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Fin du 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de Panapress

Le 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique a pris fin mardi après-midi à Diamniadio, au Sénégal, après deux jours de travaux marqués par un panel de haut niveau animé par les présidents du Sénégal, Macky Sall, du Rwanda, Paul Kagamé, et du Mali, Ibrahima Boubacar Keïta.

Les trois chefs d’Etat ont particulièrement insisté sur la nécessité pour l’Afrique de compter d’abord sur elle-même pour assurer sa sécurité avant de faire appel à la communauté internationale.


(De gauche) le président du Rwanda, Paul Kagame, le président du Sénégal, Macky Sall, le président du Mali, Ibrahima Boubacar Keita, et le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, à l’ouverture du forum sur la paix et la sécurité à Dakar. Par SEYLLOU (AFP)

«Nous devons nous engager à résoudre nos problèmes avant de faire appel à l’aide étrangère. Je ne crois pas que la défense de l’Afrique viendra de l’extérieur. Je n’y crois pas. L’Afrique doit d’abord prendre en charge sa sécurité et nos partenaires vont venir en appoint», a déclaré le président Sall.

Le Premier ministre du Tchad, Albert Pahimi Padacké, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, le ministre français de Forces armées, Mme Florence Parly, et le ministre délégué auprès du ministère japonais des Affaires étrangères, Masahisa Sato, ont également pris part à ce panel.

Le sentiment des trois chefs d’Etat est partagé par M. Padacké qui n’a pas manqué de souligner les efforts déployés par son pays pour aider ses voisins, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, à lutter contre Bokko Haram qui sévit dans le bassin du Lac Tchad.

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Question for this article

Islamic extremism, how should it be opposed?

(…suite)

«Nous devons compter d’abord sur nous-mêmes car il y va de la sécurité du continent et des Africains. C’est notre responsabilité de protéger nos pays et nos populations. Nous pouvons toujours faire appel à la communauté internationale, mais nous ne devons pas nous décharger sur elle», a-t-il dit.

«Le Tchad n’abrite aucune organisation terroriste, mais il a été le premier à intervenir au Mali et consacre d’importantes ressources à la lutte contre le terrorisme qui sévit chez ses voisins», a-t-il dit, se demandant combien de temps son pays tiendra-t-il encore s’il n’est pas soutenu dans ses efforts.

Toutefois, ils reconnaissent tous la nécessité d’une coopération sous-régionale et mondiale pour lutter contre le terrorisme, particulièrement en Afrique.

Les débats ont porté sur plusieurs thèmes dont le terrorisme et l’extrémisme violent, l’Afrique et les nouveaux enjeux sécuritaires, les migrations et les défis sécuritaires, la lutte contre le financement du terrorisme, la sécurité et la sûreté maritime en Afrique, ainsi que la cybersécurité et la gouvernance de l’information et de l’espace numérique.

Ce «forum de la maturité» a été organisé par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avec l’appui du ministère français de la Défense et de nombreux autres partenaires.

Placée cette année sous le thème «Défis sécuritaires en Afrique : pour des solutions intégrées», la rencontre a regroupé «plus de 400 participants» dont des acteurs régionaux et internationaux, des autorités politiques et militaires, des experts, des universitaires, des diplomates, des représentants d’organisations internationales et de la société civile.

L’organisation d’un tel forum a été décidé en décembre 2013 à Paris lors d’un sommet France-Afrique sur la lutte contre le terrorisme.

Burkina : Un forum parle de paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Irmine Kinda pour Burkhina 24

Le premier forum international des jeunes sur la culture de la paix s’est tenu ce mercredi 15 novembre 2017 à Ouagadougou et a connu la participation de Michel Kafando, parrain de la présente édition. Ce forum vise à amener les religieux à discuter, revisiter les textes saints, voir ce que ces textes disent de la paix de la différence religieuse, de la cohabitation pacifique malgré la différence religieuse.

L’avènement de ce premier forum est de lIinitiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue inter religieux et inter culturel lancée à Cotonou en mai 2015, de l’historique résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur jeunesse, paix et sécurité, The Burkina Faso Interfaith Youth Network (BFIYN) et de la JEC.

