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Culture de la paix en Guinee : des journalistes outillés en ‘’approche Common Ground’’ pour la gestion des rumeurs en période électorale

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Adama Hawa Bah en Guinee 360

Sur initiative de l’Ong internationale Search for Common Ground, dix journalistes de la presse écrite et des médias en ligne ont bénéficié des formations sur les modules ‘’du journalisme sensible au conflit, le rôle et les comportements que le journaliste doit adopter en période électorale, la gestion des rumeurs et l’approche Common Ground’’.

Ce projet financé par l’USAID s’inscrit dans le cadre du ‘’renforcement des capacités électorales, normes ordonnées et responsabilités démocratiques’’ exécuté par Search for Common Ground avec pour thème ‘’l’approche Common Ground, le rôle du journaliste en période électorale et la gestion des rumeurs’’. La rencontre a servi de cadre pour rappeler aux hommes de médias, leurs responsabilités avant, pendant et après les élections.

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How should elections be organized in a true democracy?

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« Nous savons que la presse joue un rôle crucial dans les élections. Nous avons décidé d’échanger avec les hommes de médias pour les rappeler leurs responsabilités dans le déroulement de ses élections afin qu’ils fassent leur travail de façon professionnelle et responsable », a expliqué Fanta Conté, responsable des programmes à Search for Common Ground.

« On espère que ces deux jours de travaux (25 et 26 aout) permettront aux journalistes de jouer leurs rôles et faire leurs travaux de façon professionnelle pendant cette période électorale. Après cet atelier, nous allons établir un partenariat avec les organes participants. Ils produiront des articles sur le processus électoral mais aussi sur la promotion de la paix parce que, c’est important de sensibiliser les citoyens par rapport aux processus, sur quoi travail la CENI et d’amener les gens à comprendre comment participer à une élection… », ajoute la facilitatrice.

Siba Guilavogui a représenté la rédaction du site nimbanews.org  à cet atelier. Il a été surtout séduit par ma qualité des modules dispensés par les formateurs.

« Je suis très ravi de la qualité de cet atelier, les thèmes débattus étaient intéressants. Bientôt l’élection présidentielle dans notre pays et c’est souvent émaillée de violence. Donc en tant qu’homme de médias, je dois savoir cerner la bonne information à publier, savoir donner des informations qui sont dans le sens de prôner la paix au lieu de contribuer à un embrasement. »

De nos jours, nombreux sont ceux qui se réclament journalistes sans connaitre l’éthique et la déontologie du métier, regrette Mantenin Sacko, reporter bénéficiaire de la formation.
« Je tiens à remercier les organisateurs pour cette belle initiative qui nous a fait des plus, sur nos connaissances sur le métier de journaliste. Cette formation nous a permis de beaucoup plus savoir sur la responsabilité sociale du journaliste, mais aussi le comportement qu’il doit adopter en période électorale. Elle nous a également permis de comprendre plein de choses sur la vie en société à travers des exercices pratiques. Ce qui m’a d’ailleurs beaucoup marqué », a-t-elle témoigné.

Le PAYNCoP Gabon se joint à l’UNESCO pour combattre les fakes news sur le Covid19 et les violences faites aux femmes

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

envoyé à CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse (03 mai), le PAYNCoP Gabon a pris part, les 04 et le 05 mai 2020, à deux vidéos conférences, organisées par le Bureau UNESCO de Libreville.

La première qui a regroupé une vingtaine d’organisations de jeunes portait sur l’Education aux Médias et à l’information (EMI) afin de combattre la propagation des fakes news, notamment en rapport avec le Covid 19.

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African journalism and the Culture of Peace, A model for the rest of the world?

How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

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La rencontre a permis à une vingtaine de jeunes leaders associatifs du Gabon, dont ceux du PAYNCoP Gabon, de renforcer leurs capacités dans les techniques de détection et de vérification de fausses informations (fact-cheking). Des échanges riches qui ont permis d’identifier des actions à mettre en œuvre conjointement dans le cadre de la lutte contre le Covid19, notamment une campagne de sensibilisation en ligne et bien d’autres activités.

