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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

L’UNESCO s’associe au Projet Aladin pour une conférence internationale sur la prévention des génocides, la promotion de la culture de la paix et l’enseignement de la Shoah en Afrique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de la Service de Presse de la UNESCO

Au lendemain des commémorations du 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale et la libération des camps nazis de concentration et d’extermination, le Projet Aladin et l’UNESCO organisent la première conférence internationale en Afrique sur la prévention des génocides, la promotion de la culture de la paix et l’enseignement des leçons historiques de la Shoah. Les délégations de plusieurs ministères de l’éducation des pays de l’Afrique de l’Ouest participeront à cette conférence.

aladin

La conférence sera ouverte le lundi 1er juin 2015 par Son excellence Monsieur Sidiki KABA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice du Sénégal, Président de l’Assemblée des États Parties de la Cour Pénale Internationale, en présence des hauts fonctionnaires, diplomates, représentants des organisations internationales et des universitaires africains, américains et européens. Par ailleurs, le discours inaugural sera prononcé par M. Adama Dieng, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide.

D’éminents historiens de la Shoah et du génocide de 1994 au Rwanda, des universitaires, des militants des Droits de l’Homme d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Europe interviendront lors de cette conférence dont l’objectif est d’encourager le partage d’expériences entre éducateurs et décideurs politiques de la région et de proposer des stratégies concrètes pour l’introduction d’enseignements relatifs à la prévention des génocides, la culture de la paix et l’histoire de l’Holocauste dans les programmes scolaires des pays africains, en soutien des projets lancés par l’UNESCO dans la région sur ces différentes thématiques.

La conférence de Dakar fait partie d’une série de six conférences internationales organisée par le Projet Aladin et l’UNESCO sous le même thème en Afrique, Asie et au Moyen-Orient. La première conférence a eu lieu à Istanbul en octobre 2013.

Le Projet Aladin est une ONG internationale basée à Paris et créée en 2009 sous les auspices de l’UNESCO. Les trente personnalités de son Conseil d’administration sont issues de différents pays d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique et appartiennent à toutes les religions et à toutes les cultures, dédiées à la recherche du dialogue, de la compréhension mutuelle, de la justice et de la fraternité humaine. Partenaire officiel de l’UNESCO, l’organisation œuvre pour promouvoir le rapprochement interculturel fondé sur la connaissance mutuelle, l’éducation et le respect de l’Histoire, le refus du négationnisme et des conflits de mémoire, la primauté du dialogue et de la recherche de la paix sur la culture de l’affrontement et de la guerre.

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Question for this article:

France: Interview avec un jeune fermier

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un interview pour CPNN par Kiki Chauvin

J’ai fait l’interview suivante avec Armand G., age de 18 ans, qui veut devenir fermier et rester dans le monde rural agricole. Cette interview est dans le context d’une tendance vers la disparition des petite fermes en France. Entre 1970 et 2010, selon l’INSEE, la superficie moyenne des entreprises agricoles en France est passée de 21 à 55 hectares. Mais dans la même période, le nombre des exploitations a chuté, passant de 1,600.000 à 510.000 !

Armand

Question : Pourquoi préfères tu créer une petite ferme plutôt qu’une grande sur le modèles actuel ? 

« Je suis né dans une famille de fermiers et je suis plongé dans cet univers depuis tout petit . Les animaux me sont familiers ; ils sont devenus mes amis et mes complices.  Les grands élevages, les grandes structures ne m’intéressent pas. Je recherche la création d’une petite exploitation en réhabilitant un mode de vie simple et sain en développant le côté artisanal du métier. Je pense m’orienter vers l’élevage de chèvres, et avoir aussi quelques vaches. J’aimerai fabriquer des fromages et les vendre sur les marchés, proposer de bons produits fermiers. Ce serait bien de profiter d’une haute qualité de vie tout en retrouvant des méthodes de fabrications traditionnelles, à l’ancienne, autant pour moi que pour les gens qui consommeront mes produits. Je ne pense pas ‘ à devenir riche’, mais gagner ma vie dans le respect de l’environnement et de la nature en général. Je souhaite créer une exploitation de dimensions humaines.»

Question : As-tu des contacts avec d’autres qui pensent comme toi ?