Ils entendent réunir du 15 au 18 novembre 2017, les jeunes participants de diverses religions. Tout en saluant l’action militaire dans la lutte contre le terrorisme grandissant, ils veulent apporter leur touche en étant des sentinelles de dame, paix. Et pour ce faire, le promoteur du Forum, Henri Kaboré, a voulu retenir pour ce premier forum le thème : « Jeunesse engagée dans une culture de la paix par le dialogue interreligieux »

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How can different faiths work together for understanding and harmony?

(. . . suite)

Pour cette première édition 120 participants sont attendus et le coordonnateur a souligné que l’accent sera mis sur la représentation des jeunes venant des confessions religieuses telles l’Islam, le Christianisme, la Religion traditionnelle africaine. Les jeunes auront l’occasion de se rencontrer, échanger, accepter leurs différences et réaliser qu’ils sont tous des créatures de Dieu, appelées à s’aimer et à protéger la vie humaine qui est sacrée.

« La différence constitue une richesse et non un désavantage (…). Sans paix, il n’y a pas de développement (…). Les jeunes sont des acteurs de paix et de développement », a souligné l’initiateur et le coordonnateur du Forum, Henri Kaboré.

Le parrain de ce forum, l’ancien président du Faso Michel Kafando, a salué l’initiative des jeunes. En effet, dit-il, « dans un monde où la jeunesse représente l’essentiel de par son nombre, il faut que cette jeunesse puisse véritablement imprimer sa marque dans la recherche de la paix.

Ce forum est axé essentiellement sur le dialogue interreligieux. Cela veut dire que cette jeunesse est consciente que notre monde est perturbé et comme notre avenir, c’est la jeunesse, elle pense déjà à soulever le problème et à faire en sorte qu’à travers ces différentes réunions, il y ait une prise de conscience générale de façon à ce que par des échanges, on puisse trouver une solution qui rende ce monde beaucoup plus paisible, pacifique. J’ai accepté parrainer ce forum parce que je crois que la jeunesse a un très grand rôle à jouer ».

L’ouverture de ce forum a également connu la présence du député Jacob Ouédraogo, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale et du secrétaire général de la religion for christ pour la religion en Afrique, Dr Francis Kayena. Tous deux co-présidents du forum ont félicité et encouragé les jeunes. Ils ont laissé entendre qu’ils ne ménageraient aucun effort pour les accompagner dans la quête de la paix.

L’Union Africaine et l’ONU signent un mémorandum d’accord pour la consolidation de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’Agence Anadolu

L’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont signé mercredi un mémorandum d’accord pour promouvoir la coopération conjointe dans le renforcement de la paix et de la stabilité en Afrique.

«Le but de la signature du mémorandum d’accord est de fournir un cadre et de renforcer la coopération pour soutenir la consolidation de la paix et soutenir les efforts de paix en Afrique», a déclaré l’UA dans un communiqué publié sur son site web.

Le communiqué considérait le mémorandum d’accord comme une étape concrète vers la mise en œuvre du «cadre commun des Nations Unies et de l’Union africaine pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité».

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Question for this article

What is the United Nations doing for a culture of peace?

Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

(L’article se continue de la gauche.)

Le 19 avril 2017, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et le Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki, ont signé un nouveau cadre pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité.

Selon ses signataires, le mémorandum d’accord «continuera de renforcer la coordination des efforts des Nations Unies et de l’Union africaine et contribuera à un partenariat stratégique plus prévisible dans les domaines de la prévention des conflits, du dialogue politique, de la réconciliation nationale, de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme».

Le mémorandum d’accord a été signé par le commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation panafricaine, l’Algérien Smail Chergui, et le secrétaire général adjoint à la consolidation de la paix de l’ONU, Oscar Fernandez.

Le mémorandum a été signé au siège de la mission permanente de l’Union africaine à New York, en marge de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Mali : Ségou : capitale de la paix et de la réconciliation nationale des régions du centre du Mali

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article par Douba Dembele pour Mali Actu

La commune urbaine de Ségou a abrité les 7, 8 et 9 septembre deux cadres de concertations sur la paix et la cohésion nationale. Des participants venus des cercles de la région de Mopti et de Niono, Macina et Tominian dans la région de Ségou, se sont prêtés pendant 2 jours à la réflexion et à l’identification de solutions durables aux conflits intra et intercommunautaires dans lesdits cercles.


