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Biennale de Luanda – Forum panafricain pour la culture de la paix 18-22 septembre 2019 13 Septembre 2019

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, participera à la Biennale de Luanda qui se déroulera du 18 au 22 septembre dans la capitale de l’Angola et qui réunira des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, d’organisations internationales, ainsi que des artistes et des scientifiques du continent africain comme de la diaspora.


© UNESCO

La Directrice générale participera à l’ouverture de la Biennale aux côtés de João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l’Angola, d’Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali, de Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine, et de Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018.

Les présidents de la République du Congo et de la Namibie doivent aussi participer à cette première édition de la Biennale de Luanda qui sera organisée autour de trois axes :
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Question related to this article.

The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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1. Forum des partenaires – Alliance pour l’Afrique. Créée en 2018 par l’UNESCO, l’Alliance mobilise des donateurs, des entreprises des secteurs public et privé, ainsi que des organisations régionales et internationales autour de projets de développement durable en Afrique. Ceux-ci concernent un large éventail de domaines relevant du mandat de l’UNESCO, notamment la préservation du patrimoine et le soutien aux médias libres et pluralistes ;

2. Forum d’idées ; Forum des jeunes ; Forum des femmes. Il s’agit de trois plates-formes de réflexion sur l’avenir de l’Afrique, axées sur la diffusion de bonnes pratiques et de solutions pour la prévention des crises, ainsi que sur la résolution et l’atténuation des conflits ;

3. Festival des cultures. Mise en valeur de la diversité culturelle des pays africains et de la diaspora africaine.

Né d’un partenariat entre l’Angola, l’Union africaine et l’UNESCO, le Forum est conçu pour promouvoir la prévention de la violence et le règlement des conflits en facilitant les échanges culturels en Afrique et au sein de la diaspora africaine, ainsi que le dialogue intergénérationnel et l’égalité des sexes. Il s’agit de nourrir la réflexion et de faciliter la diffusion d’œuvres artistiques, d’idées et de connaissances relatives à la culture de la paix. Il s’inspire de la Charte de la renaissance culturelle africaine adoptée en 2006.

Au cours de sa visite en Angola, la Directrice générale de l’UNESCO signera également un accord de partenariat en vue de la création d’un programme national de doctorat en science, technologie et innovation, visant à former 160 doctorants d’ici 2020. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat plus large visant à renforcer les capacités éducatives, scientifiques et culturelles de l’Angola.

Côte d’Ivoire: Béoumi:Les chefs traditionnels initient une caravane pour la paix

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de L’intelligent d’Abidjan

Plusieurs mois après la crise intercommunautaire qu’a connue le département de Béoumi, des chefs cantons et chefs traditionnels, membres de la Chambre des rois et chefs traditionnls de Côte d’Ivoire et la Cour royale de Sakassou ont entamé mercredi 14 août 2019, une campagne de sensibilisation sur la culture de la paix et la cohésion dans ce département.

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Question related to this article.

How important is community development for a culture of peace?

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“Nous irons dans tous les villages du département de Béoumi pour promouvoir la paix, le rassemblement, la concorde et faire bloc autour des valeurs qui nous unissent tous”, à déclaré le chef de cette mission Nanan N’goran Koffi 2, par ailleurs président régional de la chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Le lancement de cette campagne a été marqué plus tard par une rencontre avec les chefs de villages et guides musulmans du département de Béoumi à la résidence du chef canton Kondéh dans cette ville . À la chefferie kondêh et guides musulmans, Nanan N’goran Koffi 2 , les a exhortés à adhérer à cette campagne qui durera jusqu’au 5 octobre prochain afin de la réussir. Face à l’immensité de la tâche, il en appel à la prise de conscience de tous. “Nous devons amener nos populations à tuer en eux les sentiments de haine et d’orgueil pour s’engager résolument sur le chemin de la paix”, expliqué Nanan N’goran Koffi 2.

Nanan Ago Barthélémy, chef du canton Kondéh et Bamo Kéïta, imam central de la mosquée de Béoumi se sont engagés et ont engagé tous leurs collaborateurs à tous mettre en œuvre pour mener ensemble cette campagne afin de faire du département de Béoumi, un havre de paix et de cohabitation. “Il nous faut mettre tout en œuvre afin de faciliter cette campagne dans nos 98 villages. Les chefs cantons et chefs traditionnels de la région de Gbêkê sont unis autour de nous. La Côte d’Ivoire est unie autour de nous. Il nous appartient de saisir cette main tendue des chefs cantons et chefs traditionnels”, a dit Nanan Ago Barthélémy.

