American Federation of Teachers et le National Union of Healthcare Workers, ainsi que des groupes de défense comme Americans for Tax Fairness, Indivisible, Our Revolution et Public Citizen.

Chez CPNN, nous pensons que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour exprimer notre solidarité avec le peuple de Gaza et pour arrêter et prévenir le génocide et les crimes de guerre.

DROITS DE L’HOMME


In Largest Israeli Protest to Date, 1 Million Israelis Demand Gaza Ceasefire to Free Hostages

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Zhijiang, China To Host 6th International Peace Culture Festival: Here’s What You Need To Know

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Mexico: Cuernavaca City Council Holds the First University Conference on a Culture of Peace in the State of Morelos

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Niger: Les leaders traditionnels de Maradi outillés dans la promotion des droits de la femme et de l’enfant

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Australia: Pro-Palestine demonstration shuts down Sydney Harbour Bridge

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: UATx Seeks to Consolidate a Culture of Peace Within Its Community

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Hiroshima Peace Declaration on 80th anniversary of atomic bombing

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Changing the Narrative: Why West African Media Is Embracing Peace Journalism

Près de 1 000 manifestations « Les travailleurs contre les milliardaires » prévues aux États-Unis pour la fête du Travail

DROITS DE L’HOMME .

Article de Stephen Prager, publié sur Common Dreams (reproduit sous licence Creative Commons CC BY-NC-ND 3.0) (traduction par CPNN)

Syndicats et organisations progressistes prévoient près de 1 000 manifestations « Les travailleurs contre les milliardaires » aux États-Unis pour la fête du Travail afin de protester contre les attaques du président Donald Trump contre les droits des travailleurs. La journée d’action nationale a été organisée par la coalition May Day Strong, qui regroupe des organisations syndicales comme l’AFL-CIO, la Fédération américaine des enseignants et le Syndicat national des travailleurs de la santé, ainsi que des groupes de défense comme Americans for Tax Fairness, Indivisible, Our Revolution et Public Citizen.


Legende de photo: Des milliers de syndicalistes et de militants manifestent à Philadelphie pour le 1er mai 2025. (Photo : Philadelphia Democratic Socialists of America)

« Les syndicats et la société civile prévoient bien plus qu’un barbecue pour la fête du Travail cette année, car nous devons mettre un terme à la mainmise des milliardaires », affirme la coalition. « Les milliardaires volent les familles de travailleurs, détruisent notre démocratie et constituent des armées privées pour attaquer nos villes.»

Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Trump mène une guerre contre les droits des travailleurs. Parmi ses nombreuses autres actions, son administration a privé plus d’un million de fonctionnaires fédéraux de leur droit de négociation collective, ce qui a été qualifié de plus grand acte antisyndical de l’histoire américaine, et a considérablement réduit leurs salaires.

Il a également affaibli l’application des règles de sécurité au travail, supprimé les règles protégeant les travailleurs contre le vol de salaire et proposé la suppression du salaire minimum fédéral pour plus de 3,7 millions de travailleurs de la petite enfance et à domicile.

Malgré les efforts de Trump, les Américains croient toujours au pouvoir de l’action collective. Selon un sondage Gallup publié jeudi, 68 % des Américains déclarent approuver les syndicats, soit le niveau de soutien le plus élevé depuis le milieu des années 1960.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version originale en anglais de cet article.)

Question for this article:

The struggle for human rights, is it gathering force in the USA?

(. . . suite)

« Comme tout mauvais patron, l’action collective est le meilleur moyen d’empêcher la prise de pouvoir », affirme la coalition sur son site web.

La coalition May Day Strong avait auparavant organisé des centaines de milliers de travailleurs pour descendre dans la rue à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, plus communément appelée « 1er mai ». Lundi, des rassemblements sont à nouveau attendus dans les 50 États américains.

Quatre mois plus tard, leur liste de griefs s’est encore allongée : les républicains ont depuis adopté une réduction d’impôts qui devrait faciliter ce qui est peut-être le plus grand transfert de richesse de l’histoire des États-Unis, avec des allégements fiscaux massifs pour les plus riches, financés par des coupes historiques dans le système de sécurité sociale.

« Il y a près de 1 000 milliardaires dans le pays, avec une fortune colossale de 6 000 milliards de dollars, et ce n’est toujours pas suffisant pour eux », a déclaré Saqib Bhattie, directeur exécutif du Centre d’action sur la race et l’économie, un autre groupe participant aux manifestations. Ils poussent les élus à réduire drastiquement Medicaid, les prestations du Programme d’aide nutritionnelle supplémentaire et le financement de l’éducation spécialisée afin de financer leurs allégements fiscaux. Nous devons récupérer l’argent des milliardaires. Nous devons faire adopter des lois pour taxer les milliardaires aux niveaux étatique et local. Nous devons nous organiser pour renforcer le pouvoir populaire nécessaire pour maîtriser leur argent.

Le groupe prévoit également de réagir aux attaques illégales de Trump contre les immigrants et à ses prises de contrôle militarisées des villes américaines.

