Category Archives: PARTICIPATION DEMOCRATIQUE

Tournoi e la Paix / Le Payncop Gabon Sensibilise sur la Culture de la Paix et la Resolution 2250

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de Jerry Bibang

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la paix, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, samedi 21 septembre dernier, au Tournoi de la Paix, organisé par le Système des Nations Unies au Gabon.

Au cours de cette manifestation, le PAYNCoP Gabon a entretenu les jeunes sur les attitudes, valeurs et comportements à adopter pour cultiver ”la culture de la paix”. Il s’agit, entre autres, du respect de l’autre, du rejet de toutes formes de violence, la solidarité à l’endroit des nécessiteux, le vivre-ensemble, le pardon, le dialogue etc.

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How can sports promote peace?

Aussi, le public a été sensibilisé, via un guide illustré, sur la résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) qui exhorte les Etats membres de l’Onu à mettre en place des mécanismes qui permettent une participation active des jeunes dans les questions de paix et sécurité à tous les niveaux du processus de consolidation ou de maintien de la paix.

En marge de cette sensibilisation, le PAYNCoP Gabon a également offert des trousseaux scolaires aux enfants de l’orphelinat Arc-en-ciel « afin de leur témoigner l’amour et la solidarité qui devraient orienter toutes nos actions » a expliqué Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP Gabon. « C’est l’occasion pour nous de remercier nos partenaires grâce à qui nous menons ces activités notamment le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et l’UNESCO » a-t-il ajouté.

Initié par l’UNOCA, le Tournoi de la Paix est une activité qui permet de célébrer, dans la communion et la convivialité, la paix comme valeur universelle sans laquelle il serait impossible d’envisager un développement durable. Cette année, la compétition a regroupé huit équipes notamment la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Direction générale des droits de l’homme, les Eléments français au Gabon, la Gendarmerie nationale, le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, le Système des Nations Unies et la Police Nationale qui a remporté la compétition. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.

Essonne, France: De Grigny à Hiroshima, le parcours d’une lycéenne partie évoquer la Paix

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Un article de Actu

Inès Lakehal, une jeune lycéenne de Grigny de 17 ans a été envoyée par sa commune au Japon pendant une semaine pour élever la voix grignoise en faveur de la paix.

Elle n’a que 17 ans, et pourtant. Du haut de son jeune âge, la Grignoise Inès Lakehal peut désormais se prévaloir d’avoir assisté à un des plus importants rassemblements diplomatiques et solidaires de la jeunesse. Au cours de l’été, la lycéenne était dépêchée par sa commune au pays du Soleil levant pendant une semaine, dans le cadre d’un programme d’actions mené par l’organisation non gouvernementale Mayors for peace (Maires pour la paix, en français).

Ensuite, nous avons cette volonté associative de travailler dans ces différents Objectifs : représenter Grigny lors des cérémonies de commémoration japonaises du 6 août à Hiroshima et assister ensuite à la Conférence internationale de la jeunesse pour la Paix dans le Futur avec une quarantaine d’autres adolescents de différentes nationalités. « Cette expérience a été très enrichissante, s’exclame Inès Lakehal. C’est la première fois que je voyageais seule, aussi loin en dehors de la France, et que j’avais à utiliser l’anglais continuellement. Heureusement que je m’étais bien préparée », poursuit-elle en échappant un rire de soulagement.

Éprise de paix depuis ses 11 ans, cette dernière, très impliquée dans sa ville et qui parle couramment la langue de Shakespeare, disposait de motivations et d’un profil adéquats pour que son dossier de participation soit accepté par Mayors for peace.

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How can culture of peace be developed at the municipal level?

Ateliers de travail et visites culturelles

Divisée en deux temps, la journée japonaise standard d’Inès s’est articulée pendant sept jours entre des ateliers de travail thématiques sur la paix le matin et des visites culturelles du pays l’après-midi (ville d’Uwajima, balades avec le kimono estival traditionnel Yukata…). La lycéenne confie avoir rencontré lors de ce voyage des personnes « vraiment incroyables, investies, uniformément désireuses de faire la paix ».

« J’ai conduit des conversations sur la paix passionnantes et constructives. J’ai réalisé que bien des clichés que nous possédons sur certaines nationalités sont complètement faux. Je pense notamment à cette jeune Iranienne qui était dans mon groupe. Une des personnes les plus adorables du monde, si ouverte et vantant tant l’apaisement entre les états, alors même que nous avons en Europe cette image si mauvaise de l’Iran », reconnaît-elle.

Une future carrière dans la politique ou la diplomatie ?