Côte d’Ivoire: Symposium National des Leaders Religieux, Rois et Chefs Traditionnels pour une Culture de la Paix et de la Non-Violence

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Abidjan.net

L’Abbé Jacques Kouassi, Prêtre du Diocèse de Yamoussoukro, au cours des panels qui ont ponctué ce mardi 13 août, la première séance des travaux du symposium national des leaders religieux, rois et chefs traditionnels pour une culture de la paix et de la non-violence, s’est interrogé de savoir est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou seulement le pouvoir ?

C’est sous la bannière de la « Gestion des conflits et réconciliation en Côte d’Ivoire » que les leaders religieux, rois et chefs traditionnels ont planché sur leurs rôles et responsabilités pour un usage efficace des alliances inter-ethniques dans le règlement des conflits communautaires et/ou politiques.

En guise de contribution, l’Abbé Jacques Kouassi, en a profité pour tirer sur la sonnette d’alarme en interpellant ses pairs à mener une analyse sur ce qu’il faut faire pour le bien de tout le monde et non de celui d’un parti politique.

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Question related to this article.

How should elections be organized in a true democracy?

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Face à la recomposition de la CEI adoptée par les parlementaires et contestée par l’opposition ivoirienne, il invite les rois et chefs traditionnels à se prononcer là-dessus pour éviter les erreurs du passé.

« Sans passion, réfléchissons bien à cela parce que c’est comme ça que ça commence. Nous les religieux, nous allons parler, mais est ce que ceux qui doivent écouter sont prêts à écouter. Nous sommes nombreux à vouloir parler, mais il faut parler non pas pour prendre parti mais pour le bien de la Côte d’Ivoire », soutient le Père Jacques Kouassi.

Réagissant sur l’ambition de ce panel de mettre en place un comité de résolution des conflits pour informer les autorités étatiques, il s’est insurgé contre le fait qu’en Afrique en général et particulièrement en Côte d’Ivoire, les autorités ont du mal à faire la distinction entre les ressources de l’Etat et celles de leur parti politique.

Selon lui, quelle est cette autorité qui serait prête à aller régler des conflits sachant qu’il est dans une zone de son adversaire politique sans qu’il ne biaise la chose ?

« Je me suis interrogé de savoir, est ce que le politique veut vraiment la paix ou veut uniquement le pouvoir ? Est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou recherchent que le pouvoir ? »

Voici la question qu’il dit se poser sans cesse, sans avoir de réponse.

Le PAYNCoP Gabon et AFRICTIVITES édifient les organisations de la société civile sur la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP)

DROITS DE L’HOMME . .

de Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon

Dans le cadre de la célébration du mois africain de la justice, le Mouvement Citoyen pour la Bonne Gouvernance au Gabon (MCB2G) et le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP), en partenariat avec les Africtivistes, ont organisé, le samedi 10 aout, une conférence publique sur le thème “Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples et accès à la justice : mécanisme pour ce droit fondamental.”


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Animée par Maitre Paulette Oyane Ondo, avocate et défenseure des Droits de l’homme, la rencontre qui s’est tenue au Centre Culturel de Glass a regroupé plusieurs responsables d’Ong et associations œuvrant pour la défense et la promotion des Droits de l’Homme.

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Question(s) related to this article:

How can human rights be defended?

Dans son allocution de circonstance, Jerry Bibang, le Coordonateur Général du MCB2G et Coordonateur National du PAYNCoP Gabon a insisté sur le contexte de cette rencontre : “l’activité qui nous réunis ce jour s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme intitulé. ‘Local Initiative for Justice’ qui vise à mettre en place un cadre de dialogue, d’échange, de discussion et de débat autour des problématiques de droits de l’homme et des peuples. Ce programme, piloté par la plate forme Africtivistes, se compose de 5 grandes sessions qui se tiendront successivement au Gabon, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Cameroun.”

A travers ce programme, “les Africtivistes et toutes les parties prenantes souhaitent mieux faire connaitre la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) qui reste encore peu connu du grand public,” a-t-il ajouté.

