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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Bulletin français 1 decembre 2025


LA CULTURE DE LA PAIX PROGRESSE

Ce mois-ci, nous avons constaté l’essor de la culture de la paix en Afrique, en Amérique latine et aux États-Unis.

En Afrique du Sud, des femmes ont paralysé leur pays avec un message fort : déclarer les violences sexistes et les féminicides comme une catastrophe nationale. Le matin du 21 novembre, sur les pelouses des Union Buildings à Pretoria, siège du gouvernement, des milliers de manifestantes vêtues de noir et de violet ont commencé à se rassembler. Leurs voix se sont élevées sur des chants traditionnels de lutte – « Senzeni na ?» (Qu’avons-nous fait pour mériter cela ?) et « Zizaw’ujik’izinto » (Les choses vont changer) – avant un moment poignant à midi, lorsque les manifestantes se sont allongées en silence, en hommage aux femmes tuées chaque jour en Afrique du Sud.

Face à l’indignation suscitée par une pétition ayant recueilli plus d’un million de signatures, le gouvernement sud-africain a déclaré les violences sexistes et les féminicides comme une catastrophe nationale. Cette mesure permettra de débloquer des ressources supplémentaires et de recentrer les politiques publiques, garantissant ainsi à ce problème l’attention urgente qu’il mérite. Lors du Sommet social du G20, le président Cyril Ramaphosa a déclaré : « Nous sommes convenus, avec tous les partenaires sociaux, de prendre des mesures exceptionnelles et concertées – en utilisant tous les moyens à notre disposition – pour mettre fin à cette crise.»

Réunis à Johannesburg, les ministres du G20 ont reconnu que la lutte contre les violences sexistes exige de s’attaquer à leurs causes profondes. Au cœur des recommandations du G20 figurait l’implication des hommes et des garçons comme acteurs du changement dans la promotion de masculinités positives. Les ministres ont également souligné que la transformation des normes genrées néfastes passe par le renforcement des mécanismes de responsabilisation dans tous les secteurs, des institutions religieuses au système judiciaire.

Au Brésil, environ 50 000 personnes ont défilé dans les rues de Belém do Pará, devant le bâtiment de la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP30), pour manifester lors d’une « Grande Marche du Peuple » et d’un hommage improvisé aux énergies fossiles. Elles exigeaient une transition juste vers un système énergétique plus renouvelable et une économie plus égalitaire.

Organisée par des organisations de la société civile et des groupes de peuples autochtones du Brésil et d’ailleurs, la manifestation, qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnes, a dénoncé la cupidité des compagnies pétrolières, gazières et charbonnières et a réclamé que les grands pollueurs paient pour les dommages considérables causés par leurs activités dans le monde entier au cours du siècle dernier.

Malgré les conclusions décevantes de la COP30, les militants participants promettent d’agir au niveau local. L’activiste Herbert Santo de Lima déclare : « La COP30 n’a pas apporté toutes les réponses escomptées. Mais elle a apporté suffisamment pour que nous ne baissions pas les bras. Le combat continue, et il commence dans les villes. L’avenir est urgent. Et nous aussi. »

Aux États-Unis également, le combat se poursuit, et il commence dans les villes.

La victoire de Zohran Mamdani à l’élection municipale de New York a inspiré les militants de tout le pays dans leur lutte pour les droits humains. Voici un extrait de son discours de victoire : « Ce soir, nous avons parlé d’une voix claire. L’espoir renaît… Nous avons gagné parce que les New-Yorkais ont osé espérer que l’impossible puisse devenir possible.»

De même, nous recevons un message d’une militante de New Haven (ville du Connecticut) : « on observe un début de changement. Nous gardons espoir de voir, un jour, la raison, la compassion et la paix l’emporter sur la déliquescence actuelle de notre société. »

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Le défi d’une patrimonialisation de la culture de la paix en Afrique

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Relatório da COP30

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE


New York: Mamdani’s Win Proves That Hope Is Power

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


South Africa’s G20 Women’s Shutdown – a turning point for ending gender-based violence and femicide

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Book review: When the World Sleeps

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Nonviolence International is growing!

DROITS DE L’HOMME


Starting the swing back in Connecticut

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


France: Coop-médias investit dans 5 médias indépendants

France: Coop-médias investit dans 5 médias indépendants

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Coop-Medias

Un an après sa création, Coop-médias, la coopérative citoyenne qui soutient promeut et défend les médias indépendant franchit une étape clé dans sa mission au service du pluralisme de l’information : le financement des médias indépendants.

Basta!, Fracas, Marsactu, Street-Press et Vert : voici les noms des cinq premiers médias soutenus par Coop-médias, à 1 an de son lancement en octobre 2024. Parmi la dizaine de projets proposés, ces cinq médias ont été choisis par le Conseil d’Administration de la coopérative, privilégiant les potentiels de renforcement des modèles économiques ainsi que l’impact sur le pluralisme et la qualité du paysage médiatique.

Pourquoi lever des fonds ?

Largement sous financé par les dispositifs publics ainsi que par le système bancaire privé, les médias indépendants peinent à investir pour développer des modèles économiques stables. Coop-médias répond à ce besoin en levant de l’épargne citoyenne pour financer des projets médiatiques d’intérêt général, indispensables au pluralisme du paysage médiatique.

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions related to this article:
 
Free flow of information, How is it important for a culture of peace?

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

En effet, grâce à son modèle coopératif fondé sur la participation citoyenne, la mise en commun et la transparence, Coop-médias a levé sur sa première année d’exercice plus de 850 000€ dont 250 000 seront consacrés à ce premier financement.

Concrètement, que vont-ils faire de cet argent ?

 Basta!  – 50 000 € sur 4 ans : création d’un portail en ligne des médias indépendants offrant une alternative à Google actualité avec plus de 80 références françaises et 250 étrangères, pour rendre plus visible la richesse et la diversité de la presse indépendante.

Fracas   – 55 000 € sur 7 ans : financement d’un nouveau format éditorial à mi chemin entre les codes de la presse et ceux du manuel afin d’encourager la mobilisation sur des sujets sociétaux majeurs, débutant par la publication d’un premier hors-série : « Manuel de la riposte médiatique »

Marsactu   – 30 000 € sur 5 ans : refonte complète du système de gestion de communautés (abonnés, newsletters, réseaux sociaux … ) sur une plateforme technique mutualisée entre plusieurs médias indépendants locaux pour diminuer la dépendance aux GAFAM.

StreetPress  – 50 000 € sur 4 ans : renforcement des outils économiques du média dans la perspective d’une accentuation de la couverture des extrêmes droite en France et refonte du site web dans une logique d’écoconception et de commun numérique pouvant bénéficier à l’écosystème.

Vert  – 50 000 € sur 5 ans : développement de la production de contenus podcasts et structuration du pôle vidéo dans l’objectif de créer de nouveaux formats innovants et accessibles pour toucher de nouveaux publics et renforcer son impact sur les questions écologiques.

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Le défi d’une patrimonialisation de la culture de la paix en Afrique

DESARMAMENT & SECURITE .