La deuxième, avec les journalistes des médias publics et privés, était orienté sur le traitement des violences faites aux femmes et la sécurité des journalistes. Il était question de voir, entre autres, comment traiter les questions de violences à l’endroit des femmes, tout en respectant les règles d’éthique et déontologie professionnelle ainsi que les réalités sociales et culturelles dans le contexte gabonais. Un guide pédagogique, publié par l’UNESCO, intitulé ‘’ Informer sur les violences des femmes et des filles’’ ainsi que de nombreuses contributions ont constitué la trame des échanges.

En marge de cette rencontre, les journalistes participants ont évoqué la nécessité de mettre en place une plateforme d’autorégulation des professionnels de l’information et de la communication afin de contribuer à l’amélioration de la pratique du journalisme au Gabon.

Le Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde, Yali Gabon et le PAYNCoP Gabon s’associent pour sensibiliser sur le Covid 19

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid 19, les plateformes Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde (LCNM), Yali Gabon et le PAYNCoP Gabon se sont associées pour sensibiliser les jeunes sur la pandémie du covid 19 au moyen de la bande dessinée.

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How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

L’initiative vient en appui aux efforts gouvernementaux consentis depuis le début de la pandémie du corona virus dans notre pays. Dès les premiers cas de la maladie, les plus hautes autorités ont déclaré la guerre contre cet ennemie invisible. A travers cette action, ces trois organisations veulent modestement apporter leur contribution dans cette guerre.

Le projet consiste à sensibiliser les jeunes sur les mythes entretenus autour du Covid 19. « Nous sommes partis d’un constat : plusieurs fausses idées, relatives au traitement ou la prévention du covid 19, sont véhiculées par certaines personnes » a expliqué Dora du LCNM. « Ces personnes utilisent régulièrement les réseaux sociaux (facebook et watsap) pour diffuser leurs messages » a ajouté Marcel Ebenezer. Parmi ces fausses idées que nous appelons les mythes, il y’a, entre autres, le fait que le corona n’existe pas dans les pays chauds, la saison de pluie va laver le virus, le virus est aussi transmis par les moustiques, il n’y a pas de cas réel au Gabon, le gouvernement nous ment etc.

Pour Cédrick Kenfack de Yali Gabon, « la propagation de ces fausses informations constitue un obstacle à la riposte contre cette pandémie. Raison pour laquelle nous avons jugés utile de lutter contre ces fausses informations en utilisant la bande dessinée comme moyen de communication »

En marge de la lutte contre les fakes news, le projet accorde également une place importante aux gestes barrières et aux conseils utiles pour éviter la maladie. Une partie intitulée ‘’guide de bonnes pratiques’’ a été consacrée à cet effet. Chaque conseil est illustré par des personnages et des textes explicatifs.

« L’idée était aussi de mutualiser nos compétences et nos ressources pour un objectif commun dans une démarche d’intelligence collective. C’est pourquoi le projet a regroupé plusieurs organisations. Chacune d’elle a contribué en fonction de ses ressources. L’une a rédigé les textes, l’autre a assuré la coordination et la conception a été assurée par une autre » a indiqué Jerry Bibang, le Coordonnateur du PAYNCoP Gabon.

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Le PAYNCoP Gabon et Ingénieurs Sans Frontières s’associent pour combattre le COVID 19

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre de la lutte contre le covid 19, l’Association Jeunesse Engagée pour le Développement (JED), membre du PAYNCoP Gabon, et l’Ong Ingénieurs Sans Frontières (ISF) ont gratifié hier, mercredi 1er avril, les populations du quartier derrière l’Ecole Normale Supérieure, dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, d’un point de lavage de mains.

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How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet qui consiste à mettre en place des points de lavage de mains dans les quartiers sous intégrés de Libreville et ses environs, notamment ceux qui connaissent des difficultés d’approvisionnement en eau potable. « La situation est plus complexe dans ces quartiers car l’accès à l’eau potable constitue un réel défi pour les populations qui vivent parfois dans des pièces restreintes, donc difficile de respecter les 1 mètre de distanciation. C’est pourquoi nous avons ciblé ces zones » a expliqué Darel Oliny, Directeur Exécutif de Ingénieurs Sans Frontières au Gabon.