Prenant la parole, Maitre Paulette Oyane Ondo a commencé par un rappel historique avant d’aborder la composition, le fonctionnement, les mécanismes et les conditions de saisine de la CADHP. Pour l’avocate, la Commission, créée en 1987 en Ethiopie, assure essentiellement la promotion, la protection, la garantie et le respect des Droits de l’Homme en Afrique. Son outil de base est la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples.

La commission fait également office de juridiction entre Etats ou en cas de différent entre un Etat et un individu ou un groupe de personne vivant en Afrique. Si la commission est accessible à tous, il existe toutefois des conditions pour qu’elle se saisisse d’une affaire. La première condition est que le pays mis en cause ait ratifié la Charte africaine des Droits de l’homme ; et la deuxième est que la plainte soit liée à une violation du texte de base. L’avocate a profité de l’occasion pour relever le mutisme et l’absence de la société civile gabonaise auprès de la CADHP, avant de répondre aux nombreuses questions des participants.

En marge de cette communication, le public a également eu droit à la présentation de la plate forme Africtivistes, assurée par Boursier Tchibinda, l’un des membres de cette organisation panafricaine ainsi que la présentation du MCB2G, par Joanie Mahinou, la Coodonatrice générale adjointe de cette Ong.

Le PAYNCoP Gabon Identifie les Organisations de Jeunes sur la Culture de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION
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by Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a organisé hier, mercredi 03 juillet 2019, un atelier de restitution sur le thème : “Comprendre et promouvoir la culture de la paix”.


Photo © PAYNCoP Gabon

C’est le siège de l’Unesco qui a servi de cadre à cette activité qui réuni plusieurs responsables d’organisations de jeunes, notamment le Conseil National de la Jeunesse (CNJ), l’Union Chrétienne des Jeunes de l’Eglise Evangélique du Gabon (UCJEEG), FECAM, AISSEC Gabon et bien d’autres.

Dans son mot d’ouverture, le Représentant du patron de l’Unesco, M. Juste Tindy-Poaty, a salué le dynamisme de l’équipe dirigeante de la Coordination Nationale du PAYNCoP Gabon qui, moins d’un mois après la formation dont elle a bénéficié, organise cet atelier de restitution à l’endroit des responsables de mouvements associatifs des jeunes.

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Question related to this article.

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Il a également invité les participants à faire bon usage des connaissances reçues avant des les encourager à l’action car, « la culture de la paix ce n’est pas seulement les discours, la théorie, il faut surtout poser des actes sur le terrain » a-t-il ajouté. La première communication, animée par Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, portait sur les éléments de compréhension du concept de “culture de la paix” notamment l’origine, la définition, les outils et surtout les instruments normatifs internationaux qui soutiennent ce concept. Au titre de ces instruments, la Résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) et la Résolution 1325 (femmes, paix et sécurité) ont été mises en évidence. S’agissant de la définition, il a insisté sur le fait que la culture de la paix ne se réduit pas à l’absence de guerre. Elle implique plusieurs choses à la fois parmi lesquelles les valeurs, attitudes et comportements qui favorisent le vivre ensemble. Il s’agit par exemple du respect des libertés, des Droits de l’homme, la justice sociale, l’égalité, la démocratie, la solidarité, la tolérance, le dialogue et bien d’autres.

Intervenant sur les sources de financement relatives à la culture de la paix, Joannie Mahinou, la Chargée des Affaires juridiques du PAYNCoP Gabon, a abordé les possibilités de financement à l’Unesco via le Programme de Participation (PP), les différents fonds du programme culture, le fonds du patrimoine culturel immatériel (PCI), le fonds international pour la diversité culturelle (FIDC) ainsi que le fonds du programme sciences humaines et sociales. Aussi, les possibilités de financement dans le système des Nations Unies ainsi que d’autres bailleurs ont été présentées.

Le PAYNCoP Gabon envisage poursuivre ce partage d’information auprès des organisations de jeunes à l’intérieur du pays.

Le PAYNCoP Gabon Renforce Ses Connaissances sur la Culture de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon.

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, le samedi 15 juin 2019, à un atelier de renforcement de capacités sur le concept de “culture de la paix” organisé par le système des Nations Unies au Gabon.