La ville de Ségou (à titre illustratif)

À cette rencontre, ils étaient plus de 140 y prendre part. La rencontre initiée par le Centre pour le dialogue humanitaire, sur financement du royaume des Pays-Bas, a été accompagnée par le ministère de la Réconciliation nationale. À la suite de cette rencontre, une journée d’échanges, d’information et de sensibilisation sur la mission d’appui à la réconciliation et les équipes d’appui s’est tenue le samedi 9 septembre, au même lieu que la précédente session, c’est-à-dire dans la salle de conférence du gouvernorat de Ségou. Les travaux de cette journée ont enregistré la participation d’une quarantaine de délégués venus des 7 cercles de la région de Ségou.

Les délégués, choisis sur la base de leur influence sociale et leur implication dans la gestion des conflits dans leurs cercles, étaient surtout composés de responsables de la société civile. Il s’agit notamment des chefs de villages, leaders religieux, communicateurs traditionnels et journalistes. Organisée par le ministère de la Réconciliation nationale en partenariat avec la mission d’appui à la réconciliation et le Centre pour le dialogue humanitaire, cette rencontre d’une journée était elle aussi accompagnée par le royaume des Pays-Bas.

Cette rencontre à Ségou a réuni de façon spécifique des acteurs venus des communes de Douentza, Tenekou, Mopti, Djenné, Youwarou, Koro, Bankass, Ké-Macina, Niono et Tominian. Aux participants, le chef de la mission du Centre pour le dialogue humanitaire, Hama Amidou Diallo, a situé le cadre de la rencontre. Selon lui, l’étape de Ségou, tout comme celle de Mopti, se situe dans la logique des actions conduites portant sur la promotion du dialogue social au sein des communautés, à travers les rencontres intra et intercommunautaires organisées au niveau des villages, des fractions, des communes, des cercles et dans les chefs-lieux de régions. La finalité devrait être la sauvegarde de la paix sociale et la consolidation du vivre ensemble.

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Question for this article:

Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?

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Quant au chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, il a salué la tenue de cette rencontre à Ségou, tout en affirmant qu’elle vise à renforcer les actions menées par son département dans le cadre de sa stratégie de réconciliation. Il a par ailleurs exhorté chacun des participants à s’invertir pour la promotion de la culture de la paix et de la non-violence. Le gouverneur de la région de Ségou, Georges Togo, qui présidait la rencontre, était tout heureux de voir des communautés du Mali se réunir à Ségou pour se pardonner et construire une paix durable dans leurs localités respectives, sur des valeurs sociétales.

À la fin des travaux, le vendredi 8 septembre, les participants ont élaboré une série de recommandations rentrant dans le cadre du processus de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Il faut préciser que la rencontre de Ségou a surtout regroupé des acteurs des communautés, Bamanan, Peul et dogon des cercles cités plus haut.

Pour ce qui concerne la journée d’échanges, d’information et de sensibilisation, sur la mission d’appui à la décentralisation tenue le samedi 9 septembre, elle intervient après celles tenues dans les régions de Mopti, Tombouctou et Kidal. Pilotée par le ministère de la Réconciliation nationale, la rencontre de Ségou a vu la participation du chef de la mission, Modibo Kadjogué, du chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, colonel Moussa Zabou Maïga, du gouverneur de Ségou, de l’opérateur économique Djadié Bah de Niono, lui-même président du comité de suivi des actions de paix et de réconciliation dans son cercle, et bien d’autres personnalités de la région de Ségou.

Le chef de cabinet du ministère de la Réconciliation était tout ému de présenter aux participants à la rencontre, les missions de son ministère et les objectifs de la mission d’appui à la paix et à la réconciliation nationale. Il a ajouté que c’est conscient du fait que l’Etat, à lui seul, ne peut ramener la paix sans l’implication des communautés à la base, que le département de la Réconciliation nationale a mis en place la mission d’appui à la réconciliation. Pour la meilleure fonctionnalité des objectifs de cette cellule, il a été décidé de créer des équipes régionales d’appui, dans toutes les régions du Mali.