Pour Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP Gabon, il s’agit d’une action qui vient en appui aux efforts du Gouvernement dans la lutte contre la pandémie qui fait ravage actuellement. « Les autorités publiques ont déclenché la guerre contre le Covid 19, en tant que citoyens et patriotes, il nous revient de nous lever et d’aller au front contre l’ennemie commun » a-t-il ajouté avant d’inviter les riverains à respecter les gestes barrières pour une meilleure prévention.

Après Derrière l’Ecole Normale Supérieure, le quartier Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, constituera la prochaine étape de cette initiative citoyenne.

Promotion de la paix au sahel : Les meilleures productions radiophoniques primées

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Tiga Cheick Sawadogo dans Le Faso

Le programme promotion de la paix au sahel, mis en œuvre par le Centre national de presse Norbert Zongo a distingué les meilleures productions radiophoniques sur la paix. En magazine, microprogramme et table ronde, les œuvres de quatre journalistes tamisées parmi 84 autres de douze radios ont été primées. C’était ce 13 février 2020 à Ouagadougou, jour de célébration de la journée mondiale de la radio.

Le Centre National de Presse Norbet Zongo met en œuvre avec l’appui de EIRENE, le programme promotion de la paix au sahel. Dans ce cadre, douze radios partenaires des régions du Centre-nord, du Nord, et du Plateau central ont bénéficié de renforcement de capacités et d’appuis techniques pour produire des émissions en lien avec la paix.

Pour capitaliser les acquis du programme, un concours des meilleures productions en radio sur la paix a été lancé. Et ce sont 84 œuvres qui ont été enregistrées par le jury composé de Jean Baptiste Ilboudo, Clémence Tuina et Smaïla Rabo.

« La tâche ne fut pas facile. On a jugé la pertinence du sujet, la qualité sonore de l’œuvre, l’originalité dans le traitement, la qualité de la musique, l’habillage… », a expliqué Clémence Tuina, représentante des membres du jury. Pendant six jours, le jury a travaillé pour départager les candidats.

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African journalism and the Culture of Peace, A model for the rest of the world?

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« Le jury regrette, la faible participation des candidats et des radios, quatre radios sur la douzaine concernée. Il recommande donc à l’endroit des organisateurs d’instituer un système de mentorat pour suivre et galvaniser les radios à produire après les formations IN SITU. Il leur recommande également de poursuivre le renforcement des capacités des radios partenaires et de leur fournir un appui en matériels de production (enregistreurs).

Le jury a exhorté les responsables de radios à encourager, motiver leurs journalistes à produire des émissions (tables rondes, magasines, microprogrammes, reportages et enquêtes).

En catégorie microprogramme, c’est Boureima Ouédraogo de la radio Voix du paysan de Ouahigouya qui est lauréat avec le titre « vivre ensemble ». « L’œuvre traite de la paix, de la cohésion sociale, pour dire comment les différentes communautés peuvent s’accepter, comment les populations peuvent travailler à promouvoir la paix. Ce prix vient nous galvaniser à travailler davantage dans la promotion de la paix. En tant que producteurs radio, nous sommes les porte-paroles des populations et dans le contexte actuel du Burkina, nous avons un rôle important à jouer », a expliqué le lauréat.

En table ronde, c’est également la voix du paysan qui l’emporte avec Abdoulaye Sawadogo pour son œuvre intitulée « contribution des leaders religieux à la cohésion, dans un contexte d’extrémisme violent ».

Quant au meilleur magazine traitant de la spéculation sur les terres à Loumbila, c’est un duo de journaliste de la radio Vénégré de Ziniaré qui l’emporte, Alfred Kagambèga et Toussaint Soré.

Le programme promotion de la paix au sahel a également désigné la meilleure radio. Là aussi, c’est la radio Vénégré de Ziniaré qui s’est distinguée avec l’émission « les voix pour une culture de paix ». « Nous avons apprécié l’esprit d’équipe qui a prévalu dans cette radio. La radio a créé une émission intitulée les voix pour une culture de la Paix. Une émission qui est animée par les journalistes à tour de rôle. Les magazines étaient rythmés, il y a plusieurs voix qui interviennent, les taches sont partagées et cela nous a beaucoup plu », a justifié Clémence Tuina.