Extraits d’une annonce par Juste Joris Tindy-Poaty

ABSTRACT
Il s’agit d’un appel à contribution en vue de la publication d’un ouvrage collectif sur le thème de la patrimonialisation d’une culture de la paix en Afrique. Selon une approche pluridisciplinaire, ledit ouvrage a pour objectif d’explorer et de mettre en relief les différents processus par lesquels les sociétés africaines traditionnelles et contemporaines ont fait et font de la paix, et donc de la culture de la paix, un patrimoine à préserver et à transmettre. 


ANNOUNCEMENT
Argumentaire

. . . Selon une approche pluridisciplinaire, le présent projet d’ouvrage collectif ambitionne explorer et mettre en relief les différents processus par lesquels les sociétés africaines traditionnelles et contemporaines ont fait et font de la paix, et donc de la culture de la paix, un patrimoine à préserver et à transmettre.

Réflexions théoriques, recherches de terrain, études de cas et de bonnes pratiques, les contributions attendues seront rassemblées en deux parties : (i) Sources, fondements et ressources endogènes de la culture de la paix ; (ii) Impacts des influences externes, hybridations et résilience des pratiques endogènes, défis et enjeux de la culture de la paix dans les sociétés africaines contemporaines.

I – Sources, fondements et ressources endogènes de la culture de la paix

Dans cette première partie, il s’agira de rassembler les contributions qui questionnent et mettent en relief non seulement les sources et les fondements endogènes de la culture de la paix, mais aussi les ressources par lesquelles les sociétés africaines ont su, tout au long des siècles, matérialiser la culture et la transmission, de générations en générations, de la disposition quasi innée de l’humain à l’entraide et à la sociabilité, d’une part ; mais aussi le sens d’une relation non-violente et de cohabitation pacifique et symbiotique de l’humain avec la nature, d’autre part. . .

Les axes qui constitueront cette première partie de l’ouvrage sont les suivants :

Axe 1 : Culture de la paix : sources et fondements endogènes  

Inspiré par l’UNESCO, le concept de culture de la paix est défini, par les Nations unies, comme consistant « en des valeurs, des attitudes et des comportements qui reflètent et favorisent la convivialité et le partage fondés sur les principes de liberté, de justice et de démocratie, tous les droits de l’homme, la tolérance et la solidarité, qui rejettent la violence et inclinent à prévenir les conflits en s’attaquant à leurs causes profondes et à résoudre les problèmes par la voie du dialogue et de la négociation et qui garantissent à tous la pleine jouissance de tous les droits et les moyens de participer pleinement au processus de développement de leur société » (cf. Résolution 52/13 du 15 janvier 1998 de l’Assemblée générale de l’ONU).

En quoi ledit concept, ainsi défini, peut-il donner prise à un ancrage endogène dans les sociétés traditionnelles africaines ? Que peut-on entendre par « culture de la paix » dans le contexte spécifique des sociétés traditionnelles africaines ?

Axe 2 : Culture de la paix, patrimoines littéraires oraux et pratiques/usages/interdits sociaux

Les patrimoines littéraires oraux africains sont multiples et riches des contes, des épopées, des chants, des rituels, et des « genres brefs » ou parémies (proverbes, maximes, sentences, etc.). Tous ces éléments constitutifs des patrimoines littéraires africains, qui relèvent de l’art de la parole, de l’« art verbal oral » (Ursula Baumgardt), sont des véhicules de nos cultures, et en même temps de la conception que ces dernières se font du vivre-ensemble et de la paix. Quels sont les éléments des littératures orales et quels sont les pratiques, les usages et les interdits sociaux qui, au quotidien, participaient et participent encore, dans ces sociétés traditionnelles et contemporaines, à la prévention des comportements antisociaux, à la transmission d’une culture prosociale et à la promotion d’un meilleur vivre-ensemble en paix ?

Axe 3 : Culture de la paix et mécanismes endogènes de transformation de conflits

Quels sont les mécanismes pensés et mis en branle dans nos sociétés traditionnelles pour la résolution des conflits et la prévention des violences, pour la transformation des conflits ? Et lorsque la violence était inévitable, comment est-ce que dans nos sociétés traditionnelles on œuvrait à la restauration de la paix ? Quels étaient les objets symboliques, les chants, les danses ou rituels de prévention des conflits, de réconciliation et de restauration de la paix ?

Axe 4 : Culture de la paix et écologie traditionnelle ou ethnoécologie

La culture de la paix incluant des relations harmonieuses entre les humains et leur environnement naturel, quels sont les savoirs et pratiques, relevant de l’« écologie traditionnelle » ou de l’« ethnoécologie » (p. Mouguiama-Daouda et A. Moussirou Mouyama, 2020), par lesquels nos sociétés traditionnelles œuvraient à la préservation de la biodiversité et à la protection de la nature ? Ces savoirs et pratiques peuvent-elles encore aujourd’hui contribuer à la préservation de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique ?

Axe 5 : Institutions et acteurs dépositaires des ressources endogènes de la culture de la paix/

La paix étant un patrimoine immatériel et matériel, quels étaient les institutions et les acteurs, dans nos sociétés traditionnelles, chargés de la sauvegarde, de la préservation et de la transmission de la culture de la paix ? Quels étaient la place et le rôle des femmes, gardiennes des traditions, dans la sauvegarde, la préservation et la transmission de la culture de la paix dans l’Afrique traditionnelle ?

II – Impacts des influences externes, hybridations et résilience des pratiques endogènes, défis et enjeux de la culture de la paix dans les sociétés africaines contemporaines

Considérant l’impact, entre autres, de la colonisation, il n’y a plus de sociétés traditionnelles africaines, stricto sensu. Héritières des sociétés traditionnelles, les sociétés africaines contemporaines se sont construites et se construisent avec de nombreux apports exogènes, tels que les religions importées (à l’instar de l’Islam, du Christianisme…). Force est de constater, en conséquence, que « les identités africaines actuelles se forgent [dorénavant] à l’interface du cosmopolitisme et des valeurs d’autochtonie » . . .

Les axes qui constitueront cette seconde partie de l’ouvrage sont les suivants :

Axe 1 : Mécanismes et pratiques endogènes de la culture de la paix et influences exogènes

Quelles efficacité et légitimé des mécanismes et pratiques endogènes de la culture de la paix (tels que la palabre, la médiation par les anciens, les rituels de réconciliation, systèmes de chefferie, etc.) dans les contextes précoloniaux et postcoloniaux ? Quel est l’impact des modèles exogènes sur ces mécanismes et pratiques endogènes ? Cet impact aboutit-il à l’intégration desdits mécanismes et pratiques endogènes dans les systèmes judiciaires formels ? Comment coexistent les mécanismes et pratiques endogènes de la culture de la paix et les modèles exogènes ? Mécanismes et pratiques endogènes et modèles exogènes se complètent-ils ou faut-il choisir entre eux ? Assistons-nous à des mécanismes et pratiques résilients ou à la création des mécanismes et pratiques hybrides de transformation des conflits ?

Axe 2 : Culture de la paix et enjeux de la justice transitionnelle et de la réconciliation

. . . A quelles conditions cette justice transitionnelle peut-elle être un mécanisme efficace et légitime de restauration du vivre-ensemble et de construction d’une paix durable ? Au titre des cas pratiques, comment ledit mécanisme a-t-il et peut-il concilier l’opposition entre justice formelle et justice réparatrice et répondre au défi de l’impunité ? Quelle est le rôle de la mémoire collective et des commissions « Vérité et Réconciliation » dans la guérison collective et la prévention des conflits et des violences futurs ?