C’est pourquoi, la conclusion de Ségou devrait être la proposition de personnalités morales engagées dans le sens de la cohésion sociale, pour la mise en place de l’équipe régionale de Ségou, composée de 7 membres. Il s’agira pour cette équipe, une fois installée, de s’atteler à des actions de prévention et de gestion des conflits dans tous les cercles de la région.

Avec la tenue de ces deux rencontres à Ségou, on peut dire que Ségou était devenue la capitale du dialogue humanitaire des régions du centre du Mali. Il faut rappeler que la région de Ségou a été touchée par des conflits intra et intercommunautaires, notamment dans les cercles de Macina et de Niono. Aussi, le cercle de Tominian a reçu des personnes déplacées suite à des conflits du même genre dans la région de Mopti.

Centrafrique : un accord de paix conclu à Sant’Egidio

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article par Jules Crétois dans Jeune Afrique

A Rome, les groupes armés centrafricains se sont rassemblés avec des représentants des institutions de la RCA et de la Minusca, pour signer un accord en faveur de la paix. Certains apprécient, d’autres moins…

Tous les groupes armés centrafricains – soit quatorze au total – se sont rassemblés à Rome, à l’initiative de la communauté catholique Sant’Egidio, à l’exception des 3R (« Retour, Réclamation et Réhabilitation »), pour des raisons logistiques. Leurs représentants, arrivés pour la plupart depuis Yaoundé, au Cameroun, discutent depuis le 15 juin, en présence de représentants du gouvernement, de l’Assemblée nationale et de la présidence ainsi que d’un représentant des Nations unies. . . . (continuation ici.


Photo de Saint Egidio
(cliquez sur le photo pour l’élargir)

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Information complementaire de Sant’Egidio

Cet après-midi [20 Juin] a été signé à Rome, à Sant’Egidio, un important « accord politique » qui ouvre la voie à la pacification de la Centrafrique, affligée depuis plusieurs années par une guerre civile et de graves tensions internes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de réfugiés. Le document, qui prévoit un cessez-le-feu immédiat, a été obtenu grâce à la médiation de la Communauté de Sant’Egidio, qui travaille depuis plusieurs années pour la réconciliation du pays, en présence d’observateurs de la communauté internationale, de l’envoyé de l’ONU Parfait Onanga-Anyanga, de l’Union européenne et du gouvernement italien.

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L’accord, signé par les représentants des nombreux groupes politico-militaires présents dans le pays et par les envoyés du président Touadéra – fruit de trois intenses journées (et nuits) de travail – consiste en trois principaux points, qui ont été présentés en conférence de presse par le président de la Communauté de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo. Ils concernent les aspects politique, sécuritaire, économique, humanitaire et social. Dans le premier point, outre le cessez-le-feu sous le contrôle de la communauté internationale, est réaffirmée la volonté de respecter l’intégrité du territoire national, la représentativité et la reconnaissance de tous les groupes politico-militaires pour la reconstruction du pays, le respect des résultats des élections présidentielles et législatives de 2016 et, plus généralement, le travail pour construire « une dynamique de réconciliation ».

Sur le plan de la sécurité, sont garantis la libre circulation des personnes et des biens, le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, tandis qu’au niveau économique, humanitaire et social, est acté l’engagement, entre autres, dans l’œuvre de reconstruction et dans la protection des ONG nationales et internationales présentes dans le pays.

Il s’agit d’une véritable feuille de route pour sortir de la crise, qui sera suivie par un comité conjoint choisi avec l’accord de tous et la participation de la Communauté de Sant’Egidio, laquelle a été remerciée dans le texte de l’accord pour sa précieuse « œuvre de médiation ».

Le fondateur de Sant’Egidio Andrea Riccardi, était également présent lors de la signature, entre les moments d’émotion et le chant, solennel, de l’hymne national. La rencontre de Rome avait été saluée, dimanche dernier pendant l’Angélus, par le pape François qui avait rappelé sa visite historique en Centrafrique en novembre 2015 et encouragé les délégations présentes aux pourparlers à « relancer et à renforcer le processus de paix ».