Photo © PAYNCoP Gabon

C’est le siège de l’Unesco qui servi de cadre à cette activité qui réuni plusieurs organisations exerçant pour la culture de la paix au Gabon notamment le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, le Réseau Panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable, les femmes de presse pour la culture de la paix, les clubs Unesco…

Pour les organisateurs, cet atelier avait pour objectif de donner de rudiments nécessaires aux organisations de la société civile pour une meilleure appropriation du concept de la “culture de la paix” et des outils pour la mise en œuvre des activités relatives à ce concept.

Dans son mot de circonstance, M. Fazzino, le Représentant de l’Unesco, a salué la participation des différentes organisations avant de rappeler les enjeux de cet atelier. Il s’agira de voir d’abord comment la culture de la paix contribue aux objectifs de développement durable, ensuite nous verrons comment passer à l’action via des projets finançables avant de donner des orientations sur les sources de financement, a-t-il indiqué.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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La première communication, animée par Juste Joris Tindy Poaty, Docteur en philosophie et expert au bureau Unesco, a porté sur les origines du concept de ‘’culture de la paix’’, sa définition ainsi que les instruments internationaux relatifs à ce concept. Si l’expression est utilisée pour la première fois lors d’un congrès à Yamoussoukro en 1989, la culture de la paix prend sa source dans l’acte constitutif de l’organisation des Nations Unies qui a pour mission de construire un monde pacifique, a-t-il rappelé. Sa définition complète se trouve dans la Résolution 52/13 du 15 janvier 1998 de l’Onu.

Au titre des instruments juridiques internationaux, les résolutions 1325 (femmes, paix et sécurité), 2250 (jeunes, paix et sécurité), 2419 et la recommandation sur l’éducation pour la compréhension, la coopération et la paix internationale figurent en bonne place. En marge de ces instruments, on peut également ajouter d’autres éléments tels que le Manifeste de Séville et le Manifeste 2000 qui concourent également à la culture de la paix.

Les participants ont également eu droit à une communication basée sur le processus d’élaboration d’un projet, animée par un expert du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca). De la planification à l’évaluation, en passant par la mise en œuvre d’un projet, toutes les étapes ont été expliquées aux participants afin de mieux les outiller dans la rédaction de projet.

Noémie Dalle, stagiaire à l’Unesco, a quant à elle exposé sur les opportunités de financement des projets relatifs à la culture de la paix. Elle a passé en revu les possibilités de financement à l’Unesco, au sein du système des Nations Unies et auprès d’autres bailleurs.

Pour les participants, cet atelier vient répondre à plusieurs préoccupations. “Nous sortons de là avec des éléments de langage commun en parlant de culture de la paix, mais aussi la démarche appropriée pour la rédaction de projet et surtout les opportunités de financement pour lancer des projets sur le terrain” a conclu Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon.

Le PAYNCoP Gabon Plaide pour l’Implication des Jeunes dans les Questions de Paix et Securite

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang, coordinateur de PAYNCoP Gabon

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a récemment rencontré une délégation onusienne, envoyée par le Secrétaire Général des Nations Unies, dans le cadre de la revue stratégique du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).

Composée d’une équipe pluridisciplinaire, dirigée par l’ancien Représentant Spécial du SG de l’Onu, Ahmedou Ould-Abdallah, la mission avait pour objectif d’évaluer, à mis parcourt, le travail abattu par l’UNOCA dans la sous-région. Certaines organisations de la société civile étant invitées à prendre part à cette évaluation, le Coordonateur National du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix a saisi cette opportunité pour plaider en faveur d’une implication des jeunes dans les questions de paix et sécurité.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Pour Jerry Bibang, la jeunesse constitue la catégorie sociale la plus importante du point de vue numérique dans la sous-région et dans le monde. Les jeunes sont donc les principaux artisans et les victimes de conflits et de guerres. Il convient, de ce fait, d’associer ces jeunes, à tous les niveaux du processus, dans les questions de paix et sécurité notamment dans la prévention, la médiation, les activités pos-conflits etc.