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une version anglaise.

Questions pour cet article:

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

(. . suite)

Axe 3 : Culture de la paix et défi démocratique

. . . . Conçue en son essence comme moyen de résolution pacifique des conflits, la démocratie serait-elle condamnée, en Afrique, à instaurer une culture de la violence et de l’instabilité politiques ? Quelles solutions, en Afrique, pour des mécanismes et des systèmes électoraux efficaces et légitimes ? Comment enclencher, en Afrique, des processus de démocratisa¬tion visant véritablement la consolidation de la stabilité politique et l’instauration durable d’une culture de la paix ? Quels systèmes alternatifs, à la démocratie pluraliste, pour mettre fin à la culture de la violence et de l’instabilité politiques en Afrique ?

Axe 4 : Culture de la paix, politiques publiques et développement

. . . Evoquer la bonne gouvernance en tant que « compétence […] à élaborer efficacement des politiques et à assurer leur mise en œuvre et la prestation de services », c’est évoquer indubitablement la problématique de la fabrique des politiques publiques en vue du développement. Quelle place les différents écosystèmes politique et institutionnel réservent-ils à la problématique de l’élaboration et de l’évaluation des politiques publiques ? La fabrique des politiques publiques efficaces est-elle une priorité des agendas nationaux de développement et une culture partagée ? Est-ce que la science et ses praticiens bénéficient, dans tous les Etats africains, d’une reconnaissance publique de leur légitimité à contribuer à la prise de décisions politiques ? Quelle est la part de la recherche scientifique publique endogène dans la fabrique des politiques publiques ? Existe-t-il, dans chacun des Etats africains, un « écosystème de la science pour l’éclairage des politiques publiques » en vue de du développement et de la paix durables ? Le développement et la paix durables sont-ils, dans les Etats africains, des objectifs fondés sur la construction préalable d’une vision de long terme et de la mise en œuvre de politiques publiques cohérentes et harmonisées ?

Axe 5 : Culture de la paix, statut et rôle des jeunes et des femmes

Avec une proportion de 60 % des jeunes dans la population, en 2020, l’Afrique se classait déjà comme le continent le plus jeune au monde et le restera jusqu’en 2070, au moins (AFD, 2020, p. 16). Cette démographie juvénile pose certes des problèmes en termes de besoins sociaux à satisfaire, mais elle est également potentiellement un levier de transformation et de développement. Levier potentiel de transformation et de développement, les femmes, en Afrique, le sont également. Quel est le statut des jeunes et des femmes et quel rôle jouent-ils, d’ores et déjà, en Afrique pour contribuer à la promotion et la construction d’une culture de la paix (en son acception large : prévention et gestion des conflits et des violences, lutte contre le changement climatique, création d’entreprises et d’emplois…) ? Comment est-ce que l’Afrique s’approprie et met en œuvre les résolutions onusiennes 1325 relative au droit des femmes, à la paix et à la sécurité et 2250 relative à la jeunesse, à la paix et à la sécurité ? Concernant particulièrement les droits des femmes et des filles, peut-on réellement parler de paix et de développement sans une concrétisation, sinon des avancées significatives, en matière d’égalité des sexes ? Où en sont les Etats africains avec la mise en œuvre de l’ODD 5 (Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles) ?

Axe 6 : Culture de la paix, santé mentale et bien-être des individus

Avant d’évoquer des relations pacifiées avec les autres humains ou son environnement naturel, la culture de la paix, c’est tout d’abord et avant tout la paix avec soi-même. Etre en paix avec soi-même, ce serait notamment être en bonne santé mentale, c’est-à-dire être dans « un état de bien-être dans lequel [on] peut se réaliser, faire face au stress normal de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté » (OMS, 2022, p. 2). Avec, selon l’OMS, « environ une personne sur huit dans le monde [vivant] avec un trouble mental » (2022), la santé mentale est un sujet de préoccupation mondiale. L’anxiété et la dépression, troubles les plus courants de santé mentale, représenteraient la deuxième cause d’invalidité à long terme. Quelle est la situation de la santé mentale et du bien-être des individus en Afrique, en milieu familial (pour les enfants et les parents), en milieu scolaire et universitaire (pour les élèves et les étudiants) ou en milieu de travail, pour tout actif ? Quels sont les défis majeurs, les conséquences et les impacts pour les individus et les sociétés de la santé mentale en Afrique ? Quelles sont les pistes de solutions pour un bien-être mental optimal des individus en vue des communautés pacifiées ?

Axe 7 : Culture de la paix, éducation, culture, sport et médias

Si « la paix ça s’apprend » (T. D’Ansembourg et D. Van Reybrouck, 2016), quelle est la part que les systèmes éducatifs des sociétés africaines contemporaines réservent-ils à l’éducation à la culture de la paix, entre legs endogène et apports exogènes ? Comment la culture de la paix est-elle ou peut-elle être enseignée ou transmise aux jeunes générations, en milieu formel et/ou en milieu informel ? Existent-ils des programmes éducatifs ou des initiatives communautaires en la matière ? Comment impliquer la culture, le sport et les médias dans cette exigence d’éducation à la culture de la paix, en Afrique ?

Modalités de contribution

Les propositions de contribution en français se feront aux adresses suivantes : jjtindypoaty@yahoo.fr ; jrdoutsona@yahoo.fr ; bbdndombi@gmail.com ; celestineboupo2@yahoo.fr ; nzamickaledamien@gmail.com avant le 31 mars 2026;

Soumises sous forme de résumé (en français et en anglais) n’excédant pas 300 mots avec 5 mots-clés au maximum, les propositions des contributions seront instruites par le Comité de coordination et de rédaction et les réponses notifiées aux contributeurs conformément au calendrier, ci-dessous.

Quant aux textes définitifs des contributions, ils seront instruits par le Comité scientifique et de lecture.

La proposition de contribution doit indiquer la partie et l’axe y relatifs.

Normes de présentation des contributions

Chaque contribution devra respecter la structuration d’un article scientifique et être rédigée en taille 12, interligne 1.5 (Times New Roman) pour le texte et en taille 10 (Times New Roman) pour les notes infrapaginales. Le texte complet de la contribution ne devra pas dépasser 20 pages (y compris la bibliographie).

Les titres des sections du texte devront être numérotés de la façon suivante :

1. Premier niveau, premier titre (Times 12 gras)

1.1. Deuxième niveau (Times 12 gras italique)

1.2.1. Troisième niveau (Times 11 gras, italique)

En dessous du titre de la contribution, prière de mentionner l’identité de son auteur : prénom(s), nom(s), entité d’appartenance, ville, pays, adresse courriel.

Les références doivent être présentées selon le modèle APA.

Chaque contribution doit être accompagnée d’une biobibliographie de 200 mots maximum.