Désormais riche de ses différents engagements et toujours aussi férue de paix, Inès n’exclut pas d’orienter son avenir et sa carrière vers la politique ou la diplomatie. « Depuis la fin de mes mandats au conseil municipal des collégiens à Grigny, j’accompagne les jeunes de cette instance pour leur permettre de s’adapter à leurs nouveaux rôles et prête mains fortes à ceux qui les encadrent pour trouver des idées, des projets », explique-t-elle.

La jeune demoiselle n’en reste pas pour le moins lucide et reconnaît que l’accession à de hautes sphères de décision peut parfois conduire aux désenchantements. « Avoir la chance de participer à tous ces dispositifs m’a donné une passion et l’envie de poursuivre dans cette voie. Mais c’est un milieu compliqué, que je n’avais pas ressenti jusqu’alors car à Grigny le cadre ressemble à un cocon, une grande famille où tout le monde se connaît », confit-elle.

150 communes françaises au sein de l’ONG

Mayors for peace a été créée en 1948 par les maires des villes japonaises bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale Hiroshima et Nagasaki. Il s’agit d’une organisation non gouvernementale bénéficiant du statut de consultant spécial auprès du conseil économique et social des Nations Unies.

Ses grands axes d’actions portent sur la promotion et l’éducation à la culture de la paix, sur le soutien à la charte de l’ONU et le développement des organismes multilatéraux de sécurité, sur l’arrêt des guerres et le règlement pacifique des conflits, ou encore sur le désarmement et l’élimination des armes nucléaires. Rassemblant plus de 6 000 municipalités dans 160 pays, Mayors for peace a été rejoint en France par 150 communes tricolores. Le président de la branche hexagonale ne se révèle être que…Philippe Rio, le maire de Grigny.

Côte d’Ivoire: Béoumi:Les chefs traditionnels initient une caravane pour la paix

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Un article de L’intelligent d’Abidjan

Plusieurs mois après la crise intercommunautaire qu’a connue le département de Béoumi, des chefs cantons et chefs traditionnels, membres de la Chambre des rois et chefs traditionnls de Côte d’Ivoire et la Cour royale de Sakassou ont entamé mercredi 14 août 2019, une campagne de sensibilisation sur la culture de la paix et la cohésion dans ce département.

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How important is community development for a culture of peace?

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“Nous irons dans tous les villages du département de Béoumi pour promouvoir la paix, le rassemblement, la concorde et faire bloc autour des valeurs qui nous unissent tous”, à déclaré le chef de cette mission Nanan N’goran Koffi 2, par ailleurs président régional de la chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Le lancement de cette campagne a été marqué plus tard par une rencontre avec les chefs de villages et guides musulmans du département de Béoumi à la résidence du chef canton Kondéh dans cette ville . À la chefferie kondêh et guides musulmans, Nanan N’goran Koffi 2 , les a exhortés à adhérer à cette campagne qui durera jusqu’au 5 octobre prochain afin de la réussir. Face à l’immensité de la tâche, il en appel à la prise de conscience de tous. “Nous devons amener nos populations à tuer en eux les sentiments de haine et d’orgueil pour s’engager résolument sur le chemin de la paix”, expliqué Nanan N’goran Koffi 2.

Nanan Ago Barthélémy, chef du canton Kondéh et Bamo Kéïta, imam central de la mosquée de Béoumi se sont engagés et ont engagé tous leurs collaborateurs à tous mettre en œuvre pour mener ensemble cette campagne afin de faire du département de Béoumi, un havre de paix et de cohabitation. “Il nous faut mettre tout en œuvre afin de faciliter cette campagne dans nos 98 villages. Les chefs cantons et chefs traditionnels de la région de Gbêkê sont unis autour de nous. La Côte d’Ivoire est unie autour de nous. Il nous appartient de saisir cette main tendue des chefs cantons et chefs traditionnels”, a dit Nanan Ago Barthélémy.

Côte d’Ivoire: Symposium National des Leaders Religieux, Rois et Chefs Traditionnels pour une Culture de la Paix et de la Non-Violence

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Un article de Abidjan.net

L’Abbé Jacques Kouassi, Prêtre du Diocèse de Yamoussoukro, au cours des panels qui ont ponctué ce mardi 13 août, la première séance des travaux du symposium national des leaders religieux, rois et chefs traditionnels pour une culture de la paix et de la non-violence, s’est interrogé de savoir est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou seulement le pouvoir ?

C’est sous la bannière de la « Gestion des conflits et réconciliation en Côte d’Ivoire » que les leaders religieux, rois et chefs traditionnels ont planché sur leurs rôles et responsabilités pour un usage efficace des alliances inter-ethniques dans le règlement des conflits communautaires et/ou politiques.