Togo: Un concours littéraire qui appelle de jeunes africains à la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Togo Top Infos

Du 21 au 25 août prochain, Lomé accueillera les deuxièmes assises africaines de la paix. A l’occasion de cette rencontre, il est organisé un concours littéraire de composition épistolaire qui mettra en compétition des jeunes des 55 pays de l’Afrique.

Ce concours selon les organisateurs a pour objectif d’amener les jeunes à prendre conscience de leur part de responsabilité dans la promotion de la paix en Afrique. Il sera question pour ces jeunes de donner leurs opinions à travers des compositions littéraires personnelles. Pour postuler, chaque jeune doit proposer une composition de 4 à 5 pages, qu’il devra soumettre au Secrétariat Permanent des Premières Assises Africaines de la Paix. Au finish, les 100 meilleures compositions seront primées. Et les prix varient entre 500 000 et 2.000 000 de francs CFA [760 à 3040 euros].


Selon le coordonnateur général du Secrétariat des 1ères Assises Africaines de la Paix, Goupouguini Lamboni, « il revient aux jeunes d’aller à la recherche de la paix dès le bas âge. Les guerres naissent dans l’esprit des gens, c’est dans l’esprit des gens qu’il faut aller les combattre ». C’est ainsi que les organisateurs du concours entendent mener leur lutte pour la paix en Afrique.

Pour plus d’informations sur le concours, aller sur le site www.paap-fapc.org. Les deuxièmes assises africaines de la paix sont placées sous le thème, « les jeunes à la recherche de la paix en Afrique ».

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Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?

La République togolaise abritera les “Deuxièmes Assises Africaines de la Paix”

DESARMAMENT & SECURITE .

Communiqué de presse de la conférence

La République Togolaise abritera du 21 au 25 août 2017, les “Deuxièmes Assises Africaines de la Paix” dont le thème principal est « Les jeunes à la recherche de la paix en Afrique».


L’Afrique est restée confrontée au défi redoutable de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Cependant, les efforts résolus de nos États et de l’Union Africaine pour assurer le redressement socio-économique voire le développement ont continué à être sérieusement minés par le fléau préoccupant des conflits armés sur le continent.

Ce grand événement de la jeunesse africaine sera un Forum privilégié devant lui permettre de débattre de la situation alarmante du continent au 3è millénaire – laquelle situation est essentiellement caractérisée par des crises, des guerres meurtrières, des conflits et des foyers de tension dans toutes les régions du continent – mais aussi et surtout, de proposer des solutions concrètes qui renforceront les incessants efforts déployés par le Mécanisme de Prévention, de Gestion et de Règlement des Conflits de l’Union Africaine.

Ces Assises marqueront la fin de quatre années de recherches consacrées à l’élaboration d’un plan d’action devant porter sur l’éducation à la culture de la paix en Afrique. Cette paix est l’une des préoccupations fondamentales des jeunes africains car, sans celle-ci, aucun développement économique voire social n’est possible.

L’objectif de la rencontre serait d’édifier la paix dans l’esprit des jeunes africains d’aujourd’hui et futurs responsables de demain en favorisant le passage d’une culture de paix fondée sur la tolérance, la justice et l’équité.

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Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?

(. . . suite)

Ces ‘’Deuxièmes Assises Africaines de la Paix’’ qui vont dans le sens de la promotion de la paix, du droit et de la stabilité politique en Afrique et qui réuniront trois cent cinquante jeunes filles et jeunes gens originaires des 55 États du continent africain et non africain verront également la participation des représentants de l’Union Africaine, des agences spécialisées du système des Nations Unies et de plusieurs Organisations Non Gouvernementales régionales et internationales de la jeunesse.

[Note: Les jeunes africains sont invités par la conférence à présenter des compositions littéraires favorisant la paix en Afrique. Voir l’article ici.]

Á l’issue de ces Assises, un document final intitulé Plan d’Action de Lomé dans lequel seront inscrites des actions concrètes en faveur de la paix, sera adopté et soumis à la haute appréciation des chefs d’État et de gouvernement au trente-deuxième Sommet ordinaire de l’Assemblée de l’Union Africaine pour que des solutions pacifiques et durables soient trouvées au douloureux fléau de guerres et de conflits meurtriers qui gangrènent le continent africain.