Lancement de l’appel à contributions : 10 novembre 2025

Date limite de soumission du résumé de la proposition de contribution : 31 mars 2026

Date limite de la notification d’acceptation de la proposition de contribution : 31 mai 2026

Date limite de soumission du texte définitif de la contribution : 31 juillet 2026

Parution de l’ouvrage : Décembre 2026

Comité de coordination et de rédaction

Coordinateur général : Docteur Juste Joris TINDY-POATY (Maître-assistant de Philosophie, Ecole Normale Supérieure/Gabon ; adresse courriel : jjtindypoaty@yahoo.fr ; tél. : 00 (241) 74 24 44 80)

(Note de la rédaction: Pour les membres de la Comité de coordination et de la Comité scientifique et de la lecture, et pour la bibliographie, consultez l’originale ici.

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Bulletin français 1 novembre 2025


. LE MOUVEMENT PREND DE L’AMPLEUR .

La menace de la culture de guerre ne cesse de croître, mais, en réponse, les mouvements populaires pour la paix et la justice continuent à prendre de l’ampleur.

Lors de l’une des plus grandes manifestations nationales d’une seule journée de l’histoire des États-Unis, près de sept millions d’Américains sont descendus dans la rue le 8 octobre, soit deux millions de plus qu’en juin, dans plus de 2 700 villes et villages pour la Journée d’action pacifique « Pas de rois ».

En réaction à cette journée d’action historique, la No Kings Coalition a publié la déclaration suivante : « Aujourd’hui, des millions d’Américains se sont unis pour rejeter l’autoritarisme et rappeler au monde que notre démocratie appartient au peuple, et non à l’ambition d’un seul homme », ont déclaré Ezra Levin et Leah Greenberg, cofondateurs d’Indivisible. Les dicateurs veulent nous faire croire que toute résistance est vaine, mais chaque personne présente aujourd’hui a prouvé le contraire. Ce mouvement ne se limite pas à une simple manifestation ; il s’agit d’un chœur grandissant d’Américains qui refusent d’être gouvernés. Trump rêve peut-être d’une couronne, mais dans ce pays, il n’y a pas de roi.

Chez CPNN, nous avons publié des photos de manifestations dans les 50 États américains, y compris dans de petites villes où une forte participation a été enregistrée. Dans bien des cas, il s’agissait de villes où la majorité des habitants avaient voté pour Trump.

Parmi les orateurs figurait le sénateur Bernie Sanders. Dans un article récent, il a déclaré : « L’histoire nous a toujours appris que le véritable changement ne s’opère jamais d’en haut. Il se produit toujours de bas en haut. Il survient lorsque les gens ordinaires, exaspérés par l’oppression et l’injustice, se rebellent. C’est l’histoire de la fondation de notre nation, du mouvement abolitionniste, du mouvement ouvrier, du mouvement pour les droits civiques, du mouvement féministe et bien d’autres.»

Que nous réserve l’avenir ? On parle même d’une grève générale aux États-Unis.

En Europe, d’importantes manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, victime du génocide israélien, ont eu lieu.

À Londres, la Campagne de solidarité avec la Palestine, a organisé les manifestations contre le génocide israélien à Gaza en collaboration avec l’Association musulmane de Grande-Bretagne, les Amis d’Al-Aqsa et le Forum palestinien de Grande-Bretagne, entre autres. Plus de 600 000 personnes ont participé à la marche du 11 octobre. Les manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens, des banderoles appelant à l’arrêt des ventes d’armes britanniques à Israël et des pancartes exigeant des comptes.

En Espagne, des dizaines de milliers d’étudiants ont quitté leur établissement scolaire dans les villes et villages du pays le jeudi 2 octobre pour protester contre le génocide perpétré par Israël à Gaza avec le soutien des États-Unis et l’enlèvement de membres de la Flottille mondiale Sumud, dont plusieurs dizaines sont espagnols. Des manifestations ont eu lieu dans au moins 39 villes et villages, rassemblant des groupes de toutes tailles, de quelques petits groupes à plusieurs milliers de personnes, notamment à Barcelone et à Madrid, où des étudiants brandissaient des banderoles avec des slogans tels que « Tout arrêter pour arrêter le génocide », « Tous les yeux rivés sur la Flottille mondiale Sumud » et « Palestine libre !».

En Italie, le 22 septembre, environ un million de personnes ont participé à une grève générale en soutien à la Palestine et à la Flottille mondiale Sumud, offrant une vision de la solidarité en net contraste avec celle affichée par les dirigeants européens aux Nations Unies. Ports, gares et principaux nœuds routiers ont été bloqués par les travailleurs, dont beaucoup étaient membres du syndicat Unione Sindacale di Base, paralysant ainsi le pays.

À Paris, un rassemblement international de masse contre la guerre et le génocide s’est tenu le dimanche 5 octobre. Quatre mille personnes, dont des délégations de dix-neuf pays, ont rempli le Palais des sports de Paris. L’amphithéâtre était pavoisé de drapeaux palestiniens et de drapeaux d’organisations socialistes et pacifistes.

Comme l’explique le militant palestinien Mazin Qumsiyeh, « ce soulèvement mondial (intifada) ne cessera pas tant que la liberté, la justice et l’égalité ne seront pas acquises ». En effet, le cessez-le-feu temporaire à Gaza et la libération de certains Palestiniens dans le cadre d’un échange de prisonniers ne constituent pas un « accord de paix ». Il s’agit d’un faux accord de paix, et il est impératif d’appliquer le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) à cet État voyou qui viole les conventions internationales (Convention de Genève, Conventions contre l’apartheid et le génocide). Le BDS a été utilisé contre l’Afrique du Sud de l’apartheid et doit également être appliqué ici. (Voir bdsmovement.net)

DROITS DE L’HOMME


Again in the USA: No Kings Rallies in all 50 States

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Global Campaign to Demand Climate Justice (DCJ) 

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Mayors for Peace Action Plan (2025–2029)

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


The Struggle for Peace of Syrian Women, ICIP Peace in Progress Award 2025

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


More than half a million march in London to demand lasting peace in Gaza

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: Equality and Inclusion Secretariat and Viral Network Launch Call for Participation in the “Hip Hop for Peace” Project

DISARMAMENT ET SECURITÉ


When Maria Corina Machado Wins the Nobel Peace Prize, “Peace” Has Lost Its Meaning

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Spain: Four Days of Activities for Peace

Bulletin français 1 Octobre 2025


JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX – 2025

Au cours des huit dernières années, CPNN a publié une enquête sur les événements organisés dans le monde pour célébrer la Journée internationale de la paix. Le nombre d’événements recensés est passé de 562 en 2017 à 942 en 2023.

Malheureusement, en raison de problèmes techniques, il ne nous a pas été possible de réaliser une telle enquête en 2025. Nous avons donc publié quelques articles provenant de toutes les régions du monde.

Amérique du Nord : La Campagne Non-violence, organisée par l’ONG Pace e Bene, a recensé plusieurs milliers d’actions menées pendant des semaines entre la Journée internationale de la paix et la Journée internationale de la nonviolence. Cette liste comprenait des actions menées dans 137 localités, dont 32 des 50 États américains. L’objectif de la Campagne est de « construire une culture de paix et de non-violence active, à l’abri de la guerre, de la pauvreté, du racisme et de la destruction de l’environnement ».