« J’ai eu l’occasion de voyager aux USA ; j’ai eu la chance de visiter quelques exploitations agricoles. La taille de certaines fermes, comprenant des troupeaux de milliers d’animaux, m’a choqué et a renforcé mon désir d’avoir une exploitation de petite taille ! Ces immensités peuplées ‘’de viande sur pattes’’ signifient usine, industrie où l’animal est une simple marchandise qui rapporte . En revanche, j’ai eu le plaisir de rencontrer des gens dans des fermes de quelques hectares seulement ( chèvres, vaches et brebis laitières ) où il n’y a pas du tout le même esprit. Il y a plus de contacts, de convivialité, d’humanité ; on parle de plaisir retrouvé dans le travail ! Les éleveurs sont proches de leurs bêtes, ils ont plus de temps à consacrer au troupeau , ce qui crée dans la confiance partagée, une qualité de travail facilitée.
En brassant les activités, se retrouve une diversification de produits fabriqués, (par exemple, fromages, yaourts, beurre, tissage, confection de vêtements, et pourquoi pas artisanat l’hiver ?)

« On peut travailler seul au quotidien mais ce nouvel état d’esprit doit faire redécouvrir l’entraide et la solidarité .

« C’est l’opposition entre ‘’l ‘état d’esprit des jolis marchés’’ et celui du marché des grandes marques ! »

« En France, j’utilise Facebook comme lien avec d’autres éleveurs de différentes régions qui m’ont conseillé dans mon apprentissage ; j’apprends le métier avec deux chèvres et trois très jeunes chevreaux . » 

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

What is the relation between peasant movements for food sovereignty and the global movement for a culture of peace?

(. . . suite)

Question : Quelles sont les conséquences des subventions de l’Etat versées aux grandes fermes ? 

« Les subventions versées sont proportionnelles à la taille de l’exploitation, ce qui veut dire que une grosse ferme est privilégiée car elle touchera de grosses primes, alors que le petit exploitant, c’est à dire celui qui en a le plus besoin , n’aura rien ! »

« Quand la grande l’entreprise bénéficie d’aides financières, elle va être invitée à investir dans du matériel de plus en plus ‘’ performant’’, c‘est à dire s’éloigner de la mécanisation au profit de la robotisation. Tout ceci développe un autre équilibre entre la qualité du travail et la qualité de la production ! Il s’agit de compétition et de profit.

« En même temps, la dépendances aux marques grandes enseignes, comme Danone, Senoble…, aux produits phytosanitaires comme le célèbre ‘’Monsanto’’ prennent l’agriculture-élévage en otage. »

 « En conclusion, je suis convaincu que nous pouvons revenir à une réelle qualité du travail dans l’exploitation d’une ferme avec des valeurs plus simples. Pour moi, il y a de l’avenir dans l’élevage des chèvres, dans un retour respectueux à la terre. J’ai pris conscience du danger de la robotisation ; je pense que nous devons rester au niveau d’une nécessaire mécanisation qui soulage et apporte un confort au travail quotidien qui est très physique. Comme je vous l’ai dit, nous devons revenir à une agriculture de taille plus humaine.».

Le Forum mondial sur l’éducation adopte la Déclaration sur l’avenir de l’éducation

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article par le Service de presse de l’UNESCO

Une vision de l’éducation pour les 15 prochaines années a été adoptée au Forum mondial sur l’éducation qui s’est clôturé aujourd’hui à Incheon, en République de Corée.
La Déclaration d’Incheon a été saluée par la communauté éducative internationale présente sur place, qui comptait notamment des ministres de plus de 100 pays, des organisations non-gouvernementales et des groupes de jeunes. Elle encourage les pays à assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous. La Déclaration appuie les cibles fixées en matière d’éducation qui figureront parmi les Objectifs de développement durable, ratifiés par les Nations Unies en septembre prochain.

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« Cette Déclaration représente un grand pas en avant », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Elle reflète notre détermination à faire en sorte que tous les enfants et tous les jeunes acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour vivre dignement, pour développer leur potentiel et devenir des citoyens mondiaux responsables. Elle encourage les gouvernements à fournir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de continuer à se développer. Elle affirme que l’éducation est vitale à la paix mondiale et au développement durable. »

La Déclaration d’Incheon s’appuie sur le mouvement international de l’Éducation pour tous (EPT), initié à Jomtien, en Thaïlande, en 1990 et réitéré à Dakar, au Sénégal, en 2000. L’EPT – et l’Objectif du Millénaire pour le développement fixé en matière d’éducation – ont permis des avancées significatives, mais bon nombre de cibles, comme l’accès universel à l’enseignement primaire, n’ont toujours pas été atteintes.