D’après le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, il s’agit simplement de mettre en œuvre la Résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) conformément aux recommandations du Conseil de sécurité de l’Onu. Aussi, le premier responsable du PAYNCoP Gabon a invité l’équipe onusienne à soutenir les activités et les projets liés à la prévention et à la promotion de la culture de la paix. Malgré notre engagement, notre bonne volonté et nos idées, si nous ne sommes pas soutenus, notre action restera limitée, a-t-il indiqué.

Le problème de reconnaissance juridique des organisations de la société civile a également été mis en exergue. L’ensemble des organisations présentes, notamment, le réseau des femmes de presse pour la paix, la plate forme Gabon Groupe Résolution 1325, le Centre de la Démocratie et les Droits de l’Homme (CDDH-Gabon), l’Ong Brainforest et le PAYNCoP Gabon ont unanimement reconnu que la difficulté d’obtenir un récépissé définitif constitue un frein à la mobilisation des fonds pour les associations et Ong. D’où l’invite pour un plaidoyer auprès du gouvernement afin de faire des efforts sur cette question.

Le PAYNCoP Gabon Sensibilise les Jeunes Leaders Associatifs sur La Résolution 2250

EDUCATION POUR LA PAIX .

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang, Coordinateur de PAYNCoP Gabon

Dans le cadre des manifestations relatives au 10ème anniversaire du décès du Président Omar Bongo Ondimba, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a organisé, le samedi 08 juin, à la Maison des Nations-Unies, une conférence sur le thème : “Les nouveaux défis de la construction de la paix en Afrique”

La rencontre qui a réuni essentiellement les leaders des organisations de jeunesse a été ponctuée par trois communications. La première, animée par Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, a porté sur l’implication des jeunes dans les questions de paix et sécurité.

Pour l’intervenant, les jeunes constituent la tranche d’âge la plus importante en Afrique et au Gabon. De ce fait, ils sont les principaux artisans et victimes des conflits et guerres. Par conséquent, il est important que ces derniers s’impliquent à tous les niveaux dans les questions de paix et sécurité. Pour le Coordonateur du PAYNCoP Gabon, il s’agit simplement de mettre en œuvre la Résolution 2250, adoptée depuis 2015 par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

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Mediation as a tool for nonviolence and culture of peace
 
  
Cette résolution recommande aux Etats d’associer les jeunes à tous les niveaux dans les questions de paix et sécurité notamment lors des activités de prévention, de médiation, résolution de conflits ou lors des activités post-conflit. L’implication des jeunes se présente alors comme l’un des défis à relever dans la construction de la paix, a conclu le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon.

Pour le Docteur Jean Delors Biyoghe, les nouveaux défis de la construction de la paix sont multiples et variés. Ils peuvent se résumer à la crise des hommes de médiation, la fragilité des Etats, la mauvaise gouvernance, la sécurisation du cyber espace et bien d’autres.

En effet, les acteurs en charge des médiations trainent le plus souvent des casseroles, soutient le politologue. De ce fait, il se pose parfois un problème de notoriété de ces acteurs lors de la résolution des crises ou conflits. Comment convaincre un Chef d’Etat de quitter pacifiquement et démocratiquement le pouvoir si vous-mêmes vous posez des actes antidémocratiques, s’es interrogé l’intervenant. L’obsolescence des stratégies de résolution de conflit constitue également l’un des défis à relever. Au lieu de construire la paix, on assiste à une imposition de la paix, a fait remarquer le conférencier. Tel est par exemple le cas au Mali et en Centrafrique.

De plus, la montée en puissance des multinationales, associée à la multiplication des Etats fragiles s’avèrent comme un autre défi à la construction de la paix. Selon le conférencier, la construction de la paix passe aussi et surtout par la satisfaction des besoins sociaux et économiques des citoyens. On ne peut véritablement pas construire la paix si les besoins vitaux des populations restent insatisfaits.

La troisième communication, assurée par Théophane Nzame-Biyoghe, a porté sur l’action politique et diplomatique d’Omar Bongo Ondimba en tant que chantre de la paix. Le conférencier a passé en revue les différentes crises et conflits résolus par l’ancien Chef de l’Etat notamment en Angola, en Centrafrique, au Congo… un engagement pour la paix qui lui a valu plusieurs récompenses à l’internationale dont le prix « laurier d’or de la paix », attribué par le jury international des trophées de paix, le prix MANAHAE pour la paix, décerné par la Corée du sud en reconnaissance de ces efforts pour la restauration de la stabilité et le règlement des conflits armés dans la sous-région d’Afrique centrale. Pour Théophane Nzame, Omar Bongo Ondimba laisse un héritage que tous les gabonais devraient s’approprier, même si la paix reste un idéal en perpétuel construction.