En guise de contribution, l’Abbé Jacques Kouassi, en a profité pour tirer sur la sonnette d’alarme en interpellant ses pairs à mener une analyse sur ce qu’il faut faire pour le bien de tout le monde et non de celui d’un parti politique.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Face à la recomposition de la CEI adoptée par les parlementaires et contestée par l’opposition ivoirienne, il invite les rois et chefs traditionnels à se prononcer là-dessus pour éviter les erreurs du passé.

« Sans passion, réfléchissons bien à cela parce que c’est comme ça que ça commence. Nous les religieux, nous allons parler, mais est ce que ceux qui doivent écouter sont prêts à écouter. Nous sommes nombreux à vouloir parler, mais il faut parler non pas pour prendre parti mais pour le bien de la Côte d’Ivoire », soutient le Père Jacques Kouassi.

Réagissant sur l’ambition de ce panel de mettre en place un comité de résolution des conflits pour informer les autorités étatiques, il s’est insurgé contre le fait qu’en Afrique en général et particulièrement en Côte d’Ivoire, les autorités ont du mal à faire la distinction entre les ressources de l’Etat et celles de leur parti politique.

Selon lui, quelle est cette autorité qui serait prête à aller régler des conflits sachant qu’il est dans une zone de son adversaire politique sans qu’il ne biaise la chose ?

« Je me suis interrogé de savoir, est ce que le politique veut vraiment la paix ou veut uniquement le pouvoir ? Est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou recherchent que le pouvoir ? »

Voici la question qu’il dit se poser sans cesse, sans avoir de réponse.

Counseil d’Europe: Une culture de la paix pour prévenir la violence et le terrorisme

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Une déclaration écrite de l’Assemblée Parliamentaire du Counseil d’Europe

Nous, soussignés, déclarons ce qui suit:

Nous rappelons le Doc. 13407 de l’Assemblée parlementaire du 29 janvier 2014, la déclaration écrite n° 562, le «Livre blanc du Conseil de l’Europe sur le dialogue interculturel» et la Convention culturelle européenne de 1954, ainsi que le soutien des membres de l’Assemblée aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la culture de la paix et les objectifs de développement durable (ODD).

Nous considérons que les efforts déployés pour ramener la paix dans les zones de conflit et empêcher le radicalisme extrémiste dans l’ensemble des pays supposent l’engagement des parlements nationaux de mener une éducation clé à la culture de paix et aux ODD à tous les niveaux de la société et des mesures législatives efficaces et un suivi afin d’interdire l’incitation au terrorisme dans toutes les subdivisions de la société et dans les médias en «élevant les défenses de la paix dans l’esprit des hommes» (préambule de l’acte constitutif de l’UNESCO).

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How can parliamentarians promote a culture of peace?

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Nous exhortons l’Assemblée à soutenir l’initiative de la Coalition interparlementaire pour une éthique mondiale (IPCGE) en tant que partenaire stratégique pour promouvoir la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies sur la culture de la paix et les ODD:

* par la législation dans les États membres du Conseil de l’Europe et de l’ONU pour rendre obligatoire une éducation à la culture de la paix et aux ODD à tous les niveaux de l’éducation;

* par des mesures législatives strictes pour prévenir l’incitation à la violence extrémiste et au
terrorisme.

Déclaration écrite No. 688 | Doc. 14939 | 28 juin 2019

Signataires : M. Antonio GUTIÉRREZ, Espagne, SOC ; Mme Ulviyye AGHAYEVA, Azerbaïdjan, GDL ; M. Jokin BILDARRATZ, Espagne, ADLE ; M. José CEPEDA, Espagne, SOC ; M. Boriss CILEVIČS, Lettonie, SOC ; M. Corneliu Mugurel COZMANCIUC, Roumanie, PPE/DC ; Mme Olivia DELGADO, Espagne, SOC ; Mme Miren GORROTXATEGUI, Espagne, GUE ; M. Sabir HAJIYEV, Azerbaïdjan, SOC ; M. Attila KORODI, Roumanie, PPE/DC ; Mme Carmen LEYTE, Espagne, PPE/DC ; M. Georgii LOGVYNSKYI, Ukraine, PPE/DC ; M. Pere LÓPEZ, Andorre, SOC ; Mme Yuliya LOVOCHKINA, Ukraine, SOC ; M. Marco NICOLINI, Saint-Marin, GUE ; Mme Melisa RODRÍGUEZ HERNÁNDEZ, Espagne, ADLE ; M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; M. Samad SEYIDOV, Azerbaïdjan, CE ; M. Günter VOGT, Liechtenstein, ADLE ; M. José ZARAGOZA, Espagne, SOC