L’ensemble des lauréats a reçu des prix en nature, notamment des ordinateurs, des enregistreurs et des attestations.

Mali : la consolidation de la paix entre communautés à travers le patrimoine culturel

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de Bamada

Le festival du vivre ensemble, la solennité d’ouverture sous la présidence du ministre de la cohésion sociale et de la réconciliation Lassine Bouaré a eu lieu ce 17 janvier et se poursuit jusqu’au 22 janvier 2020 à Tombouctou sur le cite du monument de la flemme de la paix à Abaradjou.

Dénommé,  »le festival du vivre ensemble » à pour thème cette 4em édition  »utilité du patrimoine pour la consolidation de la paix » .C’est un moment non seulement de retrouvailles mais aussi des activités culturelles dans la région de Tombouctou et de la culture de la paix dans son ensemble. Il a vu le jour sous l’initiative de Salaha Maïga et financé par la Munisma seul depuis en 2016 jusqu’à ce jour. Salué et soutenu par des autorités et de la population de Tombouctou tous en particulier.

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Latest Discussion

Can festivals help create peace at the community level?

‘‘Le festival du vivre ensemble » a pour objectif selon le gouverneur de la région de Tombouctou Ahmed Kouena (est un respect de dialogue, d’échange entre les jeunes de la région et ceux d’ailleurs en vu de créer entre eux des liens d’amitié, de fraternité,  de renforcer l’unité et la cohésion sociale, tout en préservant notre identité culturelle). L’organisation de cet événement a su redonner l’espoir à l’ensemble des couches ethniques.

Cette 4ème édition selon Salaha Maïga à été un grand défi d’une part, du au fait que le cite lui même était abandonné et servait de dépotoir ; en d’autre part, cette localité de la région, du nom de Abaradjou est considérée comme  »zone rouge  » une zone d’attaque régulière. Un succès par ce que tous les défis sont relevés. Salaha souhaite pour les prochaines occasions une aide de la part de l’Etat et de bonnes volontés et des sponsors. Car disait-il jusqu’ici nous n’avons pas de sponsor officiel  ». Il remercie ensuite la jeunesse et les autorités locales, nationale et internationale, des groupes armés, la population de Tombouctou qui ont pris à cœur d’honorer cette noble initiative.

Cette initiative est envisageable vu que des populations et des vies sont décimées  par des attaques meurtrières et des conflits intercommunautaires, enfin de promouvoir le respect, la cohésion, la réconciliation et la paix entre les individus, les communautés, les régions et le pays.

Pour des élections apaisées en 2020 : Trois artistes ivoiriens vont marcher d’Abidjan à Korhogo

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de linfodrome

Le mouvement citoyen des artistes dénommé ‘’Les marcheurs de la paix’’ a annoncé mardi 28 janvier 2020, à la Maison de la presse à Abidjan-Plateau, le projet « 700 km de marche sportive des artistes ivoiriens pour des élections apaisées en Côte d’ivoire ». Le 9 mars prochain, trois artistes, Famian Jay’rico, président de l’Ong Côte d’Ivoire la belle, Boklay le Bobognard, leader de ‘’’actions caritatives’’ et Paul Mady’s, membre de la chaire Unesco, vont partir d’Abidjan, à pieds, à partir de l’hôtel du district, au Plateau, pour Korhogo où leur périple devrait s’achever à la mairie, le 09 avril 2020. leur slogan: «Oui à ma voix, non à ma vie».


Le mouvement citoyen des artistes dénommé ‘’Les marcheurs de la paix’’ en action pour des élections sans violence en 2020 (ph : AC)

Cette marche est une contribution à la prévention des violences électorales et promotion de la culture de la paix pour des élections apaisées», a expliqué Atsé Christian, le chef du projet.