« En cette fête du Travail », a déclaré Lisa Gilbert, coprésidente de Public Citizen, « nous poursuivons le combat pour notre démocratie, le combat pour l’âme de notre nation, le combat contre les manœuvres autoritaires vindicatives de Trump et de la classe des milliardaires visant à voler les travailleurs et à concentrer le pouvoir.»

« Il s’agit pour les travailleurs de se mobiliser et d’exiger ce qu’ils méritent, partout dans le pays », a déclaré Randi Weingarten, présidente de la Fédération américaine des enseignants. « Cette fête du Travail est vraiment différente, car il ne s’agit pas seulement des syndicats, aussi importants que nous soyons pour les travailleurs que nous représentons. Il faut que tous les travailleurs et toutes les familles de travailleurs disent « assez ». Les travailleurs et les familles de travailleurs méritent la générosité du pays.»

May Day Strong organisera un appel de masse national en ligne samedi. Les lieux des centaines de manifestations de lundi sont indiqués sur la carte du site web de May Day Strong.

– – – – – –

Si vous souhaitez faire un commentaire sur cet article, vous pouvez écrire à coordinator@cpnn-world.org avec le titre “Commentaire sur (nom de l’article)” et nous mettrons votre commentaire en ligne. En raison du flot de spams, nous avons arrêté l’application directe des commentaires.

Niger: Les leaders traditionnels de Maradi outillés dans la promotion des droits de la femme et de l’enfant

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Abdourahamane Salifou del Agence Nigérienne de Presse

Le Gouverneur de la Région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a procédé, ce mercredi 20 Août 2025, à l’ouverture de l’atelier d’orientation des leaders traditionnels dans le cadre de l’initiative « Sultanats et Cantons Amis des Enfants », portée par l’Unicef.

Durant cette session de renforcement des capacités des chefs traditionnels, gardiens des valeurs ancestrales, plusieurs thématiques entrant dans le cadre du bien-être des enfants, des femmes et des familles seront développées.

Il s’agit, entre autres, de la vaccination et l’utilisation précoce des services de santé pour les maladies de l’enfant ; l’accouchement assisté par un personnel qualifié ; l’allaitement maternel exclusif et la bonnes nutrition des enfants ; la protection de la jeune fille contre les abus et le mariage précoce ; l’hygiène environnementale et l’assainissement ; la gestion des conflits communautaires par la culture de la paix et la cohésion sociale et l’implication de la jeunesse dans le développement de la communauté.

Dans ses propos préliminaires, le chef de Bureau de Zone Maradi-Zinder de l’Unicef, Dr Cyriaque SOBTAFO a reconnu que le rôle des leaders traditionnels est essentiel et a été toujours déterminant dans la vie des communautés. « Car, a-t-il dit, vous êtes les premiers interlocuteurs des populations, les médiateurs des conflits, les promoteurs de la paix et les relais naturels entre les institutions et citoyens ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

(. . . suite)

Il a rappelé que l’UNICEF entretient un partenariat historique avec la chefferie au Niger, un partenariat qui a connu beaucoup de succès et a permis l’adhésion des populations aux campagnes précédentes, notamment la lutte contre la poliomyélite, la prévention des mariages précoces, la scolarisation des enfants.

Concernant les thématiques retenues pour cet atelier, le chef de Bureau de Zone Maradi-Zinder de l’Unicef estime que ce ne sont pas de simples sujets de discussion, mais elles sont au cœur de la vie quotidienne des communautés.

Dr Cyriaque SOBTAFO a enfin encouragé les chefs traditionnels à redoubler les efforts car, a-t-il souligné, « votre voix porte, votre exemple inspire ».

Le Gouverneur de la région de Maradi, dans son discours d’ouverture de ces travaux, a indiqué que la principale préoccupation des plus hautes autorités du Niger, au premier rang desquelles SE le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef de l’Etat et SE Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, est la promotion du développement socio-économique des populations à travers les efforts sur fonds propres de l’Etat et l’appui des partenaires techniques et financiers.

« C’est pourquoi, a-t-il dit à l’endroit des chefs traditionnels, cette rencontre est d’une importance capitale car elle vise à renforcer vos capacités en matière de plaidoyer, de mobilisation et d’engagement des communautés pour contribuer à la valorisation des normes sociales et comportements positifs en faveur des droits de l’enfant dans notre région, gage d’un développement harmonieux équilibré et durable de nos vaillantes populations ».

Il a soutenu que les objectifs assignés à cette rencontre et les foras cantonaux qui seront bientôt animés par les honorables chefs de canton à l’endroit de leurs communautés s’alignent parfaitement avec les orientations de la Politique Nationale de la Refondation et s’inscrivent dans la mission portée collectivement dans la région par les plus hautes autorités.

– – – – – –

Si vous souhaitez faire un commentaire sur cet article, vous pouvez écrire à coordinator@cpnn-world.org avec le titre “Commentaire sur (nom de l’article)” et nous mettrons votre commentaire en ligne. En raison du flot de spams, nous avons arrêté l’application directe des commentaires.

Bulletin français 1 août 2025


. LE SUD, UNE ALTERNATIVE . .

Le mois dernier, ce sont les peuples d’Europe, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient qui sont descendus dans la rue pour protester contre les guerres et le militarisme de leurs pays.