Pour tout renseignement complémentaire, prière de contacter :

DEUXIÈMES ASSISES AFRICAINES DE LA PAIX

Comité d’Organisation

233, Rue Doufouli **Villa Tsowou Abalo N°77

01 Boîte Postale 4950 Lomé – Togo

Tél : (228) 22.37.07.22 ; 22.35.19.15 ; 90.45.11.42 ; 97.97.39.91 Fax : (228) 22.21.26.37

E-mail : secretariat@paap-fapc.org ; paapgkl@gmail.com ; paapgkl@yahoo.fr

Site web : www.paap-fapc.org

Gambia: La jeunesse africaine appelle à la construction de ponts intergénérationnels

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

100 jeunes leaders venus de 22 pays africains se sont rassemblés en Gambie, à Banjul, la capitale, du 9 au10 mai 2017 pour développer de nouvelles stratégies pour la construction de la paix et la solidarité régionale en Afrique. Cette conférence internationale a été une occasion pour célébrer la contribution de la jeunesse à la transition démocratique en Gambie et réfléchir sur le rôle des mouvements de jeunesse dans la transition et la consolidation de la démocratie sur le continent africain.

La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:

Organisé sous le thème : “Jeunesse, construction de la Paix et Solidarité régionale : leçons tirées de l’Afrique », la conférence a fourni une plateforme pour réfléchir sur les opportunités et les défis relatifs au développement de la jeunesse du continent et trouver un consensus sur la manière de les aborder collectivement. Le forum a été organisé avec l’appui du gouvernement de la Gambie, de l’UNESCO, et du Conseil africain pour le développement de la recherche en sciences sociales (CODESRIA).

Les participants et différents intervenants ont plaidé pour plus d’ouverture et d’interaction entre les générations en Afrique afin de promouvoir la paix et réduire les conflits sur le continent. « Nous devons combler le fossé entre les générations pour prévenir la violence et résoudre les conflits en Afrique » a déclaré M. Ibrahim Ceesay, Directeur exécutif de African Artists Peace Initiative (initiative des artistes africains pour la paix) ; avant d’ajouter « qu’il est important, à ce sujet, de réfléchir sur l’exclusion, les phénomènes migratoires liés à l’environnement politique hostile et sur les ” promesses mutilées” qui constitue un frein au développement ».

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they desereve?

Plusieurs organisations et mouvements de jeunesse ont donné un cachet particulier à cet événement par leur contribution aux discussions et à la production de résultats, dont le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP) mis en place avec le soutien de l’UNESCO, le mouvement Y’en a Marre (du Sénégal), GambiaHasDecided, le Balai Citoyen du Burkina et l’Association de Mouvements d’Étudiants du Malawi. Des leaders panafricains comme le Professeur Abdoulaye Bathily, l’honorable Halifa Salla, membre du parlement gambien et Envoyé Spécial sortant du Secrétaire général de L’ONU pour l’Afrique Centrale ont également participé au forum.

Malgré les mesures qui ont été prises pour mettre les questions des jeunes au cœur de l’agenda de développement et renforcer leur participation au processus de gouvernance, de paix et de développement dans la région, l’engagement social des jeunes reste encore limité par un ensemble de défis et de faiblesses dans les réseaux et interventions existants. Ces défis et faiblesses incluent la participation sans représentation, l’allocation limitée de ressources pour le développement de la jeunesse, la marginalité économique et le déficit de compétences.

Le bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour le sahel sous la direction du Docteur Marèma Thiam Touré Chef SHS a contribué d’une manière effective à l’organisation de cette importante initiative internationale dans le cadre de son agenda pour le développement de la jeunesse et l’éducation civique. En effet, le secteur sciences sociales et humaines du bureau régional de Dakar s’est assigné la mission de doter les jeunes de compétences et de les assister, en toute collaboration avec les secteurs de l’éducation et de la culture pour la promotion de l’innovation sociale et la participation effective au développement de leurs sociétés, pour éradiquer la pauvreté et les inégalités, pour consolider la culture de paix, l’égalité des genres et le dialogue interculturel ; avec une mise à contribution des Sciences et technologies de l’information et de la communication, pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

Afrique: Dans une Monde de Turbulences, des Écrivains Réaffirment leur Rôle d’Éveil et d’Information”

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de l’Agence de Presse Sénégalaise

Des membres de l’Union des écrivains d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine (AAAWU) disent avoir conscience du rôle “d’éveil et d’information” que peut jouer la littérature dans un monde en proie à des turbulences.