«Au seuil de cette année 2020, année des élections présidentielles où les populations demeurent déjà apeurées par le spectre d’une éventuelle crise… entretenue par des discours marqués par la violence verbale et autres propos agressifs tenus par les hommes politiques ainsi que certains médias, nous artistes de la République de Côte d’Ivoire, engagés volontairement et socialement, avons décidé d’apporter notre pierre à bâtir cet édifice si fragile qu’est la paix et la cohésion sociale, à travers une initiative dénommée: ‘’700 km pour prévenir les violences électorales, 700km pour promouvoir la culture de la paix et la cohésion sociale, 700km pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire en 2020’’, a justifié M. Atsé.

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How should elections be organized in a true democracy?

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L’artiste compositeur chanteur, Boklay le Bobognard a expliqué qu’il s’agit pour eux, de démontrer à travers cette marche, une volonté d’aller à la paix et à des élections apaisées. «Nous donnerons notre corps et notre âme pour faire passer notre message», a-t-il déclaré. Et d’ajouter: «Le message que nous voulons envoyer aux populations et à tous les acteurs politiques, c’est que nous avons un seul pays, une seule patrie, faisons tout pour préserver la paix parce que sans la paix, il n’y a pas de spectacles».

Paul Mady’s a souligné que cette marche doit être considérée comme «un symbole car en 2002, la crise est entrée par le nord de la Côte d’Ivoire. C’est donc comme si on reprenait cette même crise au sud, pour la faire ressortir par le nord». «Nous ne voulons plus connaître cela», a-t-il insisté.

Pour sa part, Famian Jay’Rico Jay One a fait remarquer que cette marche est «apolitique». «Nous nous adressons au citoyen ivoirien, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne. Nous avons décidé de nous sacrifier physiquement pour la Côte d’Ivoire parce que nous devons œuvrer ensemble pour que ce pays retrouve son identité», a-t-il clarifié.

Les organisateurs de cette marche visent plusieurs objectifs. Entre autres, partager avec la population le concept d’élection apaisée dans la perspective des prochaines échéances électorales, sensibiliser les Ivoiriens et les autorités sur la prévention des violences électorales, plaider pour des élections inclusives. D’Abidjan à Korhogo, les trois artistes et leur staff feront des escales à Yamoussoukro, Tiébissou, Djebonoua, Bouaké, Katiola, Tafiré et Ferkessedougou.

L’UNESCO accompagne les jeunes pour des réflexions sur les formes d’expressions émergentes afin de consolider la paix, la démocratie et le développement en Afrique

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Un article de l”UNESCO

Le jeudi 26 décembre 2019 à Dakar, le Bureau régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel, à travers le secteur des Sciences Humaines et Sociales (SHS), a organisé un atelier de restitution de l’étude « Jeunes et espaces de liberté en Afrique : Expressions émergentes des Jeunes pour consolider la paix, la démocratisation et atteindre les ODD ».

L’objectif principal était de définir et d’éclairer les politiques publiques à l’intention des jeunes afin de les rendre plus pertinentes, inclusives et équitables. Sous la présidence de Mme Néné Fatoumata Sall, Ministre de la Jeunesse, l’atelier a réuni plus d’une quarantaine de participants parmi lesquels les membres du conseil scientifique de l’étude, les représentants de la COMNat Sénégal en charge de la coordination logistique de l’étude, les représentants d’organisations de jeunesse, les représentants de la société civile, des chercheurs et universitaires de la Gambie et du Sénégal, les partenaires clés du Forum de Banjul, les membres de l’Equipe Multidisciplinaire de Recherche et le Staff du Bureau de l’UNESCO à Dakar.