Amérique latine. Comme à l’accoutumée, de nombreuses célébrations ont eu lieu en Argentine et au Mexique. L’article que nous avons choisi de publier dans CPNN provenait de l’école Raúl Corales Fornos de Ciego de Ávila, à Cuba. L’événement a débuté par une performance musicale émouvante et la lecture d’un poème sur la paix par des élèves de différents niveaux, qui ont présenté des pièces de théâtre, des danses et des chansons. Les élèves ont ensuite délivré des messages pleins d’espoir et d’optimisme, partageant leurs réflexions sur la paix et la nécessité de construire un avenir meilleur pour tous.

Europe de l’Ouest : Cette année encore, la Coalition belge contre les armes nucléaires a invité les villes et communes belges à participer à la Journée internationale de la paix en hissant le drapeau de la paix sur leurs bâtiments municipaux. L’initiative est passée de 189 communes en 2024 à près de 200 cette année. De nombreux événements ont également eu lieu en France, parrainés par le Mouvement de la Paix et la CGT, mais leur site web ne présente que ceux qui ont eu lieu en 2024.

Europe de l’Est : Les années précédentes, nous avons été impressionnés par le grand nombre de célébrations dans les écoles, les bibliothèques et les villes d’Ukraine et de la Fédération de Russie, malgré les ravages causés par la guerre et l’interdiction de mentionner le mot « guerre » ou de critiquer la guerre. Cette année, le nombre de célébrations a été réduit, mais nous avons publié des exemples de l’École polytechnique de Yeisk en Russie et du Centre humanitaire de la région de Donetsk en Ukraine. Ce centre accueille des réfugiés ukrainiens qui ont fui la ville de Donetsk lors de sa prise par la Russie. Pendant ce temps, la célébration généralisée des déplacés internes en Biélorussie se poursuivait et nous avons publié un article d’une école de Baranvichi.

Moyen-Orient et Afrique du Nord. Dans cette région, le génocide du peuple palestinien par Israël a été le sujet. Dans sa déclaration à l’occasion de la Journée internationale de la paix, le Conseil des sages musulmans a affirmé que la paix est l’essence même du message de l’islam. Il a ajouté que célébrer la Journée internationale de la paix alors que la bande de Gaza est le théâtre d’une terrible tragédie humanitaire met la conscience humaine à rude épreuve. Cela exige que la communauté internationale assume ses responsabilités juridiques et morales et agisse d’urgence pour sauver les civils innocents de la bande de Gaza, mettre fin aux massacres, à la famine et aux déplacements forcés, œuvrer à l’acheminement de l’aide humanitaire, trouver une solution juste et globale à la question palestinienne et reconnaître le droit légitime du peuple palestinien à établir son État indépendant avec Jérusalem pour capitale.

Asie du Sud. De nombreuses célébrations ont eu lieu en Inde. Un programme inspirant et touchant a été organisé à la Maison Baha’ie d’Indore, où la communauté baha’ie a réuni des personnes de toutes religions et confessions sur une même plateforme et a diffusé le message de paix. Le point culminant de l’événement a été l’engagement collectif pour la paix, par lequel tous les participants se sont engagés à cultiver la paix intérieure, à promouvoir le dialogue et à protéger la nature et tous les êtres vivants.

Asie de l’Est. Au Japon, célébrer la journée par la calligraphie est devenu une tradition. Ces événements sont organisés chaque année par le Projet Wa TAISHI dans des sanctuaires à travers le pays. Le 21, au sanctuaire de Gokoku, dans la ville de Kagoshima, les calligraphes Matsuda Yoshinobu et Ueno Hiroko, tous deux originaires de la préfecture, et les élèves du club de calligraphie du lycée de Shonan ont écrit des messages de paix.

Afrique subsaharienne. Les célébrations de la journée ont été l’occasion d’appeler à la paix et à la non-violence dans le processus électoral. En Tanzanie, le Forum Jeunesse, Paix et Sécurité, qui s’est tenu pendant trois jours à Dar es Salaam, a réuni des jeunes de tout le pays, ainsi que des chefs religieux, des diplomates, des groupes de la société civile et des représentants du gouvernement. Le forum a abordé quatre priorités : la participation des jeunes à la prise de décision, le rôle des jeunes dans les espaces numériques, l’autonomisation économique comme protection contre la criminalité et l’action climatique menée par les jeunes.

Nations Unies : Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé la communauté internationale à « faire taire les armes, mettre fin aux souffrances, construire des ponts et instaurer la stabilité et la prospérité ». « La paix ne peut attendre », a déclaré le chef de l’ONU, alors que le monde en guerre réclame la paix. « Cette année, la Journée internationale de la paix nous exhorte tous à répondre à cet appel. »

AMÉRIQUE DU NORD


Campaign Nonviolence Action Days Sept 21 – Oct 2, 2025

EUROPE DE L’OUEST


Belgique: 200 villes et communes vont hisser le drapeau de la paix pendant huit jours

EUROPE DE L’EST

Baranvichi, Belarus: Peace Day: The first school is a territory of kindness and unity!

MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE DU NORD


On the International Day of Peace, Muslim Elders: The Gaza Tragedy Is a Test of the Global Conscience

  

AMÉRIQUE LATINE


Cuba: International Day of Peace commemorated in schools in Ciego de Ávila

ASIE DE L’EST


Japan: September 21st is International Peace Day: Calligraphers and high school students pray for peace through calligraphy in Kagoshima City

ASIE DU SUD


India: The call for peace resonated at the Baha’i House Indore as the International Peace Day was celebrated with enthusiasm

AFRIQUE SUBSAHARIENNE


Tanzania marks peace day amid election calls for calm

Belgique: 200 villes et communes vont hisser le drapeau de la paix pendant huit jours

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de DH net

Près de 200 villes et communes belges hisseront le drapeau de la paix du 21 au 28 septembre prochains, annonce vendredi la Coalition belge contre les armes nucléaires. Lancée à l’occasion de la Journée internationale pour la paix (ONU), cette action vise à s’opposer à la présence d’armes nucléaires en Belgique, et dans le monde en général.

(Cliquez sur l’image pour l’élargir)

“Depuis 1963 la Belgique abrite une vingtaine de bombes nucléaires états-uniennes sur son territoire”, rappelle la coalition. “De plus, les ogives nucléaires de Kleine Brogel ont récemment été remplacées par les nouvelles bombes B61-12, plus facilement déployables.” Selon elle, cela fait de la Belgique une “cible potentielle de premier plan en cas de guerre”.

L’organisation déplore également le fait que la Belgique n’a ni signé ni ratifié le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TPNW) des Nations unies, entré en vigueur en 2021 et ratifié par 73 pays. “En arborant le drapeau de la paix, les villes et les communes s’opposent à la présence d’armes nucléaires américaines sur le sol belge et appellent le gouvernement fédéral à jouer un rôle actif dans le désarmement nucléaire international”, indique-t-elle.

La campagne de cette année revêt une symbolique particulière, 2025 marquant le 80e anniversaire des bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. La coalition ajoute que le désarmement nucléaire est “plus que jamais nécessaire dans le contexte actuel de militarisation croissante et d’augmentation considérable des dépenses militaires, tant en Belgique et en Europe que dans le reste du monde.”

(Cliquez ici pour une version anglaise

Question related to this article:
 
What is happening for the International Day of Peace?