Bénin: Le Mouvement de jeunes pour la sauvegarde de la paix et la démocratie conscientise la jeunesse de l’Atacora sur la non-violence

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Un article de Agence Benin Presse

Le Mouvement de jeunes pour la sauvegarde de la paix et la démocratie, à travers l’action « C’est maintenant ou jamais » a, en présence du chargé de mission du préfet de l’Atacora, Maguidi Kora Gbéré, du maire Antoine N’da et du délégué régional du médiateur de la République de l’Atacora et de la Donga, Dieudonné Kiatti, sensibilisé samedi [13 avril] sur l’esplanade de la maison TV5 de Natitingou la jeunesse de l’Atacora sur la non-violence et la culture de la paix en ces périodes électorales.

Présentation théâtrale et artistique, avec pour maître mot la paix, des discours d’exhortation à la non-violence et aux comportements citoyens et patriotiques, la libération de deux colombes blanches, symbole de paix et l’allumage de « la flamme de la paix », ont été les étapes clés de cette journée dédiée à la paix à Natitingou.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Loin d’être une organisation de plus, le mouvement « C’est maintenant ou jamais », soutient son coordonnateur national, Moutardine Tangaou, est une nécessité pour maintenir le Bénin dans son élan de paix et sur la voie de la démocratie empruntée depuis février 1990. « Nous militons exclusivement pour la paix, parce qu’il y a eu des événements inédits dans notre pays qui ont suscité en nous une peur d’hériter d’un pays ingérable », a confié le coordonnateur national. En exhortant les politiques à s’ouvrir les voies de dialogue pour laisser le Bénin tel qu’ils l’ont hérité de leurs aînés, il a dit sa fierté de voir plusieurs autres organisations emboîter leurs pas, pour prêcher la paix.

« Au Bénin nous ne sommes pas des ennemies encore moins des adversaires, nous sommes juste des personnes ayant des opinions différentes, une différence qui fait la richesse de la culture béninoise », a fait remarquer le délégué régional du médiateur de la république de l’Atacora et de la Donga, Dieudonné Kiatti. Au nom du médiateur de la république, il a exhorté la jeunesse à cultiver au quotidien, des actes, des actions, des attitudes et des comportements de paix.

Avant d’allumer et de lever la flamme de la paix pour témoigner de leur profond engagement à cette cause, le chargé de mission du préfet de l’Atacora Maguidi Kora Gbéré et le maire de la commune de Natitingou Antoine N’da, ont salué cette initiative du mouvement de la jeunesse pour la sauvegarde de la paix et la démocratie. Ils ont, par ailleurs, invité tout le peuple béninois et surtout la jeunesse de l’Atacora à avoir la paix comme arme de combat.

Avec pour credo, la citation de Félix Houphouet Boigny « La paix n’est pas un vain mot mais un comportement », le mouvement « C’est maintenant ou jamais », selon ses organisateurs, va traverser tout le Bénin avec des escales dans certaines villes du pays.

République Démocratique du Congo: Rapport des Activites de JFDHOP pendant les elections de 2018

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par Médard du Rocher-BOPE, Président, JFDHOP (Jeunes et Femmes pour les droits de l’homme et la paix) 

L’année 2018 année des élections en République Démocratique du Congo (RDC). Elle fut marquée des vives tensions. Du cote de pouvoir (les gouvernants), il n’y avait aucune volonté d’organiser ces élections et cherché par tout le moyen comment les contourner.

Parmi les stratégies, déboucher un de l’opposition, lui proposer le poste de Premier Ministre, le chef du gouvernement aller encore en négociation et prolonger le mandat des tenants du pouvoir. Ainsi, on aurait contourné les accords de la saint sylvestre (du 31/12/2016).

La centrale électorale, complice, proposait les dates des échéances électorales prêtes à conduire au soulèvement populaire; une autre stratégie pour amener les tenant du pouvoir à déclarer un Etat de siège et annuler simplement les élections pour une date ultérieure.

 Toujours pour contourner les élections, un coup d’état fut préparé, l’armée et/ou la Police Nationale allait prendre le pouvoir par force pendant quelques jours et restituer  tel fut le cas de Kasa Vubu et Mobutu après l’indépendance et déclarer l’impossibilité d’organiser les élections a la suite de l’insécurité.

Plusieurs stratégies furent montées; la toute dernière fut le scénario du feu qui a embrasé les machines et bulletins de CENI sur l’avenue de haut commandement à Kinshasa/Gombe. Sous l’œil vigilant de la communauté internationale, avec une opposition divisée. Une partie de cette dernière soutenait les élections avec ou sans machine et une autre par contre fut catégorique: élections sans machine pour plusieurs raisons:

–        Le peuple congolais ne maîtrise pas la manipulation de la machine. Un des tenants a même déclaré qu’il maîtrise l’outil  informatique. Lors de l’essai, il a réalisé 6 minutes. Il a estimé que ceux qui ne maîtrisent pas l’informatique pourront mettre plus ou moins 20 minutes.
        