« Cette étude constitue une plateforme d’échanges, de consolidation & d’appropriation dont la finalité est de mobiliser les connaissances des jeunes pour éclairer les politiques publiques et accélérer les transformations sociales en Afrique », a indiqué Mme Néné Fatoumata Tall, Ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne du Sénégal.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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Durant ses interventions liminaires, le Dr Maréma Touré Thiam, Cheffe de la section des Sciences Humaines et Sociales du Bureau de l’UNESCO à Dakar a rappelé que « pour l’UNESCO, les jeunes sont des actrices et des acteurs essentiels pour trouver des solutions aux défis, ils sont la solution au développement de l’Afrique. Ils ont toujours joué un rôle majeur dans la démocratisation et la pacification des sociétés ». Ainsi, cette étude, réalisée par une équipe de 9 chercheurs (avec 7 profils différents et venant de 5 pays couverts par le Bureau), en collaboration avec le Bureau de Bamako et le programme Culture du BReDa, a permis d’analyser les tendances dans plusieurs pays d’Afrique (notamment d’Afrique de l’Ouest) quant aux expressions « émergentes », à la créativité et à la capacité d’innovation de la jeunesse africaine en matière d’engagement civique et citoyen. L’atelier a été l’occasion d’échanger sur les efforts nécessaires pour accompagner les jeunes et les aider à travailler ensemble pour encourager l’innovation et les changements sociaux, le développement de leurs sociétés, lutter contre la pauvreté et l’inégalité, et à favoriser une culture de la paix.

Les discussions et les échanges durant l’atelier ont permis de valider les résultats avec l’ensemble des participants et des parties prenantes, mais aussi de souligner l’importance pour l’UNESCO d’accompagner les jeunes et les chercheurs pour des réflexions sur les formes d’expression innovantes des jeunes, afin de consolider la paix, la démocratie et le développement en Afrique.

« Les jeunes ont un rôle prépondérant à jouer dans la marche des sociétés car représentant le levier par lequel les Nations devront s’appuyer pour aspirer à un développement » Mme, Néné Fatoumata Tall, Ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne du Sénégal

Il a été recommandé de poursuivre et de développer la recherche scientifique sur les jeunes et d’approfondir celle-ci afin de mettre à la disposition des autorités et parties prenantes un « document consolidé » pour informer les politiques de jeunesse. L’atelier s’est terminé avec la lecture de la déclaration du Forum régional africain des jeunes, tenu à Banjul en Octobre 2019.

Burkina Faso: Lutte contre la radicalisation : Des imams et prêcheurs renforcent leurs connaissances

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Le Faso

Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a présidé, le 10 janvier 2020, la cérémonie de fin de formation des imams, prêcheurs et maîtres coraniques sur les droits humains, la culture de la paix, la santé et l’environnement. Les stagiaires se sont engagés à propager les enseignements reçus pour un Burkina de paix.

IIl faut cultiver la paix

Au cours de leur stage, les imams, prêcheurs et maîtres coraniques ont appris la nécessité de cultiver la paix et cela passe par le comportement et les enseignements qui sont dispensés dans les écoles coraniques et les mosquées. La leçon semble bien comprise par les stagiaires. Le premier module a porté sur l’éducation à la culture de la paix. Nous avons appris qu’il faut être tolérant, juste, équitable et cultiver la paix intérieure afin de la partager aux membres de la famille, du quartier et de la ville , a résumé, Harouna Tao, Imam-prêcheur de Titao. A ce propos, il a promis d’enseigner et de travailler désormais à promouvoir la paix autour de lui et a exhorté ses coreligionnaires à en faire pareil.

Le deuxième module a porté sur les droits humains et les voies de recours à la justice. Les formateurs ont enseigné aux apprenants les fondements des droits humains ainsi que la nécessité de les respecter pour un meilleur vivre ensemble. Nous connaissons désormais les droits de l’individu, des personnes. Nous avons aussi appris, lorsqu’on est lésé dans ses droits, comment recourir à la justice pour chercher réparation. Nous allons encourager ces attitudes dans nos mosquées, nos prêches afin de promouvoir une bonne cohabitation entre les musulmans et les autres communautés religieuses a ajouté l’imam Harouna Tao.

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Islamic extremism, how should it be opposed?

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Le dernier module, la santé et l’environnement en lien avec le développement durable, a été un cadre pour les apprenants de comprendre la nécessité de préserver la nature pour les générations futures. Un enseignement qui a été bien accueilli par les leaders religieux et qui promettent de le mettre en application. Un environnement sain et propice contribue à une santé de toute la population, ce qui prépare l’avenir des générations futures. Le développement dans la nouvelle vision doit prendre en compte l’avenir de la planète, des générations futures. Si l’on se pose la question de savoir quel enfant nous laissons sur cette terre et quelle terre nous laissons à notre progéniture, il est important que nous travaillions à préserver l’environnement, a ajouté l’imam Tao.