« Si cette génération d’enfants compte un jour réduire les inégalités et les injustices qui touchent le monde aujourd’hui, nous devons donner à chacun de nos enfants une chance d’apprendre. Cela doit être notre vision et notre engagement communs », a plaidé le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake.

La Déclaration d’Incheon sera mise en œuvre à travers le Cadre d’action Éducation 2030, une feuille de route destinée aux gouvernements et qu’ils adopteront d’ici la fin de l’année. Elle fournira des orientations sur les cadres juridiques et politiques efficaces en matière d’éducation, fondés sur les principes de responsabilité, de transparence et de gouvernance participative.

Sa mise en œuvre nécessitera une coordination régionale, ainsi qu’une évaluation et un suivi rigoureux de l’agenda pour l’éducation. Elle nécessitera également davantage de financement, notamment pour les pays les plus éloignés de l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité. La Déclaration et le Cadre inciteront les pays à fixer des objectifs de dépense appropriés au niveau national, et à augmenter l’Aide publique au développement à destination des pays à faible revenu.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

(. . suite)

Parmi les principaux intervenants à la cérémonie de clôture figuraient Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation ; Kishore Singh, Rapporteur spécial pour le droit à l’éducation ; Mohamed Sameh Amr, Président du Conseil exécutif de l’UNESCO ; Georg Kell, Directeur exécutif du Pacte mondial des Nations Unies ; António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (par vidéo) ; Geeta Rao Gupta, Directrice exécutive adjointe de l’UNICEF ; Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale ; Michaëlle Jean, Secrétaire générale de La Francophonie, ; Hwang Woo Yeo, Vice-Premier ministre de la République de Corée ; et Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO.

« Nous sommes tous d’accord pour dire que chaque élève a le droit à une éducation gratuite, publique et de qualité, » a affirmé Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation – une organisation représentant plus de 30 millions d’enseignants et de travailleurs de l’éducation dans le monde. « Cependant, pour atteindre n’importe quel objectif en matière d’éducation, nous devons garantir aux élèves de chaque classe un enseignant bien formé, qualifié, motivé et soutenu. Fournir une éducation de qualité pour tous nécessitera une réforme des systèmes éducatifs. Afin de mettre en œuvre le Cadre d’action Éducation 2030 et d’améliorer la qualité de l’éducation, il est indispensable de transformer les systèmes éducatifs en systèmes favorables à une culture ouverte et collaborative. »

L’éducation est essentielle pour atteindre tous les nouveaux Objectifs de développement durable. Il est nécessaire pour éradiquer la pauvreté, stimuler une prospérité partagée et une croissance économique globale, mais aussi pour construire des sociétés pacifiques et tolérantes. La Déclaration d’aujourd’hui démontre l’engagement commun à concrétiser cette vision. Elle montre à quel point l’éducation peut transformer les vies.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter pour cet article.)

Marche contre les OGM à Ouagadougou : Procès en règle contre Monsanto

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Abdou Zoure, Burkhina 24

Plusieurs organisations de la société civile ont participé à Ouagadougou à la marche mondiale contre l’emploi des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’agriculture au Burkina, ce 23 mai 2015. Une manifestation qui a pris les allures d’un procès en règle contre Monsanto, firme américaine spécialisée dans le domaine.

Burkhina

Monsanto est pire qu’Ebola ». « Monsanto, dégage ! ». « Monsanto, non, Ma santé, oui ! ». « OGM, la solution qui devient problème ». Voici, entre autres, les slogans peu amènes qui ont été fourbis ce 23 mai dans les artères de Ouagadougou contre les OGM, en général, et contre Monsanto, en particulier, à l’occasion de la marche mondiale contre les OGM, agrémenté par des discours du président Thomas Sankara appelant à la souveraineté alimentaire des Etats africains.

« Nous ne voulons plus de Monsanto au Burkina ! Plus rien ne sera comme avant », lance Florent Diendéré, membre du Collectif citoyen pour l’agro-écologie, principal initiateur de cette marche. Pour lui, l’expérience du coton Bt a été un échec au Burkina. « Monsanto l’a lui-même reconnu », affirme-t-il.

Les manifestants, ce samedi, en foulant les artères de Ouagadougou, de la Place de la Révolution jusqu’au rond-point des Nations unies où une déclaration a été remise au conseiller technique du ministre burkinabè de l’agriculture, Robert Ouédraogo, sont convaincus que le salut et la santé résident dans les produits biologiques.