–       la programmation d’avance de la victoire d’un candidat président  il y a même un candidat à la présidence qui a démontré que lors de vote, une voix de candidat programmé note 3 voir 5 voix au serveur central.

Tout ceci pour décourager le peuple d’aller voter, saboter les élections et donner l’ouverture à la voie des négociations permettre les tenants du pouvoir de s’accrocher et proroger leur pouvoir. Pour preuve enfin, le taux de participation aux élections fut faible soit 37%sur le scrutin attendu. Voilà de manière succincte, le contexte dans lequel votre Association « J.F.D.HO.P » a travaillé. Quelque fois, les agents de sécurité nous traitaient des partisans de KAMWENA SAPU. ils finissaient par nous  libérer ne trouvant en nous aucun indice de partisans KAMWENA SAPU.

Plusieurs activités furent organisées pour offrir la population à se présenter et à voter avec les moyens de bord. Une caravane motorisée fut organisé au mois d’octobre lors des dépôts des candidatures, encourageant les femmes à se présenter, les faisant  voir quelles constituent la population majoritaire. Bref, cette caravane organisait  pendant 2 jours à Kimbaseke, Ndjili, Makala, Nsele, une partie de Maluku, Masina, Ngaba, Limete et Matete.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Durant cette période, le doute planait sur la tête de congolais malgré tout le monde soutenait les élections mais la machine à voter qualifiée de « machine à voler »  n’inspirait pas confiance.  Tantôt, l’Ambassade de la République de Corée qui décline la responsabilité pour honorer la commande.

Devant cette situation, votre Association a organisé une matinée avec les Jeunes à l’Eglise des Elus de Dieu à limete résidentiel 13me Rue pour discuter sur le sujet des élections. Le thème fut « Démocratie et Elections ». L’Association les a exhortés de ne pas laisser la place au découragement. Il faut saisir l’opportunité  car leur avenir en dépend. A leur tour, les jeunes nous ont donné la mission de les amener les informations sur  soit disant « la machine à voler ».

Votre Association a assisté à la sensibilisation sur la machine à voter à (Ndjili) et a eu l’occasion à palper pour toute première fois la machine à voter et à profiter de l’occasion pour poser les questions nécessaires. Après cette séance, votre Association a une fois de plus convoqué une matinée. Cette fois-ci invitant aussi les vieux. Nous les avons expliqués, comment se passe le vote avec la machine. Les jeunes ainsi que les vieux qui ont des téléphones androïdes ont vite compris. Les autres, il fallait les exercer d’avantage. Et, nous avons demandé aux participants de réitérer aux autres, de véhiculer l’information  que la machine n’est pas compliquée, il suffit d’avoir au préalable les  numéros de vos candidats, tout est facile. Elle complique ou pose un retard quand il faut chercher les figures, de vos candidats. Mais la tension ne cessait de s’accentuer autour de la machine à voter. C’est ainsi un des leaders de l’opposition à déclarer ouvertement sur les antennes qu’ils vont saboter les machines.

Devant  cette situation votre Association avec l’appui de Bureau Conjoint des Nations Unies Aux Droits de l’Homme fut dotée de T-shirt et diffèrent messages de la paix entre autre(le vote est un droit et un devoir, la violence est une infraction, ton choix aux élections, c’est le Congo de demain, Election oui violence non etc.) ces armes de la paix en mains.

Votre Association va rencontrer les associations des jeunes Kasavubu,limete,makala,kalamu,kingasani,masina,Ndjili,Mont-ngafula,Nsele pour échanger et donner ces messages en papier en suite dans les églises et enfin avec les militants des partis politique. Elle est descendue d’abord au siège de l’UDPS /Tshisekedi à Limete 10 me Rue. Elle a échangé avec les militants de ce parti et les distribué les messages de la sensibilisation à la non-violence et la paix. Pour éviter d’être confondu aux candidats aux élections et pour éviter d’être lapidé par la population, les membres de l’Association ayant reçu le T-shirt sont descendus les quartiers périphériques de la ville de Kinshasa tels que malueka, kimbaseke, Ferbois, siwabanza, makala etc.)  Aux arrêts de bus, marchés, etc distribuer les messages et propager ce message de la non-violence et la paix. Une forte sensibilisation a été fait aussi à l’église des élus de Dieu à limete 13me Rue par le président de l’Association monsieur Médard du Rocher-BOPE. Votre Association a utilisé aussi pour une large diffusion de message les réseaux sociaux (facebook etc voir les photos).   