Ce mois-ci, ce sont les pays du Sud qui offrent une alternative à la culture de guerre du Nord.

Le président brésilien Lula da Silva a ouvert le sommet des BRICS en exhortant les pays à réorienter leurs dépenses militaires vers la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies, et non vers la guerre.

Il a critiqué explicitement la décision de l’OTAN d’augmenter ses dépenses militaires.

Nous sommes confrontés à un nombre de conflits sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La récente décision de l’OTAN alimente la course aux armements. Il est plus facile de consacrer 5 % du PIB aux dépenses militaires que d’allouer les 0,7 % promis à l’aide publique au développement. Cela démontre que les ressources nécessaires à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 existent bel et bien ; cependant, elles ne sont pas disponibles faute de priorité politique. Il est toujours plus facile d’investir dans la guerre que dans la paix.

Lula a appelé à une transformation profonde du Conseil de sécurité de l’ONU : « Pour surmonter la crise de confiance dans laquelle nous sommes plongés, nous devons promouvoir des transformations profondes au sein du Conseil de sécurité. Renforcer sa légitimité, sa représentativité, son efficacité et son caractère démocratique. Inclure de nouveaux membres permanents d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes.»

La déclaration finale du sommet des BRICS reflétait la même approche : « Les dirigeants expriment leur inquiétude face à la tendance actuelle à la forte augmentation des dépenses militaires mondiales au détriment d’un financement adéquat pour le développement des pays émergents. . . . Le document appelle également à une participation accrue des pays en développement, en particulier ceux d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes, aux processus et structures décisionnels mondiaux. »

Un autre sommet important s’est tenu à Bogota, en Colombie, le 15 juillet, réunissant des délégués ministériels de plus de 30 pays pour mettre fin au génocide perpétré par Israël à Gaza, soutenu par les États-Unis. La déclaration finale, appelant à la prévention des transferts d’armes vers Israël, a été signée par 12 pays du Sud, dont la Colombie, l’Indonésie et l’Afrique du Sud.

Le leadership du Sud s’est également manifesté le mois dernier avec la nouvelle coalition visant à taxer les super-riches, lancée par le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Espagne. Cette annonce a été saluée par Oxfam, qui a déclaré : « La taxation des super-riches est un outil essentiel pour garantir un développement durable et lutter contre les inégalités. La richesse des 1 % les plus riches a bondi de 33 900 milliards de dollars depuis 2015, soit suffisamment pour éliminer 22 fois la pauvreté annuelle, alors que les milliardaires ne paient qu’environ 0,3 % d’impôts réels. »

Le Brésil, la Colombie et l’Afrique du Sud sont issus de régions qui se sont déclarées zones dénucléarisées, et l’Afrique du Sud est le seul pays de l’histoire à avoir fabriqué des armes nucléaires puis à y avoir renoncé. Leur accession au Conseil de sécurité de l’ONU, comme suggéré précédemment, permettrait de contrebalancer la domination des puissances nucléaires et leur culture de guerre.

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Lula opens BRICS Summit with call for investment in peace and security

DÉVELOPPEMENT DURABLE


BRICS Summit signs historic commitment in Rio for more inclusive and sustainable governance

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Niger: Agadez mobilise ses chefs traditionnels pour la paix

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Violences faites aux femmes : L’Afrique de l’Ouest à l’heure des choix décisifs

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


United States: Indivisible, the team that organized the No Kings demonstrations

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: Civil Society in Juárez Promotes Law on a Culture of Peace and Reconciliation in the Country

DISARMAMENT ET SECURITÉ


CPNN in the Peace Wave 2025

DROITS DE L’HOMME


Colombia: At Hague Group Emergency Summit, 30+ Nations Seek to ‘Halt the Genocide in Gaza’

Burkina : La Ve édition des « Ambassadeurs de Paix Awards » aura lieu le 1er août 2025, ornée d’une série d’activités

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE …

Un article de Le Faso

La Ve édition des « Ambassadeurs de Paix Awards » (APA), événement qui vise à magnifier les personnes physiques et morales œuvrant en faveur de la promotion de la paix, du patriotisme et de la cohésion sociale au Burkina, se tiendra le 1er août 2025 à Ouagadougou sous le thème : « 5 ans des APA : quel bilan ? ». Pour cette édition, outre la remise des récompenses, des activités visant à accompagner des initiatives nationales sont prévues. C’est ce qu’ont annoncé les responsables du Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP), porteur des APA, le mardi 8 juillet 2025 à Ouagadougou, à travers une conférence de presse dédiée à l’évènement.

C’est le pavillon « Soleil Levant » du SIAO qui est retenu pour la cérémonie de récompenses, le 1er août 2025 à partir de 20h. L’évènement sera retransmis également en direct sur la télévision nationale du Burkina.

Cette édition permettra donc de porter un regard-bilan sur les cinq années d’existence des APA, à travers un état des lieux des actions menées, les succès engrangés, les défis à relever pour améliorer les éditions à venir. Il s’agira aussi, poursuivent les conférenciers, de réaffirmer l’engagement à œuvrer pour un avenir pacifique, un avenir où l’amour de la patrie et le respect des valeurs citoyennes guideront toujours les actions.