L’agroécologie et l’agriculture paysanne pour préserver la biodiversité

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de AVSF, Agronomes & Vétérinaires Sans Frontières

Le 6 mai 2019, dans son rapport sur la biodiversité, l’IPBES [La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques] alertait sur la menace d’extinction de près de 1 million d’espèces animales et végétales à court terme. L’agriculture et l’élevage industriels sont en partie responsables de ce désastre. L’agroécologie et l’agriculture paysanne représentent une alternative urgente pour préserver la biodiversité.

En 2017, nous alertions lors de notre campagne de l’érosion inquiétante de la biodiversité agricole : 75% des variétés comestibles ont disparu en 100 ans (FAO). L’essentiel de l’alimentation humaine repose uniquement sur 12 espèces végétales et 14 espèces animales ! Au cours des 10 dernières années, au moins une race animale domestique a disparu chaque mois (et ses caractéristiques génétiques avec elle), et 20% des races bovines, caprines, porcines, équines et avicoles du monde risquent actuellement l’extinction. En cause: la promotion d’une agriculture productiviste à haut investissement de capital et d’intrants de synthèse, en recherche de très hauts rendements à court terme. Or l’agroécologie en conditions d’agricultures paysannes s’avère une solution : elle s’appuie sur la biodiversité agricole, la valorise tout en  la protégeant, et ce faisant contribue au maintien de de la biodiversité dans son ensemble.

La biodiversité agricole est une partie de la biodiversité qui, au travers de la production agricole, contribue à l’alimentation des populations de même qu’à la préservation des écosystèmes. Elle est particulièrement importante pour maintenir la productivité et la résilience des systèmes de culture et d’élevage dans des environnements précaires et vulnérables. C’est cette grande diversité d’espèces végétales et de races animales adaptées au milieu local qui garantit en effet la survie de nombre de paysans d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Latine dans leurs fermes et sur leurs terroirs, même dans des conditions climatiques difficiles et sur des sols fragiles.

Dans les pays du Sud, les initiatives se multiplient depuis quelques années, pour revaloriser les espèces locales et préserver durablement la biodiversité agricole. Ces initiatives, souvent développées à l’échelle des exploitations familiales, ont mis en lumière la relation étroite qui existe entre sécurité alimentaire et biodiversité.
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What is the relation between movements for food sovereignty and the global movement for a culture of peace? 



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Deux projets qui préservent la biodiversité agricole

Au Nord d’Haïti, des petits producteurs transforment du cacao de qualité, issu de variétés anciennes, criollo et trinitario, typiques des Caraïbes. Réputées pour leur finesse et leurs arômes puissants, ces fèves sont principalement destinées à la chocolaterie haut de gamme, à l’instar du criollo qui ne représente que 5% de la production mondiale, et s’avère donc une variété recherchée. Bien que les chocolatiers soient fortement demandeurs, ces fèves étaient jusqu’à présent mal valorisées sur le marché mondial. Pourquoi ? Parce que ces fèves haïtiennes n’étaient pas fermentées, une étape primordiale qui libère les “précurseurs” d’arômes. AVSF a donc formé les producteurs des coopératives paysannes FECCANO aux techniques de fermentation de ces variétés anciennes. Plusieurs centres de fermentation, de collecte et de conditionnement ont été installés pour les producteurs des 8 coopératives. Un cacao aujourd’hui très fortement rémunéré sur les marchés bio, équitable et de qualité en Europe, au bénéfice tant des producteurs que de la biodiversité : cultivé au coeur de jardins boisés en association avec de nombreux bois d’ombrage et fruitiers et autres cultures, le cacao joue un rôle important non seulement dans la sécurité alimentaire, mais aussi pour le maintien de la fertilité et de la biodiversité en général.