(Note de l’editeur: La liste suivante des villes et communes participantes vient du site web de Journée de la Paix

Alken – Alost – Amay – Andenne – Anhée – Antoing – Anzegem – Arlon – Asse – Assenede – Auderghem – Avelgem – Awans – Baelen – Bastogne – Beaumont – Beernem – Beersel – Belœil – Berlaar – Bertrix – Bierbeek – Boechout – Braine-l’Alleud – Bredene – Brugelette – Bruges – Brunehaut – Buggenhout – Chapelle-lez-Herlaimont – Châtelet – Chaumont-Gistoux – Coxyde – Comines-Warneton – Courtrai – Damme – Deinze – Dessel – Destelbergen – Diest – Diksmuide – Dinant – Donceel – Eeklo – Engis – Erezée – Erpe-Mere – Estaimpuis – Étalle – Eupen – Evere – Everghem – Faimes – Flobecq – Florenville – Forest – Fosses-la-Ville – Furnes – Gand – Gavre – Geetbets – Genappe – Genk – Gistel – Grobbendonk – Haacht – Haaltert – Habay – Hamme – Ham-sur-Heure-Nalinnes – Hastière – Havelange – Heist-op-den-Berg – Herent – Herenthout – Herselt – Herzele – Heusden-Zolder – Hoegaarden – Holsbeek – Hooglede – Horebeke – Hotton – Huldenberg – Huy – Ichtegem – Ieper – Ittre – Jemeppe-sur-Sambre – Jodoigne – Juprelle – Kapelle-op-den-Bos – Kaprijke – Koekelare – Kontich – Kortemark – Kruisem – La Bruyère – La Hulpe – La Panne – Lanaken – Léau – Leeuw-Saint-Pierre – Lede – Lennik – Libramont-Chevigny – Lichtervelde – Lierde – Lierre – Lille – Limbourg – Lint – Lokeren – Lummen – Maaseik – Maldegem – Malines – Manage – Marche-en-Famenne – Marchin – Meerhout – Meise – Merchtem – Merelbeke-Melle – Merksplas – Mettet – Molenbeek-Saint-Jean – Momignies – Mont-de-l’Enclus – Moorslede – Mouscron – Nazareth-La Pinte – Nieuport – Nivelles – Ohey – Oostende – Oosterzele – Oostkamp – Opwijk – Oudenburg – Oudsbergen – Ouffet – Peer – Pelt – Pepinster – Perwez – Pittem – Poperinge – Profondeville – Putte – Quaregnon – Ramillies – Ranst – Rendeux – Ronse –Roulers – Rouvroy – Rumes – Saint-Laurent – Saint-Léger – Saint-Nicolas – Saint-Trond – Sambreville – Schilde – Seraing – Sint-Gillis-Waas – Sint-Lievens-Houtem – Soignies – Soumagne – Spa – Stavelot – Stekene – Steenokkerzeel – Temse – Ternat – Thuin – Tielt – Tielt-Winge – Tinlot – Tintigny – Tubize – Turnhout – Verviers – Viroinval – Virton – Voeren – Vorselaar – Vosselaar – Waimes – Waregem – Wanze – Wasseiges – Wavre – Wellen – Wervik – Westerlo – Wetteren – Wielsbeke – Willebroek – Wingene – Wortegem-Petegem – Zandhoven – Zedelgem – Zele – Zelzate – Zemst – Zoersel – Zulte – Zutendaal

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Bulletin français 1 septembre 2025


LE PEUPLE REVIENT DANS LA RUE

Le génocide israélien se poursuit et les citoyens du monde continuent de descendre dans la rue pour protester et tenter d’y mettre fin.

En Australie, le 3 août, des centaines de milliers de personnes sont sorties sous la pluie et ont bloqué le pont du port de Sydney. Depuis le 7 octobre 2023, des rassemblements hebdomadaires ont lieu à Sydney et dans toute l’Australie. Pourtant, le 3 août, des pans plus larges de la population se sont mobilisés en soutien à la Palestine. Un nombre historique de groupes communautaires, de syndicats et d’organisations politiques ont soutenu cette action, tandis que plusieurs responsables politiques de Nouvelle-Galles du Sud, notamment du gouvernement de Minns, ont soutenu la « Marche pour l’humanité ».

Le 24 août, des rassemblements pro-palestiniens ont eu lieu à travers l’Australie, avec une forte participation dans les capitales des États, Sydney, Brisbane et Melbourne. Le Groupe d’action pour la Palestine a indiqué qu’environ 350 000 personnes avaient participé aux rassemblements dans tout le pays, dont environ 50 000 à Brisbane.

Le 9 août, à Londres, environ 300 000 personnes ont défilé dans le centre-ville pour la 28e manifestation nationale pour la Palestine depuis octobre 2023. Outre les habituelles pancartes visant le Premier ministre Starmer et appelant à l’action, on a observé un nombre nettement plus important de pancartes relatives à la répression des droits démocratiques et des droits d’expression. Le grand nombre de banderoles déployées par des groupes locaux venus de tout le pays a démontré le caractère véritablement national de la marche.

La marche londonienne a eu lieu malgré les efforts du gouvernement pour l’empêcher, interdisant tout soutien à Palestine Action. Plus de 800 personnes se sont rassemblées sur la place du Parlement pour défier l’interdiction de Palestine Action, et la police métropolitaine a arrêté 466 personnes, dont un homme aveugle en fauteuil roulant et une femme de 90 ans.

Grâce à la pression publique, le gouvernement australien a annoncé sa reconnaissance d’un État palestinien. De nombreux autres gouvernements font de même, notamment le Royaume-Uni, malgré son opposition aux manifestations pro-palestiniennes.

Le 17 août en Israël, la plus grande manifestation israélienne à ce jour a eu lieu. Environ 500 000 personnes ont défilé à Tel-Aviv pour exiger la fin de la guerre à Gaza et, selon les organisateurs, un million de personnes ont participé aux manifestations dans tout le pays. La plupart des Israéliens descendus dans la rue accusent Netanyahou d’avoir privilégié sa survie politique à la fin de la guerre. Comme l’a déclaré un manifestant à Democracy Now : « La semaine dernière, nous avons décidé d’appeler tout le monde en Israël, tous les citoyens, à s’arrêter, à prendre une journée et à arrêter tout le pays, en disant : S’il vous plaît, libérez les otages, ramenez-les chez eux et arrêtez la guerre.»

Le 26 août, des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau manifesté à travers Israël, bloquant les autoroutes lors d’une « journée de perturbations » visant à contraindre Benjamin Netanyahou à conclure un accord mettant fin à la guerre et à annuler son projet d’attaque de la ville de Gaza. Les proches des otages ont mené la plus grande marche et le plus grand rassemblement à Tel-Aviv, tandis qu’à Jérusalem, des centaines de personnes se sont rassemblées devant le bureau du Premier ministre lors de la réunion du cabinet de sécurité pour discuter de la guerre. Des dizaines d’autres manifestations ont eu lieu dans tout le pays, notamment sur l’autoroute principale menant à Haïfa, au nord du pays, et à l’intérieur de l’aéroport Ben Gourion.