Nous pensons que nos paysans ont la capacité de produire suffisamment pour nous nourrir et nous garantir notre santé, déclare Roukiatou Ouédraogo, membre du Secrétariat permanent des organisations non gouvernementale (SPONG). Nous n’avons pas besoin des OGM de Monsanto qui peut prendre des éléments dans un animal et venir mettre dans une plante et nous ne savons pas les conséquences sur notre santé ».

(N.B: Voir France 24 pour des photos des manifs contre Monsanto le 23 mai en France, Canada, Corée du Sud, Australie, Argentine, Mexique, Pays Bas, Porto Rico and Chili, en plus de Burkhina Faso

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article)

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Appel des maires africains pour une électrification durable de l’Afrique

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par le Mairie de Paris

Vendredi 17 avril, Anne Hidalgo maire de Paris et et Jean-Louis Borloo, ont réuni les Maires des capitales et des grandes villes africaines à l’Hôtel de Ville. À quelques mois de la COP 21, ils ont accompagné ensemble « l’Appel des Maires africains pour une électrification durable ».

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Les maires des capitales et des grandes villes africaines se sont réunis le 17 avril dernier à l’Hôtel de Ville de Paris, à l’invitation d’Anne Hidalgo et de Jean-Louis Borloo. Six mois avant la COP 21, ils ont lancé ensemble un appel à la communauté internationale pour une électrification durable de l’Afrique.

Depuis le début de son mandat, Anne Hidalgo s’engage à promouvoir l’action des villes qui, au plus près des citoyens, mettent en œuvre chaque jour des solutions pour lutter contre le changement climatique.

» Le discours d’Anne Hidalgo au format pdf

Dans ce contexte, plus d’une vingtaine de maires des capitales et des grandes villes africaines, ainsi que plusieurs ONG, ont répondu à l’invitation d’Anne Hidalgo, maire de Paris et présidente de l’Association internationale des Maires Francophones (AIMF), et de Jean-Louis Borloo, président de la Fondation Énergies pour l’Afrique.

>> Revivez cette journée en vidéo

Cette rencontre, qui intervient quelques mois avant la tenue à Paris de la Conférence internationale sur le Climat (COP 21)se veut un temps fort d’échanges et de travail sur les moyens d’accélérer l’électrification du continent africain, en faisant appel à des technologies propres, respectueuses de l’environnement et de la santé des habitants.
Ils accompagneront ensemble l’Appel des maires africains pour une électrification durable, qui vise à sensibiliser les acteurs internationaux aux enjeux énergétiques en Afrique, alors que 2/3 des habitants, et en particulier les plus vulnérables, n’ont pas accès à l’électricité. Ils demanderont notamment la création d’une agence africaine dédiée à cette question, qui serait en charge de mettre en œuvre l’électrification complète du continent d’ici 2025.

» Télécharger le texte d’appel au format pdf

(Cliquez ici pour un article en anglaise sur cet événement.)

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How can culture of peace be developed at the municipal level?

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Six outils simples pour protéger votre vie privée en ligne (et vous aider à vous défendre contre la surveillance de masse)

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Tanya O’Carroll, Amnesty International

Alors que les services de renseignement surveillent de plus en plus étroitement nos communications numériques, nous avons dressé une liste d’outils simples qui pourront vous aider à protéger votre vie privée ainsi que la confidentialité de vos appels, courriels, SMS et discussions en ligne.

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Alors que les services de renseignement surveillent de plus en plus étroitement nos communications numériques, nous avons dressé une liste d’outils simples qui pourront vous aider à protéger votre vie privée ainsi que la confidentialité de vos appels, courriels, SMS et discussions en ligne.

On a parfois le sentiment qu’on ne peut rien faire face à l’immense pouvoir des organisations comme l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) ou son équivalent britannique, le Quartier général des communications du gouvernement (GCHQ). Pourtant, il existe des moyens efficaces de reprendre le contrôle de vos communications privées en ligne.

Les six outils ci-dessous constituent des solutions de remplacement pour les applications, sites et logiciels que vous utilisez d’ordinaire. Ils vous permettront d’avoir l’esprit plus tranquille et de préserver votre vie privée lorsque vous utiliserez des moyens de communication numériques.

Remarque : aucun outil ni moyen de communication n’est sûr à 100 %, et les gouvernements qui interceptent et récupèrent nos communications peuvent le faire de nombreuses façons. Si vous êtes militant-e ou journaliste, nous vous recommandons d’intégrer ces outils à une stratégie de sécurité globale et non de les utiliser seuls. Par ailleurs, cette liste n’est en aucun cas exhaustive. Nous vous conseillons de consulter le site de Security-in-a-Box (projet du Tactical Technology Collective et de Front Line Defenders) ainsi que le site de Surveillance Self-Defense (projet de l’Electronic Frontier Foundation).