La formation était nécessaire

Les 20 jours de formation ont été initiés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et réalisés en partenariat avec le gouvernement burkinabè et le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI). Pour Siméon Sawadogo, la formation était bien nécessaire au regard du contexte national. Il a exhorté les stagiaires à former les imams, prêcheurs et maîtres coraniques qui n’ont pas participé à la formation.

Le gouvernement a fait le constat que nous devons travailler à lutter contre l’extrémisme violent et contre la radicalisation. Ce sont des éléments de fait que nous avons constatés dans notre société et que le gouvernement travaille à éradiquer. La CEDEAO a bien voulu accompagner le gouvernement burkinabè et la sous-région dans cette lutte en formant les premiers responsables qui sont chargés d’aller enseigner les autres en matière de préceptes religieux.

Ainsi ce sont des imams, des prédicateurs qui ont été formés ici au CERFI grâce à l’appui de la CEDEAO et à leur tour, ils iront former les gens dans les médersas afin que dans leurs prêches dans les mosquées et les lieux religieux, ils puissent bannir le discours haineux et qu’ils puissent travailler à ce que les gens apprennent comment vivre ensemble et connaissent les vrais préceptes de la religion;, a indiqué Siméon Sawadogo.

Les stagiaires sont désormais des envoyés du gouvernement burkinabè auprès de leurs coreligionnaires afin de barrer la route à l’extrémisme violent et la radicalisation qui nourrissent le terrorisme dans les pays de la sous-région dont le Burkina.

Le PAYNCoP Gabon plaide pour la participation et l’appui des initiatives des jeunes auprès des Nations Unies

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

De : Jerry Bibang

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, le mercredi 15 janvier 2020, à la séance de travail du Sous-secrétaire des Nations Unies, en charge des questions de paix et sécurité, Mme Bintou Keita, avec les Organisations de la Société Civile (OSC) gabonaise.

La rencontre qui intervenait en marge du 7ème Forum sur la paix, organisé à Libreville, a permis à Mme Bintou d’échanger avec les OSC gabonaises sur les questions de développement, de paix et sécurité au niveau national.

Intervenant sur la contribution des jeunes au développement et à la consolidation de la paix, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon a situé l’apport des jeunes à deux niveaux : la participation et l’action. Les jeunes sont une force de proposition et d’action.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Malheureusement, en dépit du cadre normatif favorable à leur participation, notamment la résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Charte Africaine de la Jeunesse et à la Politique Nationale de la Jeunesse, leur participation reste un réel défi un niveau national. Ils sont marginalisés et leurs besoins et aspirations ainsi que leurs avis ne sont pas pris en compte. Le taux de chômage inquiétant, la situation alarmante du système éducatif ainsi que celle du Conseil National de la Jeunesse constituent des exemples illustratifs de cette situation. Comment les jeunes vont-ils contribuer au développement du pays alors qu’ils ne sont pas associés dans tout ce qui fait ?

En outre, en marge de la participation au niveau décisionnel, les jeunes sont en action. Ils prennent des initiatives, mènent des activités multiples et variées dans différents domaines.

Malheureusement, ces activités sont limitées par faute de moyens insuffisants. Nous avons donc besoins d’appui, de financements pour être plus efficace. Dans le cadre associatif, les gabonais sont exclus de certains financements en raison du statut de notre pays (Pays à Revenus Intermédiaire) alors que cela reste une réalité théorique pour la majorité des gabonais. Dans les faits, se loger décemment, bien se former, se nourrir, se soigner et avoir un emploi décent reste un privilège au Gabon au même titre qu’au Burundi ou au Soudan, classés parmi les pays les plus pauvres au monde.

En réponse à cette réaction, la sous-secrétaire des Nations-Unies a promis de relayer ces observations à qui de droit avant d’encourager les jeunes à ne pas baisser les bras car la jeunesse c’est le présent et l’avenir du Gabon et de l’Afrique.