Un pays refuse de reconnaître un État palestinien. Le génocide israélien ne peut se poursuivre sans le soutien de Donald Trump et du gouvernement américain. C’est pourquoi il est important que la politique de Trump rencontre une opposition croissante aux États-Unis.

Des centaines d’organisations unissent leurs forces cet automne pour affronter Trump et ses alliés milliardaires aux États-Unis, marquant ainsi une collaboration historique entre mouvements. « Make Billionaires Pay » est organisé par Desis Rising Up and Moving (DRUM), Women’s March, Climate Defenders et 350.org, avec plus de 100 organisations partenaires. Elle s’inscrit dans le cadre d’une semaine mondiale d’action pour la justice climatique, intitulée « Draw the Line » (organisée par 350.org, Demand Climate Justice, Climate Action Network et War on Want).

Par ailleurs, les syndicats et les organisations progressistes prévoient près de 1 000 manifestations « Les travailleurs contre les milliardaires » à travers les États-Unis pour la fête du Travail afin de protester contre les attaques du président Donald Trump contre les droits des travailleurs. Cette journée d’action nationale a été organisée par la coalition May Day Strong, qui comprend des organisations syndicales comme l’AFL-CIO, l’American Federation of Teachers et le National Union of Healthcare Workers, ainsi que des groupes de défense comme Americans for Tax Fairness, Indivisible, Our Revolution et Public Citizen.

Chez CPNN, nous pensons que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour exprimer notre solidarité avec le peuple de Gaza et pour arrêter et prévenir le génocide et les crimes de guerre.

DROITS DE L’HOMME


In Largest Israeli Protest to Date, 1 Million Israelis Demand Gaza Ceasefire to Free Hostages

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Zhijiang, China To Host 6th International Peace Culture Festival: Here’s What You Need To Know

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Mexico: Cuernavaca City Council Holds the First University Conference on a Culture of Peace in the State of Morelos

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Niger: Les leaders traditionnels de Maradi outillés dans la promotion des droits de la femme et de l’enfant

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Australia: Pro-Palestine demonstration shuts down Sydney Harbour Bridge

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: UATx Seeks to Consolidate a Culture of Peace Within Its Community

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Hiroshima Peace Declaration on 80th anniversary of atomic bombing

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Changing the Narrative: Why West African Media Is Embracing Peace Journalism

Près de 1 000 manifestations « Les travailleurs contre les milliardaires » prévues aux États-Unis pour la fête du Travail

DROITS DE L’HOMME .

Article de Stephen Prager, publié sur Common Dreams (reproduit sous licence Creative Commons CC BY-NC-ND 3.0) (traduction par CPNN)

Syndicats et organisations progressistes prévoient près de 1 000 manifestations « Les travailleurs contre les milliardaires » aux États-Unis pour la fête du Travail afin de protester contre les attaques du président Donald Trump contre les droits des travailleurs. La journée d’action nationale a été organisée par la coalition May Day Strong, qui regroupe des organisations syndicales comme l’AFL-CIO, la Fédération américaine des enseignants et le Syndicat national des travailleurs de la santé, ainsi que des groupes de défense comme Americans for Tax Fairness, Indivisible, Our Revolution et Public Citizen.


Legende de photo: Des milliers de syndicalistes et de militants manifestent à Philadelphie pour le 1er mai 2025. (Photo : Philadelphia Democratic Socialists of America)

« Les syndicats et la société civile prévoient bien plus qu’un barbecue pour la fête du Travail cette année, car nous devons mettre un terme à la mainmise des milliardaires », affirme la coalition. « Les milliardaires volent les familles de travailleurs, détruisent notre démocratie et constituent des armées privées pour attaquer nos villes.»

Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Trump mène une guerre contre les droits des travailleurs. Parmi ses nombreuses autres actions, son administration a privé plus d’un million de fonctionnaires fédéraux de leur droit de négociation collective, ce qui a été qualifié de plus grand acte antisyndical de l’histoire américaine, et a considérablement réduit leurs salaires.

Il a également affaibli l’application des règles de sécurité au travail, supprimé les règles protégeant les travailleurs contre le vol de salaire et proposé la suppression du salaire minimum fédéral pour plus de 3,7 millions de travailleurs de la petite enfance et à domicile.

Malgré les efforts de Trump, les Américains croient toujours au pouvoir de l’action collective. Selon un sondage Gallup publié jeudi, 68 % des Américains déclarent approuver les syndicats, soit le niveau de soutien le plus élevé depuis le milieu des années 1960.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version originale en anglais de cet article.)

Question for this article:

The struggle for human rights, is it gathering force in the USA?

(. . . suite)

« Comme tout mauvais patron, l’action collective est le meilleur moyen d’empêcher la prise de pouvoir », affirme la coalition sur son site web.

La coalition May Day Strong avait auparavant organisé des centaines de milliers de travailleurs pour descendre dans la rue à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, plus communément appelée « 1er mai ». Lundi, des rassemblements sont à nouveau attendus dans les 50 États américains.

Quatre mois plus tard, leur liste de griefs s’est encore allongée : les républicains ont depuis adopté une réduction d’impôts qui devrait faciliter ce qui est peut-être le plus grand transfert de richesse de l’histoire des États-Unis, avec des allégements fiscaux massifs pour les plus riches, financés par des coupes historiques dans le système de sécurité sociale.

« Il y a près de 1 000 milliardaires dans le pays, avec une fortune colossale de 6 000 milliards de dollars, et ce n’est toujours pas suffisant pour eux », a déclaré Saqib Bhattie, directeur exécutif du Centre d’action sur la race et l’économie, un autre groupe participant aux manifestations. Ils poussent les élus à réduire drastiquement Medicaid, les prestations du Programme d’aide nutritionnelle supplémentaire et le financement de l’éducation spécialisée afin de financer leurs allégements fiscaux. Nous devons récupérer l’argent des milliardaires. Nous devons faire adopter des lois pour taxer les milliardaires aux niveaux étatique et local. Nous devons nous organiser pour renforcer le pouvoir populaire nécessaire pour maîtriser leur argent.

Le groupe prévoit également de réagir aux attaques illégales de Trump contre les immigrants et à ses prises de contrôle militarisées des villes américaines.

« En cette fête du Travail », a déclaré Lisa Gilbert, coprésidente de Public Citizen, « nous poursuivons le combat pour notre démocratie, le combat pour l’âme de notre nation, le combat contre les manœuvres autoritaires vindicatives de Trump et de la classe des milliardaires visant à voler les travailleurs et à concentrer le pouvoir.»

« Il s’agit pour les travailleurs de se mobiliser et d’exiger ce qu’ils méritent, partout dans le pays », a déclaré Randi Weingarten, présidente de la Fédération américaine des enseignants. « Cette fête du Travail est vraiment différente, car il ne s’agit pas seulement des syndicats, aussi importants que nous soyons pour les travailleurs que nous représentons. Il faut que tous les travailleurs et toutes les familles de travailleurs disent « assez ». Les travailleurs et les familles de travailleurs méritent la générosité du pays.»

May Day Strong organisera un appel de masse national en ligne samedi. Les lieux des centaines de manifestations de lundi sont indiqués sur la carte du site web de May Day Strong.