Pour cette cinquième édition, les responsables ont concocté plusieurs activités étalées sur des jours. Ainsi, dès le 31 juillet se tiendra un panel pour faire le bilan des éditions passées et projeter les perspectives. “Ce sera également un moment d’échanges entre acteurs engagés dans la promotion de la paix, partager leurs expériences et analyser les répercussions des différentes thématiques qui ont été abordées au cours des éditions précédentes. Cet événement sera un grand moment de célébration, mais aussi de réflexion collective, car il nous permettra de poser les bases d’une vision commune pour la paix et le développement durable de notre pays”, peut-on retenir de la déclaration liminaire lue par le président du comité d’organisation, Paul-Marie Zoma, par ailleurs vice-président du MPAP.

Le panel réunira également les acteurs institutionnels, des lauréats des précédentes éditions, des spécialistes de la paix ainsi que des partenaires techniques, etc.
La soirée sera, elle, marquée par la remise des trophées et des attestations. Elle servira également de cadre pour le lancement d’un appel à contributions pour constituer une cagnotte au profit de l’initiative présidentielle « Faso Mêbo ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour l’article en anglais..)

Question for this article:

The new military governments in Africa: Are they promoting a culture of peace?

( . . . suite)

“Pour la participation au Gala, il est demandé une contribution de 25 000 FCFA par personne ou 250 000 FCFA pour une table complète de 10. Une soirée des partenaires et des ambassadeurs de paix le 02 août à partir de 18h. En amont de toutes ces activités, le MPAP envisage une visite au siège de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, pour saluer et encourager tous ceux qui s’investissent dans la réussite et l’aboutissement de cette initiative”, ont déroulé les conférenciers, ajoutant que les partenaires verront la participation également des lauréats de toutes les éditions des APA.

Les récompenses sont, elles, organisées en catégories de trophées. Le « Grand APA » qui récompense une personne physique ou morale qui s’est investie dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, et qui a fortement impacté sa communauté par des actions de paix, de rassemblement, des actions sociales (prise en charge de personnes vulnérables par exemple), etc.
La deuxième catégorie est l’ « APA du Patriotisme » qui récompense une personne physique ou morale qui, par ses actions quotidiennes, montre un attachement à la patrie, se manifestant par la volonté de la défendre et la promouvoir en posant des actes dans ce sens.

L’ « APA du Leadership », elle, récompense une personne physique ou morale qui a une influence positive sur sa communauté. L’ « APA de l’Engagement en faveur de la cohésion sociale et du vivre-ensemble » récompense une personne physique ou morale qui s’investit dans la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble par des actions, des initiatives très concrètes dans sa communauté.

L’ « APA de l’Intégration » qui récompense une personne physique ou morale, expatriée résident au Burkina et menant des actions et des activités en faveur de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Cette personne est bien intégrée et contribue aux actions de développement dans son pays d’accueil, le Burkina. Aussi favorise-t-elle des actions d’intégration politique et socio-culturelle.

L’ « APA de l’AES » qui récompense une personne physique ou morale de l’espace AES (Mali-Burkina-Niger) qui s’investit dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble et qui promeut les principes et valeurs qui fondent l’AES (Alliance des États du Sahel).

L’ « APA d’Honneur » qui récompense une personne physique ou morale qui s’investit dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble et qui soutient les actions du MPAP.


En complément de ces distinctions, des attestations de reconnaissance seront remises à des acteurs et institutions pour saluer leur engagement constant et leur soutien dans les actions de promotion de la paix au Burkina Faso, font-ils savoir.

La Vè édition des Ambassadeurs de Paix Awards est placée sous le patronage de sa Majesté Bifaté II, chef de canton de Gaoua et le co-parrainage du président-directeur général de Sofao Groupe SARL, Hamadé Ouédraogo, par ailleurs président du conseil régional du patronat du Centre ; du président-directeur général du groupe Fortuna, Roch Donation Nagalo, Ve vice-président chargé des organisations professionnelles et faîtières de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et du président-directeur général de Socodifa International, Abdoul Fatao Ouédraogo.

– – – – – –

Si vous souhaitez faire un commentaire sur cet article, vous pouvez écrire à coordinator@cpnn-world.org avec le titre “Commentaire sur (nom de l’article)” et nous mettrons votre commentaire en ligne. En raison du flot de spams, nous avons arrêté l’application directe des commentaires.

Niger: Agadez mobilise ses chefs traditionnels pour la paix

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE …

Un article de Journal du Niger

Dans l’amphithéâtre vibrant de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) d’Agadez, une initiative majeure a vu le jour le jeudi 10 juillet 2025. Sous la présidence du Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, un atelier stratégique sur le rôle des chefs traditionnels dans la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale a été lancé avec éclat. Réunissant les leaders coutumiers, les préfets, les administrateurs communaux et des figures éminentes comme le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, cette rencontre marque un tournant dans la mobilisation des autorités traditionnelles pour bâtir un Niger plus uni et résilient.