1. TextSecure : pour les SMS

TextSecure est une application simple à utiliser et gratuite pour les smartphones Android (il existe une application compatible avec iPhone dénommée Signal). Elle ressemble beaucoup à WhatsApp et chiffre vos SMS, photos et fichiers vidéo et audio. Il s’agit d’une application open source qui chiffre les données de bout en bout. Cela signifie que seuls vous et le destinataire de vos SMS pourront lire ces SMS. (Voir le petit guide ci-après pour obtenir des explications sur les termes techniques.)

2. Redphone : pour les appels vocaux

Redphone est une autre application open source pour les smartphones Android qui chiffre vos appels vocaux de bout en bout (pour les iPhone, la même application Signal se charge de chiffrer les SMS et les appels vocaux). Tous les appels sont effectués via Internet, vous ne payez donc que votre connexion Wi-Fi ou les données consommées au lieu de votre crédit téléphonique.

3. meet.jit.si : pour les appels vidéo et les messages instantanés

meet.jit.si est un service open source et gratuit qui permet de sécuriser vos appels vocaux et vidéo, vos conférences vidéo, vos messages instantanés et vos transferts de fichiers. Il s’exécute directement dans votre navigateur sans que vous ayez besoin de télécharger quoi que ce soit. Il vous permet en outre d’inviter plusieurs personnes à participer à un appel vidéo. Ce service ressemble quelque peu à Google Hangouts, mais vos appels et discussions en ligne sont chiffrés de bout en bout. Il existe également une version bureautique dénommée Jitsi que vous pouvez télécharger pour votre système Windows, Linux, Mac OS X ou Android.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole.)

Question related to this article:

How can we protect our online privacy?

(. . . suite)

4. miniLock : pour le partage de fichiers

Ce module d’extension open source et gratuit s’installe sur votre navigateur et vous permet de chiffrer vos fichiers (vidéos, courriels, pièces jointes, photos, etc.) et de les partager très facilement avec vos amis. Vous pouvez transférer et envoyer vos fichiers aux contacts que vous aurez sélectionnés en utilisant leur identifiant unique miniLock. Ainsi, vos fichiers ne pourront être téléchargés que par les personnes avec lesquelles vous les aurez partagés.

5. Mailvelope : pour les courriels

Ce module complémentaire gratuit pour votre navigateur web permet de chiffrer vos courriels de bout en bout. Vous pouvez le configurer pour qu’il soit compatible avec presque tous les fournisseurs de messagerie web, notamment Gmail, Yahoo et Outlook. Il s’agit d’un logiciel open source qui utilise le chiffrement OpenPGP.

6. SpiderOak : pour le partage et le stockage dans le cloud

Ce service vous aide à sauvegarder vos fichiers, synchroniser les données entre plusieurs appareils et partager vos fichiers de manière confidentielle avec des personnes de confiance. Il chiffre vos données de bout en bout, ce qui signifie que, contrairement à d’autres services de partage et stockage dans le cloud tels que Dropbox, même la société qui offre le service ne peut pas voir vos documents sur ses propres serveurs. SpiderOak facture 12 dollars par mois (environ 11 euros) pour un compte personnel. Son code source n’est pas encore ouvert.

Petit guide des termes techniques

Chiffrement : il s’agit d’un procédé visant à dissimuler la forme d’origine de données. Les techniques de chiffrement moderne, lorsqu’elles sont correctement mises en œuvre, permettent de rendre des données presque indéchiffrables. Lorsque du contenu est chiffré ou déchiffré, un mot de passe complexe, appelé « clé », est utilisé pour l’authentification. Très souvent, cette clé est détenue par l’entreprise qui fournit des services, de messagerie web ou d’hébergement de sites web par exemple. Cela signifie que l’entreprise en question bénéficie d’un accès non restreint à vos données. Les gouvernements peuvent contraindre ces entreprises à divulguer cette information ou essayer de pirater leurs serveurs pour y accéder directement.

Chiffrement de bout en bout : avec le chiffrement de bout en bout, la clé n’est connue que de vous-même et ne quitte jamais votre appareil. Vos communications restent ainsi entre vous et vos correspondants uniquement. Pour l’entreprise qui transmet vos communications, ou pour quiconque essaierait de les intercepter, vos messages ressembleront à une longue chaîne de lettres et de nombres aléatoires. Ils peuvent savoir avec qui vous communiquez, mais ils ne pourront pas accéder au contenu de vos communications.