Partout en Afrique de l’Ouest, l’élevage paysan est quant à lui caractérisé par la diversité de races de bétails qu’il valorise. Ces races ont su développer des capacités d’adaptation exceptionnelles qui ont valu leur durabilité, de même que des résistances à certaines maladies parasitaires, comme la trypanosomiase, transmise par la mouche tsé-tsé et endémique dans toute la région. Or de nos jours, cette durabilité est menacée par l’érosion inquiétante de la diversité des races locales, de plus en plus évincées par des races introduites pour leur plus forte productivité en lait et viande.

Au Sénégal, AVSF soutient des organisations d’éleveurs pour mieux valoriser le bétail ruminant endémique (la race Ndama par exemple) et démontrer sa compétitivité tant sur les marchés que pour la résilience des populations face à des chocs climatiques ou économiques. Race de petit format, possédant une bonne fécondité, sa vitesse de croissance et sa conformation satisfaisantes lui confèrent des qualités bouchères indéniables. Cette valorisation se fait à travers l’organisation de concours, d’expositions et de foires spécifiques à ces espèces et races.

À travers ses nombreux projets AVSF agit auprès des paysans du Sud depuis 40 ans pour préserver et reconquérir la biodiversité cultivée et animale et assurer ainsi leur sécurité alimentaire ainsi que celle des populations urbaines qu’ils nourrissent.

DÉCOUVRIR D’AUTRES ACTIONS TERRAINS

Lire notre dossier de fond

(Merci a Kiki Chauvin, le reporter de CPNN pour cet article.)

Biennale de Luanda: Forum panafricain pour la culture de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

En Afrique, le concept de culture de la paix se nourrit de l’ensemble des valeurs, des systèmes de croyances, des traditions, des formes d’expression culturelles et artistiques qui contribuent aux respects des droits humains, à la diversité culturelle, à la solidarité et au refus de la violence en vue de la construction de sociétés démocratiques.

L’idée de créer une Biennale est née lors du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix » qui a eu lieu à Luanda en Angola en 2013, afin de faire grandir et rendre durable le Mouvement panafricain en faveur d’une culture de la paix et de la non-violence. 

La première édition de la Biennale aura lieu du 18 au 22 septembre 2019, à Luanda en Angola. 

Cette initiative continentale est :

* une plateforme globale de promotion de la diversité culturelle et de l’unité africaine,

* un lieu propice aux échanges culturels internationaux et intra-africains 

* un rendez-vous privilégié qui réunit – tous les deux ans – acteurs et partenaires d’un mouvement panafricain pour la prévention des violences et des conflits et la consolidation de la paix

* une opportunité pour nouer des partenariats durables entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé, la communauté artistique et scientifique, les institutions académiques et les organisations internationales.

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Question related to this article.

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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La Biennale veut aussi être une tribune pour les femmes et les jeunes africains. Elle est également l’opportunité de lancer des campagnes de sensibilisation de l’opinion publique dans le cadre de la Journée internationale de la paix (21 septembre). 

La Biennale s’organise autour de quatre axes principaux :

1. Forum d’idées et Forum des jeunes : pour réfléchir sur l’avenir de l’Afrique et partager des bonnes pratiques et des solutions de prévention de crises.

2. Festival des cultures : pour promouvoir la diversité culturelle et la capacité de résilience aux conflits et aux violences des pays africains et des diasporas.

3. Coalition des cultures et sports en faveur de la paix : pour fédérer des évènements internationaux culturels, sportifs et musicaux pour la paix.

4. Coalition des partenaires pour la culture de la paix en Afrique : pour mobiliser des ressources et des partenaires en soutien de la Biennale et pour développer des projets et initiatives à plus grande échelle.

LA BIENNALE DE LUANDA EN QUELQUES MOTS…

* Un rendez-vous africain pour la paix :

* Une plateforme de promotion de la diversité culturelle et de l’unité africaine

* Un lieu propice aux échanges culturels internationaux et intra-africains 

* Un rendez-vous privilégié qui réunit acteurs et partenaires d’un mouvement panafricain pour la culture de la paix :

* Gouvernements;

* Société civile;

* Communauté artistique et scientifique;

* Secteur privé;

* Organisations internationales.

5 jours tous les deux ans à Luanda, capitale de l’Angola, autour de quatre pôles : 

* Forum d’idées / Forum des jeunes   

* Festival des cultures

* Coalition des cultures et sports

* Coalition des partenaires 
Édition 2019 : 18 – 22 septembre (voir Programme provisoire)