Agadez : les chefs traditionnels, piliers de la paix et de la stabilité au Niger 

Devant un parterre de dignitaires, incluant le président du Bureau Régional de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger, le Général Boulama Issa a donné le ton d’une journée placée sous le signe de l’engagement collectif. En effet, cet atelier, initié par le gouvernorat, vise à doter les chefs traditionnels d’Agadez des outils nécessaires pour jouer un rôle central dans la culture de la paix, le renforcement de la sécurité, la cohésion sociale et la gestion non violente des conflits. Dans une région confrontée à des défis complexes – insécurité, tensions communautaires et activités illicites comme l’orpaillage – cette formation incarne une ambition audacieuse : faire des leaders coutumiers des acteurs clés de la refondation de la République.

Par ailleurs, le gouverneur, dans un discours empreint de conviction, a souligné l’importance de ces figures traditionnelles dans le tissu social nigérien. « Vous êtes les gardiens de nos valeurs, les relais de nos communautés. Votre rôle est essentiel pour promouvoir la paix et soutenir les efforts des autorités dans un contexte où la cohésion est notre plus grande force », a-t-il déclaré, selon des participants. Cette vision place les chefs traditionnels au cœur d’une stratégie visant à ancrer la gouvernance locale dans les réalités culturelles et sociales de la région.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour un article de ce sujet en anglais..)

Question for this article:

The new military governments in Africa: Are they promoting a culture of peace?

( . . . suite)

Formation stratégique : quand la sagesse ancestrale rencontre les défis modernes
 
L’atelier, conçu comme un espace d’échange et de formation, a abordé des thématiques cruciales. Les participants ont exploré des stratégies pour prévenir les conflits intercommunautaires, encourager la collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et promouvoir aussi  le dialogue comme alternative à la violence. Dans une région comme Agadez, carrefour stratégique du Sahel, où les tensions liées aux migrations, au banditisme et aux groupes armés restent prégnantes, ces compétences sont vitales.

La présence du Sultan de l’Aïr, figure respectée et symbole de l’autorité traditionnelle, a conféré une légitimité particulière à l’événement. Aux côtés des préfets des départements et des administrateurs délégués des communes, il a incarné l’union entre tradition et modernité, un équilibre essentiel pour répondre aux défis contemporains. Les discussions ont également mis en lumière le rôle des chefs traditionnels dans la collecte de renseignements et la sensibilisation des communautés, renforçant leur position de pont entre les citoyens et les institutions.

Agadez : une réponse régionale aux enjeux de sécurité et de cohésion
 
Cet atelier s’inscrit dans une série d’initiatives entreprises par le gouvernorat pour consolider la stabilité à Agadez. Ainsi, après la rencontre d’Injitan le 9 juillet, où le Général Boulama Issa a dialogué avec la communauté Ihagaran sur des enjeux similaires, cette formation élargit la portée de l’engagement régional. En équipant les chefs traditionnels de nouvelles compétences, les autorités visent à créer un réseau de leaders capables de désamorcer les tensions et de promouvoir un vivre-ensemble harmonieux, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et sociaux.

Les participants ont également abordé des problématiques pratiques, comme l’accès limité aux réseaux de communication dans certaines zones rurales, un obstacle à la coordination des efforts de paix. En réponse, le gouverneur a promis d’explorer des solutions pour renforcer l’infrastructure numérique, essentielle à la sécurité et au développement.
 
L’avenir du Niger : un pays uni par la sagesse traditionnelle et l’engagement moderne
 
En somme, l’atelier d’Agadez résonne comme un appel à l’unité et à l’action. En plaçant les chefs traditionnels au cœur de la refondation nationale, le Général Boulama Issa et son équipe envoient un message fort : la paix et la cohésion sociale sont l’affaire de tous. Dans une région où la tradition est une force vive, cet événement marque une étape décisive pour transformer les défis en opportunités.

Les échos de la MJC résonnent désormais à travers Agadez. Nouvellement outillés, les leaders coutumiers s’apprêtent à devenir les artisans d’un Niger plus pacifique. Avec le soutien du Sultan de l’Aïr et des autorités régionales, ils incarnent aussi l’espoir d’une société où la sagesse ancestrale et l’engagement moderne convergent pour bâtir un avenir stable et prospère.

– – – – – –

Si vous souhaitez faire un commentaire sur cet article, vous pouvez écrire à coordinator@cpnn-world.org avec le titre “Commentaire sur (nom de l’article)” et nous mettrons votre commentaire en ligne. En raison du flot de spams, nous avons arrêté l’application directe des commentaires.

Violences faites aux femmes : L’Afrique de l’Ouest à l’heure des choix décisifs

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Burkina 24

L’adoption en février dernier de la Convention de l’Union Africaine sur l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes et des Filles a été saluée comme une étape majeure pour les droits des femmes sur le continent.

Pourtant, Alliance Droits et Santé, un collectif régional engagé dans la défense des droits humains et de la santé des femmes, alerte : cette avancée risque de rester symbolique sans une mise en œuvre rapide, efficace et financée.

L’organisation interpelle particulièrement les gouvernements du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal (membres de l’alliance)  ainsi que l’ensemble des pays africains, les incitant à traduire cet engagement continental en actions nationales concrètes.

« Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action », martèle l’Alliance.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise.)

Pregunta(s) relacionada(s) al artículo

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

What role should men play to stop violence against women?