Le report des élections (au lieu du 23/12 au 30/12) a encore semé de doute sur s’organisation effective. Votre Association toujours proche des jeunes, les a exhortés en leur exprimant la volonté de la Communauté Internationale d’amener notre pays à l’organisation des élections.

Pour finir, les J.F.D.HO.P sont des volontaires. Chacun devrait voter après vote, circulait  dans les différents centres de vote pour réaliser ce qui se passe et évaluer le degré de la violence. Certains de nos membres furent au centre jusqu’à ce qu’on affiche les résultats.

[Note de la rédaction: à la date de publication de cet article, le candidat de l’opposition Felix Tshisekedi a été assermenté à la présidence dans le premier transfert de pouvoir du pays par une élection en 59 ans d’indépendance. Cependant, il y a des revendications que les élections ont été remportées par un autre candidat de l’opposition, Martin Fayulu, et que les tensions restent vives dans le pays.]

Le projet des capitales et villes culturelles arabes : 22 années après, diagnostic et perspectives

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Un article par Mohamed Salah Kadri de Leaders

Le projet des Capitales culturelles a né en Europe, pour la première fois . . . lorsqu’en novembre 1983, Melina Mercouri (1920-1994), alors ministre grecque de la Culture, invita ses pairs européens à « repenser le rôle de la culture dans une construction européenne d’abord basée sur l’intégration économique de ses membres ». Le Conseil des Ministres européens chargés de la culture répondait à cet appel et Athènes (1985), Florence (1986), Amsterdam (1987) et Berlin-Ouest (1988) furent consacrées respectivement « villes européennes de la culture ».

Aussi, Faut-il rappeler qu’ au terme du traité de  L’Union des Capitales Culturelles Ibéro-américaines (L’UCCI) signé le 12 octobre 1982, Bogota fut déclarée en 1991, Capitale culturelle et La LaPaz, s’est vu bénéficier de ce titre en 1999 et voilà qu’aujourd’hui et après presque vingt ans, le titre lui est de nouveau décerné. . . . Les villes Montevideo (1996) et La Havane (1997) furent choisies dans le cadre de l’UCCI. . . .

Cette valorisation de l’appartenance à une aire culturelle commune forme également le cœur du programme « East Asia City of Culture » qui cherche à favoriser la compréhension mutuelle entre le Japon, la Corée du Sud et la Chine. . . .

Capitales et villes culturelles  dans la région arabe

Les objectifs étayés dans le document de faisabilité du Projet des Capitales culturelles arabes préparé par l’ALECSO et entérinés par la Conférence des Ministres de la culture dans les pays arabes en 1998, se résumaient comme suit:

* réaffirmer l’importance de l’unité culturelle arabe et présenter une image claire de la civilisation arabo-musulmane,

* promouvoir la participation des populations locales à la vie culturelle,

* inscrire la culture comme vecteur de développement économique et social,

* encourager les industries culturelles et de création dans les pays arabes,

* renforcer la coopération culturelle entre les pays arabes et avec le reste du monde.

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How can culture of peace be developed at the municipal level?

Le programme des capitales et villes culturelles arabes s’est poursuivi de façon régulière à partir de 1996, à raison d’une Capitale par année. D’ailleurs, de 1996 à 2018, un nombre de 21 capitales arabes ont jouis du titre: Le Caire (1996), Tunis (1997), Sharjah (1998), Beyrouth (1999), Riyad (2000),  Koweït (2001), Amman (2002), Rabat (2003), Sanaa (2004), Khartoum (2005), muscat (2006), Damas (2008), Jérusalem (2009), Doha (2010), Syrte (2011)(2) , Manama (2012), Bagdad (2013), Tripoli (2014)(3), Constantine (2015), Sfax (2016), Louxor (2017) et Oujda (2018).  Pour les cinq prochaines années, il s’agira de : Port-Soudan (2019), Bethléem (2020), Irbid (2021), Koweït (2022) et Tripoli (Liban 2023).

Les mérites et les limites du projet: quelques constats

Le bilan des Capitales culturelles arabes à ce jour prouve qu’elles disposent du potentiel nécessaire pour servir de catalyseur du développement local et du tourisme culturel. L’événement a été une occasion idoine pour que de nouvelles infrastructures soient à l’œuvre et d’autres réaménagées. Des sites historiques et archéologiques sont mis en valeur et des activités artistiques se sont multipliées. Cependant, l’absence de cellule ou de structure, même ad-hoc, au niveau de l’ALECSO chargée du suivi de ce programme rend difficile, aujourd’hui d’établir un bilan exhaustif des actions réalisées. . . .