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Niger: Les leaders traditionnels de Maradi outillés dans la promotion des droits de la femme et de l’enfant

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Abdourahamane Salifou del Agence Nigérienne de Presse

Le Gouverneur de la Région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a procédé, ce mercredi 20 Août 2025, à l’ouverture de l’atelier d’orientation des leaders traditionnels dans le cadre de l’initiative « Sultanats et Cantons Amis des Enfants », portée par l’Unicef.

Durant cette session de renforcement des capacités des chefs traditionnels, gardiens des valeurs ancestrales, plusieurs thématiques entrant dans le cadre du bien-être des enfants, des femmes et des familles seront développées.

Il s’agit, entre autres, de la vaccination et l’utilisation précoce des services de santé pour les maladies de l’enfant ; l’accouchement assisté par un personnel qualifié ; l’allaitement maternel exclusif et la bonnes nutrition des enfants ; la protection de la jeune fille contre les abus et le mariage précoce ; l’hygiène environnementale et l’assainissement ; la gestion des conflits communautaires par la culture de la paix et la cohésion sociale et l’implication de la jeunesse dans le développement de la communauté.

Dans ses propos préliminaires, le chef de Bureau de Zone Maradi-Zinder de l’Unicef, Dr Cyriaque SOBTAFO a reconnu que le rôle des leaders traditionnels est essentiel et a été toujours déterminant dans la vie des communautés. « Car, a-t-il dit, vous êtes les premiers interlocuteurs des populations, les médiateurs des conflits, les promoteurs de la paix et les relais naturels entre les institutions et citoyens ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

(. . . suite)

Il a rappelé que l’UNICEF entretient un partenariat historique avec la chefferie au Niger, un partenariat qui a connu beaucoup de succès et a permis l’adhésion des populations aux campagnes précédentes, notamment la lutte contre la poliomyélite, la prévention des mariages précoces, la scolarisation des enfants.

Concernant les thématiques retenues pour cet atelier, le chef de Bureau de Zone Maradi-Zinder de l’Unicef estime que ce ne sont pas de simples sujets de discussion, mais elles sont au cœur de la vie quotidienne des communautés.

Dr Cyriaque SOBTAFO a enfin encouragé les chefs traditionnels à redoubler les efforts car, a-t-il souligné, « votre voix porte, votre exemple inspire ».

Le Gouverneur de la région de Maradi, dans son discours d’ouverture de ces travaux, a indiqué que la principale préoccupation des plus hautes autorités du Niger, au premier rang desquelles SE le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef de l’Etat et SE Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, est la promotion du développement socio-économique des populations à travers les efforts sur fonds propres de l’Etat et l’appui des partenaires techniques et financiers.

« C’est pourquoi, a-t-il dit à l’endroit des chefs traditionnels, cette rencontre est d’une importance capitale car elle vise à renforcer vos capacités en matière de plaidoyer, de mobilisation et d’engagement des communautés pour contribuer à la valorisation des normes sociales et comportements positifs en faveur des droits de l’enfant dans notre région, gage d’un développement harmonieux équilibré et durable de nos vaillantes populations ».

Il a soutenu que les objectifs assignés à cette rencontre et les foras cantonaux qui seront bientôt animés par les honorables chefs de canton à l’endroit de leurs communautés s’alignent parfaitement avec les orientations de la Politique Nationale de la Refondation et s’inscrivent dans la mission portée collectivement dans la région par les plus hautes autorités.

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Bulletin français 1 août 2025


. LE SUD, UNE ALTERNATIVE . .

Le mois dernier, ce sont les peuples d’Europe, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient qui sont descendus dans la rue pour protester contre les guerres et le militarisme de leurs pays.

Ce mois-ci, ce sont les pays du Sud qui offrent une alternative à la culture de guerre du Nord.

Le président brésilien Lula da Silva a ouvert le sommet des BRICS en exhortant les pays à réorienter leurs dépenses militaires vers la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies, et non vers la guerre.

Il a critiqué explicitement la décision de l’OTAN d’augmenter ses dépenses militaires.

Nous sommes confrontés à un nombre de conflits sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La récente décision de l’OTAN alimente la course aux armements. Il est plus facile de consacrer 5 % du PIB aux dépenses militaires que d’allouer les 0,7 % promis à l’aide publique au développement. Cela démontre que les ressources nécessaires à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 existent bel et bien ; cependant, elles ne sont pas disponibles faute de priorité politique. Il est toujours plus facile d’investir dans la guerre que dans la paix.

Lula a appelé à une transformation profonde du Conseil de sécurité de l’ONU : « Pour surmonter la crise de confiance dans laquelle nous sommes plongés, nous devons promouvoir des transformations profondes au sein du Conseil de sécurité. Renforcer sa légitimité, sa représentativité, son efficacité et son caractère démocratique. Inclure de nouveaux membres permanents d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes.»

La déclaration finale du sommet des BRICS reflétait la même approche : « Les dirigeants expriment leur inquiétude face à la tendance actuelle à la forte augmentation des dépenses militaires mondiales au détriment d’un financement adéquat pour le développement des pays émergents. . . . Le document appelle également à une participation accrue des pays en développement, en particulier ceux d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes, aux processus et structures décisionnels mondiaux. »

Un autre sommet important s’est tenu à Bogota, en Colombie, le 15 juillet, réunissant des délégués ministériels de plus de 30 pays pour mettre fin au génocide perpétré par Israël à Gaza, soutenu par les États-Unis. La déclaration finale, appelant à la prévention des transferts d’armes vers Israël, a été signée par 12 pays du Sud, dont la Colombie, l’Indonésie et l’Afrique du Sud.

Le leadership du Sud s’est également manifesté le mois dernier avec la nouvelle coalition visant à taxer les super-riches, lancée par le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Espagne. Cette annonce a été saluée par Oxfam, qui a déclaré : « La taxation des super-riches est un outil essentiel pour garantir un développement durable et lutter contre les inégalités. La richesse des 1 % les plus riches a bondi de 33 900 milliards de dollars depuis 2015, soit suffisamment pour éliminer 22 fois la pauvreté annuelle, alors que les milliardaires ne paient qu’environ 0,3 % d’impôts réels. »

Le Brésil, la Colombie et l’Afrique du Sud sont issus de régions qui se sont déclarées zones dénucléarisées, et l’Afrique du Sud est le seul pays de l’histoire à avoir fabriqué des armes nucléaires puis à y avoir renoncé. Leur accession au Conseil de sécurité de l’ONU, comme suggéré précédemment, permettrait de contrebalancer la domination des puissances nucléaires et leur culture de guerre.

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Lula opens BRICS Summit with call for investment in peace and security

DÉVELOPPEMENT DURABLE


BRICS Summit signs historic commitment in Rio for more inclusive and sustainable governance

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Niger: Agadez mobilise ses chefs traditionnels pour la paix

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Violences faites aux femmes : L’Afrique de l’Ouest à l’heure des choix décisifs

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


United States: Indivisible, the team that organized the No Kings demonstrations

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: Civil Society in Juárez Promotes Law on a Culture of Peace and Reconciliation in the Country

DISARMAMENT ET SECURITÉ


CPNN in the Peace Wave 2025

DROITS DE L’HOMME


Colombia: At Hague Group Emergency Summit, 30+ Nations Seek to ‘Halt the Genocide in Gaza’