(. . . suite)

Afin d’éviter que la Convention ne reste lettre morte, l’organisation formule trois recommandations stratégiques à l’attention des décideurs politiques et des acteurs de la société civile :

1. Renforcement des cadres juridiques et de la protection des survivantes : Il s’agit d’harmoniser les lois nationales avec les standards régionaux et internationaux, de criminaliser toutes les formes de violences basées sur le genre (VBG), et de garantir un accès simplifié et sécurisé à la justice.

2. Financement pérenne de la lutte contre les VBG : Alliance Droits et Santé appelle à l’allocation de budgets nationaux pluriannuels, à l’implication du secteur privé africain à travers la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), ainsi qu’à la création de fonds dédiés, transparents et rigoureusement suivis.

3. Coordination renforcée et partage de données : La mise en place de mécanismes de coopération inter-acteurs, la digitalisation des données, le renforcement des centres spécialisés et la formation des professionnels de terrain sont essentiels pour assurer une réponse cohérente et efficace.

L’organisation insiste sur la nécessité de construire une réponse collective. Gouvernements, partenaires techniques et financiers, mouvements féministes, société civile et secteur privé doivent travailler main dans la main pour garantir à chaque femme et chaque fille une vie libre, sûre et digne.

– – – – – –

Si vous souhaitez faire un commentaire sur cet article, vous pouvez écrire à coordinator@cpnn-world.org avec le titre “Commentaire sur (nom de l’article)” et nous mettrons votre commentaire en ligne. En raison du flot de spams, nous avons arrêté l’application directe des commentaires.

Bulletin français 1 juillet 2025


LES PEUPLES DESCENDENT DANS LA RUE

Las des guerres et du militarisme dans leurs pays, les peuples d’Europe, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient sont descendus dans la rue pour protester.

Aux États-Unis, plus de 5 millions de personnes ont participé aux rassemblements « No Kings » le 14 juin pour protester contre l’escalade des abus de pouvoir du président Trump. CPNN a republié des photos de ces rassemblements dans les 50 États. L’un des organisateurs, Joseph Gerson de Mass Peace Action, a expliqué : « Si vous aviez des doutes sur les ambitions tyranniques de Trump et de MAGA et sur la menace qu’ils représentent pour la démocratie, pensez à la mobilisation illégale et totale des troupes de la Garde nationale par Trump, à l’envoi de Marines pour réprimer les manifestations à Los Angeles, à la menace d’arrestation du gouverneur Newsom ou au stupide cadeau d’anniversaire que Trump s’est fait : son défilé militaire, extrêmement coûteux et inutile. »

La carte republiée par CPNN montre que des milliers de manifestations ont eu lieu partout aux États-Unis, y compris dans les États ayant voté pour Trump.

À San Antonio, au Texas, la manifestation a été confrontée à la Garde nationale envoyée par le gouverneur pro-Trump, qui prévoyait des violences. Cependant, la manifestation a plutôt rassemblé à une fiesta avec mariachis et musique conjunto. Selon le maire, « une fois de plus, San Antonio a démontré que nous avons une longue tradition de manifestations pacifiques et de protestations en faveur des droits humains et civiques.»

À La Haye, aux Pays-Bas, le 15 juin, une manifestation contre le soutien du gouvernement au génocide israélien a été si importante qu’elle s’est étendue sur cinq kilomètres, comme le montre une vidéo republiée sur CPNN. Des organisations de défense des droits humains comme Amnesty International et Oxfam ont organisé la manifestation à travers la ville jusqu’à la Cour internationale de justice, créant ainsi une « ligne rouge ». Nombre d’entre eux brandissaient des drapeaux palestiniens et certains scandaient « Stop au génocide », transformant un parc central de la ville en une mer rouge par un après-midi ensoleillé.

Une semaine plus tard, des manifestants sont de nouveau descendus dans les rues de La Haye pour protester contre la réunion de l’OTAN consacrée au réarmement de l’Europe. D’autres grandes manifestations ont eu lieu à Rome et à Bruxelles pour la même raison. À Rome comme à Bruxelles, la participation a atteint 30 000 personnes, comme le montrent les vidéos publiées par des sources en Inde. Les manifestants ont condamné l’expansion des budgets militaires en Europe, qui se fait au détriment direct des services publics comme la santé, l’éducation et d’autres services publics.

En Israël, le 28 juin , des dizaines de milliers de manifestants ont rempli Hostages Square à Tel Aviv pour exiger la fin de la guerre à Gaza avec un accord qui ramène tout le monde chez soi.

L’attaque israélo-américaine contre l’Iran a fait descendre des centaines de milliers de personnes dans les rues de tout le pays pour protester. Reportage depuis Téhéran, Tohid Asadi d’Al Jazeera a qualifié les manifestations de vendredi d’« ampleur sans précédent ». « Il faut garder à l’esprit qu’une part considérable de la population de Téhéran a décidé de quitter la ville suite aux attaques, mais nous constatons néanmoins une forte mobilisation », a-t-il déclaré. « Depuis le premier jour de ces grèves, nous constatons un fort sentiment de colère chez les citoyens ordinaires. » Aujourd’hui, ils descendent dans la rue pour exprimer leur mécontentement.