On a tendance, de plus en plus, à se limiter à une cérémonie d’ouverture et une autre de clôture. . . .

Si le projet des Capitales culturelles arabes a constitué un moment phare de l’agenda des actions menées dans le cadre de la Décennie arabe de développement culturel (2005-2014), il est éminemment recommandé, désormais, avec le lancement depuis Tunis, le 22 juin 2018, par l’ALECSO, d’une Décennie arabe du droit culturel pour la période 2018-2027, de réhabiliter le projet des Capitales de la culture arabe à la lumière des objectifs de ladite Décennie. Les Capitales de la culture choisies pour les prochaines années devraient tenir compte dans leurs programmes des nouvelles donnes, à savoir protéger les droits culturels en tant que droits de l’homme et promouvoir la culture de la paix, de la tolérance et l’amélioration de la compréhension mutuelle entre les pays arabes et le reste du monde. En outre, il semble également opportun d’œuvrer à des alliances mutuelles, de nouer des partenariats et de conclure des jumelages entre les Capitales culturelles arabes et leurs homologuesafricaines, islamiques, européennes, asiatiques et ibéro-américaines. De facto, un travail sur l’image de la ville lauréate nécessite d’emprunter des politiques culturellessusceptibles d’inscrire les jeunes générations dans l’ère du temps et de les préparer à vivre dans un monde pluriel. D’autre part, le 29ème sommet arabe tenu à Dhahran (Royaume d’Arabie Saoudite) le 15 avril 2018 a-t-il présenté une opportunité de repenser le statut de la culture dans les pays arabe, en appelant à l’organisation d’un sommet arabe exclusivement dédié à la question culturelle ?« Mieux vaut tenir une seule promesse que d’en renouveler cent ».

La 815ème réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA sur le rapport de la Commission sur les élections en Afrique

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Un article de Relief Web

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), en sa 815ème réunion tenue le 4 décembre 2018, a adopté la décision qui suit sur le rapport de la Commission sur les élections en Afrique:

Le Conseil,

1. Prend note de la présentation par le Commissaire aux Affaires politiques de l’UA, S.E. Mme Minata Samate Cessouma, du rapport de la Commission sur les élections en Afrique sur les douze (12) élections nationales organisées de janvier à novembre 2018, à savoir : à Djibouti, en Sierra Léone, en Égypte, au Mali, au Zimbabwe, en Mauritanie, au Rwanda, à Eswatini, au Gabon, au Cameroun, à Sao Tomé-et-Principe et à Madagascar. Le Conseil prend également note des communications sur les prochaines élections de décembre 2018, notamment à Madagascar (second tour des élections présidentielles), au Togo et en RDC, ainsi que sur les trois élections prévues pour le premier trimestre de 2019 (Nigéria, Sénégal et Bénin). Le Conseil prend en outre note des déclarations de la Mauritanie, de Madagascar, de la République démocratique du Congo, du Nigéria, de l’Égypte et du Gabon;


2. Réaffirme son engagement à apporter son soutien constant au processus de démocratisation sur le continent, conformément aux instruments pertinents de l’UA, en particulier l’Acte constitutif, le Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, ainsi que la Charte de la démocratie, des élections et de la gouvernance;


3. Souligne une fois encore le caractère crucial de l’action proactive et de la diplomatie préventive visant à lutter contre toutes les formes de violence liée aux élections, dans l’alerte rapide et la prévention des conflits. À cet égard, le Conseil réitère le rôle central d’élections crédibles dans la consolidation de la paix et de la démocratie, ayant à l’esprit que les défaillances, les irrégularités et les mauvaises pratiques dans les processus électoraux sont des facteurs déterminants de la violence liée aux élections en Afrique;


(Clickez ici pour une traduction anglaise. )

 

Question related to this article:

 

How should elections be organized in a true democracy?

4. Félicite tous les États membres qui ont organisé avec succès des élections pacifiques et encourage ceux qui n’ont pas encore tenu leurs propres élections à s’inspirer des bonnes pratiques déjà observées dans d’autres États membres. Le Conseil encourage en outre tous les États membres à continuer de prendre les mesures appropriées pour assurer la crédibilité et la légitimité de leurs résultats, entre autres, à travers un processus d’inscription des électeurs efficace et transparent, une éducation civique fondée sur l’inclusion, la gestion de la diversité, la tolérance et la culture de la paix, et réitère l’importance que revêt l’utilisation des voies légales pour résoudre les cas de contestations liés aux élections;