Open source : la plupart du temps, le code qui compose les logiciels est propriétaire, c’est-à-dire que l’entité ou la personne qui l’a développé est la seule à y avoir accès. En revanche, tout le monde peut voir et analyser un code dit « open source ». Bien que cela puisse sembler paradoxal, l’open source est considéré comme la méthode la plus efficace pour rendre un logiciel sûr. Il permet en effet de vérifier que le logiciel ne fait rien de préjudiciable à l’utilisateur, comme fournir une porte dérobée aux services de renseignement, et de veiller à ce que tout défaut de sécurité puisse être décelé et corrigé.

Les femmes dans les parlements : regard sur les 20 dernières années

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

D’un rapport par L’Union Parlementaire

On a assisté au cours des vingt dernières années à une augmentation impressionnante de la proportion des femmes parlementaires dans le monde; la moyenne mondiale a presque doublé sur cette période et la quasi-totalité des régions ont réalisé des progrès substantiels vers l’objectif de 30 % de femmes à des postes de prise de décision.

parliamentarians

En 1995, les déléguées présentes à la quatrième Conférence mondiale de l’ONU sur les femmes ont signé, unanimement, le Programme d’action de Beijing. Celui-ci a été qualifié de « nouveau programme pour l’émancipation des femmes » avec pour mission de supprimer tous « les obstacles à la participation active des femmes à toutes les sphères de la vie publique et privée ».

Le programme fixait un objectif de 30 % de femmes aux postes de prise de décision, proposant une large palette de stratégies pour y parvenir, parmi lesquelles la discrimination positive, le débat public, la formation et le mentorat à l’intention de femmes leaders.

Au cours des 20 dernières années, les pays du monde ont enregistré des avancées substantielles dans la réalisation de cet objectif de 30 %. Au plan mondial, la moyenne de représentation des femmes dans les parlements nationaux a presque doublé, passant de 11,3 % en 1995 à 22,1 %

Au plan mondial

• La représentation moyenne des femmes dans les parlements du monde a presque doublé entre 1995 et 2015, passant de 11,3 % en 1995 à 22,1 % en 2015. Cette proportion a progressé dans près de 90 % des 174 pays pour lesquels des données sont disponibles pour ces deux années.

• Sur la même période, le nombre des chambres uniques ou basses comprenant plus de 30 % de femmes parlementaires a grimpé de 5 à 42 tandis que le nombre de celles comprenant plus de 40 % de femmes passait d’une seule à 13. En 2015, quatre chambres ont dépassé la barre des 50 %, l’une d’entre elles comprenant même plus de 60 % de femmes.

• Les pays en tête du classement se sont diversifiés : les 10 premiers, parmi lesquels figuraient huit pays européens en 1995, comprennent maintenant quatre pays en Afrique sub-saharienne et trois pays en Europe et trois pays sur le continent américain. . .

• Outre l’évolution des conditions politiques, un facteur a joué un rôle essentiel dans ces changements : la mise en place de quotas électoraux par sexe. Alors qu’ils ne concernaient qu’un petit nombre de pays en 1995, on en trouve dans plus de 120 pays en 2015. . .

L’influence des femmes au Parlement

Des travaux de recherche étayés par des entretiens avec des parlementaires hommes et femmes présentés dans l’enquête de l’UIP Egalité en politique, montrent que la présence des femmes a, de fait, imposé des changements dans les parlements. Des thèmes nouveaux, tels que la violence faite aux femmes ou la santé des femmes, sont désormais à l’ordre du jour : il n’est pas sûr que sans les femmes ces questions auraient reçu l’attention qu’elles méritent. Les femmes parlementaires contribuent aussi, au moins dans certains cas, à l’établissement d’un climat politique plus collaboratif, tant au sein des partis qu’entre eux. En outre, la présence de femmes met les autres femmes en confiance et les incite à prendre contact avec leurs représentant(e)s, ce qui renforce la communication et la responsabilité démocratiques.

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Women in parliaments. Do they enhance democratic communication and accountability?

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17 avril : les paysans du monde entier se mobilisent pour la souveraineté alimentaire et contre les traités de libre-échange

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par La Via Campesina

17 avril 2015: aujourd’hui, des milliers de paysannes et paysans membres du mouvement international La Via Campesina se mobilisent de par le monde contre les multinationales et les traités de libre-échange. Ceux-ci touchent durement les petits paysans et leur agriculture, ainsi que la souveraineté alimentaire. Depuis 1996, La Via Campesina et ses alliés célèbrent le 17 avril comme étant la journée internationale des luttes paysannes.