Des milliers de personnes ont participé à une Marche sur Gaza, inspirée par le voilier Madleen, la flottille de Gaza, à bord duquel se trouvait la militante écologiste Greta Thunberg, qui avait pris la mer pour briser le blocus de Gaza et qui avait été illégalement arraisonné et saisi par Israël (un acte de piraterie). Une vidéo de la Marche a été publiée par CPNN. L’avocate allemande Melanie Schweizer a expliqué que cette initiative pacifique envoie un message de solidarité internationale, visant à :
° Représenter les sociétés civiles des pays participants ;
° Impliquer les syndicats, les organisations de défense des droits humains, les secteurs médical et humanitaire, et des individus de tous horizons afin de faire entendre la voix de la société civile mondiale ;
° Mettre l’accent sur le caractère non violent et volontaire de la marche : aucun soutien gouvernemental, et les participants autofinancent leur voyage.

Bien que la Marche sur Gaza ait été bloquée par les autorités égyptiennes, aucune des marches et manifestations n’a encore empêché l’intensification du génocide, de la guerre et des préparatifs. En incitant les gouvernements des États-Unis, d’Europe et du Moyen-Orient à la guerre, ils signalent que leurs citoyens ne soutiennent pas leurs guerres et n’hésitent pas à descendre dans la rue pour s’y opposer.

Si les politiques répressives de la Russie et de l’Ukraine ont empêché les manifestations de rue contre leur guerre, une autre forme de résistance pourrait s’avérer efficace. Les 100 000 déserteurs recensés d’Ukraine et de Russie constituent une armée invisible pour la paix. Depuis le début de la guerre, la Russie a perdu une grande partie de ses citoyens scientifiques et artistiques qui ont fui le pays en signe de protestation. On estime ce chiffre à 700 000.

Tout est prêt pour un mouvement mondial contre la guerre.

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

USA: No Kings rallies in all 50 states

DÉVELOPPEMENT DURABLE


300 Participants from 60 Countries Attend Annual Forum of China and Globalization

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


European Protests against NATO

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


France: Trente ans au service des femmes exilées

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Gaza Floatilla Ship Madleen Begins Voyage to Gaza

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Paris : Concert de la Paix – Église Saint-Sulpice

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Vague de la Paix 2025

DROITS DE L’HOMME


The Hague: Rally against Gaza genocide June 15

Vague de la Paix 2025

DESARMAMENT & SECURITE .

Annonce de World Beyond War

Accéder facilement à cette page : http://24hourpeacewave.org

La quatrième édition annuelle de la Vague de 24 heures pour la paix aura lieu le 12 juillet 2025.

Contactez-nous pour participer.


La Vague de la paix est une manifestation Zoom de 24 heures proposant des actions pour la paix en direct dans les rues et sur les places du monde entier, se déplaçant autour du globe au rythme du soleil. La Vague de la paix se déroule dans des dizaines de lieux à travers le monde et comprend des rassemblements, des concerts, des créations artistiques, des collectes de sang, l’installation de poteaux de la paix, des danses, des discours et des manifestations publiques de toutes sortes.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question for this article:

The Peace Wave: Its history and effects

(. . . suite)

En 2025, nous encourageons les participants à s’engager pour l’abolition des armes nucléaires.

Toutes les parties seront sous-titrées automatiquement sur Zoom. Certaines parties seront interprétées par une voix humaine.

Organisé par : Bureau international de la paix, Stop the War Coalition Philippines, Gensuikyo, et World BEYOND War.

La Vague de la Paix aura lieu le 12 juillet 2025, de minuit à minuit UTC. Au Japon, de 9 h le 12 juillet à 9 h le 13 juillet. En Europe, de 2 h le 12 juillet à 2 h le 13 juillet. Aux États-Unis et au Canada, heure de l’Est, de 20 h le 11 juillet à 20 h le 12 juillet.

Obtenez le lien Zoom pour regarder la Vague de la Paix
Coordonnées de l’animateur : David, david@worldbeyondwar.org

Intégrez le formulaire d’inscription à votre site web

Voir les Vagues de la Paix des années précédentes.
https://worldbeyondwar.org/wavesofpast/

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole.)

– – – – – –

Si vous souhaitez faire un commentaire sur cet article, vous pouvez écrire à coordinator@cpnn-world.org avec le titre “Commentaire sur (nom de l’article)” et nous mettrons votre commentaire en ligne. En raison du flot de spams, nous avons arrêté l’application directe des commentaires.

France: Trente ans au service des femmes exilées

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Geneviève Roy en Breizh Femmes

L’immigration aujourd’hui représente 3,7% de la population mondiale, soit autour de 300 000 personnes dont 48% sont des femmes. En quelques chiffres, Catherine Wihtol de Wenden a introduit son sujet.

La chercheuse du CNRS, politiste et juriste, enseignante à Sciences Po Paris, est venue à Rennes apporter un éclairage sur les migrations à l’occasion des 30 ans de Déclic Femmes.

Un anniversaire que la fondatrice, Fatima Zédira, a voulu célébrer en retraçant l’histoire d’une association directement au service des femmes migrantes, s’attachant à apporter des solutions au plus près des besoins de chacune.