5. Souligne la nécessité de disposer de cadres constitutionnels, institutionnels et juridiques solides pour établir des bases solides pour la gouvernance et l’administration électorales. À cet égard, le Conseil réitère l’appel lancé par l’UA aux États membres pour qu’ils poursuivent leurs efforts en vue de renforcer les organismes nationaux de gestion des élections (OGE) en Afrique, ainsi que leurs capacités institutionnelles, en vue de les aider à s’acquitter de leur mandat et à renforcer leurs capacités à mieux gérer les tensions et les différends pré et post-électoraux;


6. Réaffirme la nécessité de renforcer la participation des citoyens aux processus électoraux et démocratiques , à travers des mécanismes appropriés encourageant les citoyens à prendre part aux élections. Dans le même contexte, le Conseil reconnaît le rôle central des partis politiques dans les processus électoraux et démocratiques et appelle les États membres à renforcer leur cadre institutionnel, afin de permettre une participation politique plus large et plus inclusive aux processus électoraux et une reduction des risques de violences liées aux élections;


7. Réitère son appel aux États Membres pour qu’ils prennent les mesures appropriées pour renforcer l’égalité genre et l’autonomisation des femmes à travers des processus électoraux et démocratiques ;


8. Encourage la Commission, à travers des canaux appropriées, à partager avec les États membres concernés les résultats et les recommandations des missions d’observation des élections, en vue de contribuer à renforcer leurs capacités à conduire des processus électoraux;


9. Appelle tous les États membres de l’UA, qui ne l’ont pas encore fait, à signer, ratifier, intégrer dans leur législation et à mettre en œuvre la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance ;


10. Décide de rester activement saisi de la question.


Mali: FOOTBALLTournoi « On est ensemble »: Pour la promotion de la paix et le vivre ensemble

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par Noyine Touré dans Afrique Sports

Les Nations Unies en collaboration avec Search For Common Ground organisent du 30 novembre au 02 décembre 2018 à Bamako, la première édition du tournoi de foot « on est ensemble ». L’objectif de cette activité est de sensibiliser la population à la culture de la paix et à la tolérance à travers le sport.

L’annonce a été faite au cours d’un point de presse animé ce jeudi à Bamako au bureau de l’UNESCO. C’était en présence  de Mme Ute Kollies, Chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) au Mali, son homologue de l’UNESCO, M. Hervé Huot-Marchand ainsi que le représentant du ministère des Sports, Diakaridia Diakité, Conseiller Technique, qui s’est réjoui de l’idée.

Du vendredi 30 au dimanche 2 décembre, à partir de 17heures, le complexe Zone-K de Bamako accueillera des équipes venues du Nord et du Centre du pays. Des jeunes de Gao, Mopti, Tessalit et Tombouctou vont, durant trois jours, s’affronter pour remporter la première phase de la compétition.

Ces différentes rencontres sont l’occasion de mettre en avant les valeurs du sport, tels que la patiente, la tolérance, ou encore la persévérance.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

Latest Discussion

How can sports promote peace?


Il ne s’agit pas d’un simple tournoi, mais il est question de réunir des jeunes d’horizons différents, afin de les sensibiliser à la connaissance et au respect de l’autre, ainsi qu’à la cohésion sociale et au dialogue.


Ainsi, des sessions de sensibilisation et de réflexion sur la paix seront dispensées aux jeunes, afin de les permettre de retourner dans leurs régions respectives avec des projets d’actions, qu’ils pourront mettre en place, afin de promouvoir à leur tour la paix et la tolérance.


Le sport a toujours été un élément de cohésion social, toutes les compétitions sportives et en particulier le football permet durant au moins 90 secondes de réunir l’ensemble d’une nation derrière son équipe nationale. Depuis des années, le foot est considéré comme le sport le plus populaire du Mali, pour toutes les catégories, « séniors, junior et cadets ». C’est un élément de brassage entre les communautés et les jeunes.

Dans cette perspective, le système des Nations Unies à travers ce tournoi fait du football un élément central dans la promotion de la paix. Il faut noter, que pour l’ensemble des Nations Unies, le sport a un rôle significatif dans la promotion des idéaux de la paix durant la période dite post-conflit.


Parlant des jeunes footballeurs déjà sur place à Bamako, ils ont salué l’initiative a sa juste valeur et souhaité que d’autres éditions puissent se jouer au nord ainsi qu’au centre. Pour eux, c’est déjà une victoire de se retrouver entre frères ici à Bamako pour le brassage entre les communautés et surtout entre eux jeunes.
 
Les principaux partenaires de cette activité sont, avec l’UNESCO : le Ministère des Sports, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires(OCHA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Mikado FM la radio de la paix au Mali, et Search For Common Ground.