April17

 Les traités de libre-échange sont au service des multinationales et de leur mode de production capitaliste et industriel qui dépend lourdement des intrants agrochimiques. Ils entraînent des vagues de déplacement, d’expulsion et de disparition des paysannes et des paysans. Les traités de libre-échange font du profit leur priorité absolue au détriment de tout droit et de toute autre préoccupation. Un important traité de libre-échange est actuellement en cours de négociation entre l’Union européenne, les Etats-Unis et le Canada. Ces discussions, si elles aboutissent, auront pour effet de libéraliser les échanges commerciaux et les investissements en faveur des multinationales ( voir les vidéos).

A travers de centaines d’actions locales et globales (voir la carte régulièrement mise à jour), La Via Campesina rappelle l’importance des luttes locales et, par la même occasion, souligne le besoin d’une alliance entre les communautés urbaines et rurales. Parmi les actions qui auront lieu jusqu’à la fin du mois, citons des occupations de terres, des échanges de semences, des manifestations, des séances de promotion de la souveraineté alimentaire, des événements culturels, des actions directes et des débats.

Cette année, en Europe, notamment en Allemagne, en Suisse et en Belgique, des manifestations sont organisées contre le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (Transatlantic Trade and Investment Partnership – TTIP), l’Accord économique et commercial global (AECG, ou en anglais Comprehensive Trade and Economic Agreement – CETA) et l’Accord sur le commerce des services (ACS, ou en anglais Trade in Services Agreement – TiSA). En Asie, au Japon et en Corée du Sud, un important rassemblement est prévu pour forcer le gouvernement japonais à refuser les négociations de l’Accord de partenariat transpacifique (Trans-Pacific Partnership – TTP). En Amérique du Sud, une grande marche rassemblant plus 1 500 personnes venant du monde entier se déroulera en Argentine pendant le congrès de la CLOC-Via Campesina (Coordination des organisations paysannes d’Amérique latine) à Buenos Aires.

La Via Campesina a pour objectif de dénoncer les lois et les forces qui affectent la vie paysanne, un précieux héritage des peuples au service de l’humanité. Le mouvement fait la promotion de la souveraineté alimentaire afin d’éradiquer la faim dans le monde et d’instaurer la justice sociale.

Face à ce sombre tableau où le libre-échange et les profits juteux dominent, La Via Campesina propose une économie fondée sur l’équité qui rééquilibrerait les rapports entre l’homme et la nature. La réforme agraire et l’agriculture durable sont au centre de ce mode de vie fondé sur la souveraineté alimentaire des peuples.

Porte-paroles pour la presse:

Ndiakhate Fall, CNCR, Sénégal (en français): + 221 77 550 89 07

Marina dos Santos, Landless movement, Brésil (en espagnol et portugais): +54 9261571785

Yudhvir Singh, BKU, Inde (en anglais): +54 926115717585

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole)

Question for this article:

Les Prix de l’Education seront décernés à des dirigeants syndicaux irakien et philippin

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article par Internationale de l’Education

L’Internationale de l’Education a sélectionné les responsables syndicaux irakien et philippin pour l’attribution des prix des droits humains et de l’éducation, afin de récompenser leur engagement, leur dévouement et leur courage exceptionnels en faveur de la promotion de l’éducation pour tou(te)s.

educationinternational

Le Bureau exécutif de l’Internationale de l’Education a sélectionné Luisa Bautista-Yu des Philippines pour recevoir le Prix Albert Shanker de l’Education et  Ahmed Jassam Salih Al-shiblawi d’Irak) pour le Prix Mary Hatwood Futrell des droits humains et syndicaux. Ces deux prix internationaux de solidarité sont décernés tous les quatre ans à l’occasion du Congrès de l’IE et sont devenus l’un des moments forts de l’événement.

La brillante carrière de Bautista-Yu est marquée par son engagement en faveur du développement de l’éducation aux Philippines. Active dans le secteur de l’éducation depuis plusieurs décennies, elle a commencé sa carrière en tant qu’enseignante dans le primaire et occupe actuellement le poste de coordinatrice régionale d’Eastern Vinyasas. Son engagement et son courage ont été déterminants dans la mission de reconstruction après le passage du typhon Haiyan qui a balayé les Philippines en 2013, détruisant les infrastructures et entraînant la déscolarisation de milliers d’enfants.