Les femmes sont de plus en plus nombreuses à quitter leur pays et elles le font de plus en plus souvent seules. En Europe, elles sont mêmes plus nombreuses que la moyenne mondiale puisqu’elles représentent 51% des personnes migrantes. Souvent invisibles dans la société, elles occupent des emplois peu valorisés auprès des personnes âgées, en tant qu’aides-soignantes ou encore dans les métiers de la confection.

Pour la chercheuse Catherine Wihtol de Wenden, cette situation n’a rien de nouveau. « La migration, c’est l’histoire du monde !» s’exclame-t-elle, saluant le travail remarquable que l’association Déclic Femmes
 assure depuis trois décennies dans l’accueil de ces femmes migrantes à Rennes. « On est dans un contexte très paradoxal – dit-elle encore – puisque en Europe on a besoin de l’immigration dans nombre de secteurs professionnels et pour faire croître la démographie des différents pays mais qu’en même temps on mène des politiques de plus en plus restrictives pour l’accueil des personnes migrantes ». Etonnament, depuis les années 1990, il n’a jamais été aussi simple de sortir de son pays mais il n’a jamais été aussi difficile d’entrer dans un autre. En France, par exemple, le taux de reconnaissance du statut de réfugiés plafonne à 35% des demandes.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

(. . . suite)

Une priorité : l’apprentissage du français

La vision globale de la situation des migrant.e.s dans le monde, dressée par l’experte invitée, permet à Fatima Zédira, fondatrice de Déclic Femmes de situer l’histoire de son association dans la société française. C’est en 1995 qu’elle a fait le choix d’apporter son soutien aux femmes exilées autour de « la dignité, l’autonomie familiale, sociale et professionnelle, l’accès à la citoyenneté ». Et c’est en s’appuyant sur une citation de Gisèle Halimi disant que l’indépendance économique des femmes est leur liberté, qu’elle décline trente ans de vie associative largement orientée vers l’emploi et la formation professionnelle.

« L’association a centré son activité sur l’accueil et l’écoute » rappelle Fatima Zédira se souvenant du petit local de 13m2 rue de Picardie dans le quartier de Villejean où les femmes faisaient la queue sur le trottoir. Actuellement, au 7bis rue d’Armagnac, à quelques blocs d’immeubles des débuts, le local est beaucoup plus spacieux et permet de diversifier les activités, d’accueillir plus de femmes mais aussi d’exposer certaines de leurs réalisations. En parallèle, se sont des antennes dans d’autres quartiers – le Blosne et Maurepas – qui se sont créées. Chaque année, Déclic Femmes reçoit entre 300 et 500 femmes et au total c’est plus de 90 nationalités qui se sont croisées à l’association.

« L’apprentissage du français est pour nous la clef pour sortir de l’isolement, retrouver la confiance en soi et s’insérer dans la société d’accueil » explique Fatima Zédira. C’est donc tout naturellement, cet apprentissage qui se trouve au cœur de toutes les activités proposées par l’association. De groupes de parole en cours de langue, il aura fallu beaucoup d’énergie aux bénévoles et salariées de l’association au fil de ans pour trouver le juste équilibre. Des temps de formation aussi pour apprendre à apprendre.

Un processus positif d’intégration dans la société 

L’une des priorités de Déclic Femmes est de proposer des parcours individuels tenant compte de la personne et de son histoire. Pas question, par exemple, de mélanger en cours de français des personnes au passé scolaire pluriel. Il y a celles qui n’ont pratiquement jamais fréquenté l’école, celles qui ont un niveau d’école primaire, parfois secondaire, celles qui ont déjà un niveau universitaire dans leur propre langue. Certaines viennent de pays francophones, d’autres pas. Certaines sont à l’aise à l’oral, pas du tout à l’écrit…Mais aucune n’a « de temps à perdre ». Souvent, elles ont eu des métiers, parfois des responsabilités, dans leurs pays d’origine. Elles ont obtenu des diplômes que la France ne reconnaît pas. Elles ont besoin – et envie – de retrouver une vie active le plus vite possible en France. Fatima Zédira souligne pour toutes une réelle « aspiration à l’émancipation ».

Pour toutes ces femmes, l’association a choisi de co-construire les propositions. Au plus près des besoins immédiats de chacune. Et en relation avec de nombreux partenaires. Mais au-delà de l’efficacité, c’est aussi à une construction citoyenne que l’association s’emploie multipliant les propositions de visites, voyages, participation à des actions militantes, sensibilisation aux droits des femmes, à l’égalité femmes/hommes, à la culture politique, actions culturelles et artistiques.

Difficile de mesurer l’impact du travail accompli en trente ans. Pourtant, quand une femme quitte l’association en maîtrisant le français mais aussi en connaissant mieux la culture et le fonctionnement des institutions du pays d’accueil, Fatima Zédira veut croire que « c’est toute une famille qui est entraînée dans un processus positif d’intégration dans la société ».

– – – – – –

Si vous souhaitez faire un commentaire sur cet article, vous pouvez écrire à coordinator@cpnn-world.org avec le titre “Commentaire sur (nom de l’article)” et nous mettrons votre commentaire en ligne. En raison du flot de spams, nous avons arrêté l’application directe des commentaires.