M. Salih Al-shiblawi Ahmed Jassim Salih, Président national du département technique de l’Iraqi Teachers Union (ITU), a fait preuve d’un courage et d’une détermination immenses pour défendre les droits humains et syndicaux dans son pays. Bravant les menaces et les attaques dirigées contre lui, sa famille et ses collègues, il a continué à diriger le syndicat avec courage et expertise.

Les deux Prix seront remis lors du 7e Congrès mondial de l’IE, qui se tient cette année à Ottawa, au Canada.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter pour cet article.)

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Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

Letter from Mohatma Gandhi to Maria Montessori

To Madame Montessori

Even as you, out of your love for children, are endeavoring to teach children, through your numerous institution, the best that can be brought out of them, even so, I hope that it will be possible not only for the children of the wealthy and the well-to-do, but for the children of paupers to receive training of this nature. You have very truly remarked that if we are to reach real peace in this world and if we are to carry on a real war against war, we shall have to begin with children and if they will grow up in their natural innocence, we won’t have the struggle, we won’t have to pass fruitless idle resolutions, but we shall go from love to love and peace to peace, until at last all the corners of the world are covered with that peace and love for which, consciously or unconsciously, the whole world is hungering.

Syriza, Podemos, Nouvelle Donne. L’alternative à l’Europe des Draghi-Macron

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

un article par Bernard Leon (reproduit avec permission de l’auteur)

Les représentants des deux jeunes partis politiques, Podemos (Espagne) et Syriza (Grèce) se sont retrouvés vendredi 27 mars à la Maison des Mines à Paris, pour échanger sur leurs retours d’expérience avec les militants de Nouvelle Donne, porteurs avec eux de la même volonté d’alternative à ces partis de droite et de gauche qui ont perdu un peu partout en Europe leur identité démocratique.

France

Car, et les résultats du deuxième tour des départementales le montrent, partout, comme l’écrivait en 2008, le Juge antimafia Roberto Scarpinato, dans « Le retour du prince » (Editions de la Contre Allée),  « Partout, les gens perçoivent et éprouvent dans leur propre chair la pression d’une souffrance sociale qui s’accroit de jour en jour ». Et, continue-t-il « C’est bien la raison pour laquelle le pouvoir ne jouit plus, désormais, d’aucun respect social ».

Eric Alt, au nom de Nouvelle Donne, a ouvert la soirée devant une salle jeune et attentive, en rappelant les ingrédients qui ont servi à Pablo Iglesias, le chef de file de Podemos, de mener à bien son action.

– En finir avec le pessimisme, qui est toujours une excuse pour ne rien faire.

– Montrer de la résolution. N’avoir pas peur en conséquence d’appeler un chat un chat. Et Macron un oligarque. En se souvenant de sa déclaration de début d’année. « Il faut des jeunes qui aient envie d’être milliardaire », avait-t-il confié aux Echos. A la grande consternation de quelques socialistes.

– Afficher de la fierté et de l’audace. Deux qualités qui ont été à la base des grands défilés populaires dénommées le mouvement des « Marées » en Espagne, comme des manifestations du 18 mars à Francfort, à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la BCE, un bâtiment de 1,3 milliards d’euros, pour protester contre le diktat de l’austérité imposé par les institutions européennes : la BCE, le FMI, la Commission.

– Changer le regard sur la politique. Laquelle nous montre des « façades Potemkine », un véritable trompe l’œil qui cache un vide à investir.

– Montrer de l’empathie pour nos semblables. Savoir se mettre à la hauteur des gens. Ecouter « le parlement des invisibles », selon l’expression de Rosanvallon.
 
Un fil rouge relie les trois partis, espagnol, grec, français, mais dans une temporalité différente, celui de la nécessité de sortir de ce que le pouvoir fait de nous, de nous libérer personnellement et collectivement, ce qui implique, et je cite encore Roberto Scarpinato : « un processus de déstructuration des impostures culturelles qui imprègnent nos vies dès le plus jeune âge ». Cela suppose de changer comme indiqué ci dessus « notre regard ». Podemos et Syriza devraient nous y aider.

Préliminaire. D‘où viennent Syriza et Podemos ? Où en sont ils ? Où vont ils,  où allons nous ? Quels possibles peut-on imaginer aujourd’hui ?

Pendant très longtemps, beaucoup de latino-américains regardaient l’Europe avec

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Question for this article:

Movements against governmental fiscal austerity, are they part of the global movement for a culture of peace?

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