“La littérature peut jouer un très grand rôle non seulement de décryptage, mais aussi d’information”, a ainsi déclaré Lamine Kamara, président de l’Association des écrivains de Guinée, à l’ouverture ce lundi, à Dakar, de la rencontre internationale de l’AAAWU.

Ancien ministre guinéen des Affaires étrangères, M. Kamara a souligné la nécessité “d’ouvrir un espace de débats à travers l’écriture, pour que les différents points de vues puissent s’affronter”.

Selon lui, il faut “inviter le lecteur et surtout le grand public à plus de tolérance et d’intercompréhension, ce qui évite à nos populations l’esprit de violence, de haine et d’intolérance”.

“Face à ce monde de turbulences et particulièrement en Afrique, les écrivains ont beaucoup à dire”, renchérit le poète tchadien Samafou Diguilou, président de l’Association des amis de la littérature au Tchad.

“Je viens du Tchad (….), nous vivons une situation très dramatique avec le Boko Haram, un groupe de terroristes qui sévit au Tchad et dans les pays limitrophes tels que le Cameroun, le Mali…. Et l’écrivain tchadien ou africain doit prendre sa plume pour dénoncer cette injustice”, a poursuivi M. Diguilou.

L’écrivain tchadien dit éprouver encore du mal à comprendre la rationalité des membre de ce groupe. “On ne comprend pas pour quelqu’un qui ne vous a rien fait, vous venez, vous le tuer, vous faites exploser des bombes, vous supprimer des vies à des innocentes personnes “, a-t-il fustigé.

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Question pour cet article:

Do the arts create a basis for a culture of peace?, What is, or should be, their role in our movement?

Selon lui, à cause de tels gestes, “l’écrivain, qu’il soit Tchadien, Sénégalais, voire Africain est appelé à intervenir”.

“Nous n’avons pas des armes ou des engins explosifs comme eux, mais nous n’avons que notre plume, et partant de cela, nous pensons que nous pourrions interpeller les grandes organisations internationales comme l’ONU, l’Union africaine pour qu’elles puissent soutenir des actions pareilles des pays concernés”, explique le poète tchadien.

Prenant l’exemple du rôle joué par les premiers poètes africains dans la lutte contre l’esclavage et la colonisation ou la marche vers l’indépendance, le Tchadien Samafou Diguilou estime que l’auteur peut se servir de tous les genres littéraires pour se faire entendre.

Conscient du fait que l’alphabétisme constitue un obstacle à l’accès aux livres dans les pays africains, il propose de privilégier les ouvrages traduits dans les langues locales ou les œuvres interprétées par les artistes.

L’écrivaine sénégalaise Aïssatou Cissé prône, quant à elle, des “lectures de la paix dans ce contexte de turbulences avec des violences verbales et physiques”.

“Chaque matin, quand on se lève, on lit sur internet, ou à travers un journal ou un livre et ce que nous lisons, si ce n’est pas une lecture qui prône la culture de la paix, cela risque de perturber encore plus et de créer la zizanie”, estime-t-elle .

“Les enfants, les adolescents et les adultes qui nous lisent ont besoin de lire des choses positives qui peuvent booster leur créativité. C’est dans la paix que l’on peut créer”, rappelle la conseillère spéciale du Président de la République, Macky Sall.

Le président du club “Poétistes, essayistes et nouvellistes” (PEN), le colonel Moumar Guèye invite “écrivains et journalistes à avoir une plume responsable, à veiller à sauvegarder la cohésion nationale et la paix sociale”.

Senegal: Un séminaire régional sur « Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Abidjan.net

Le bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), en partenariat avec l’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de la Suisse organise, du 12 au 14 juin 2017 à Dakar, un séminaire sur «Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence, et de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel».

Ce séminaire a pour objectif principal d’aider à améliorer la capacité des journalistes et des médias pour mieux contribuer à la prévention de la violence, y compris de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il rassemblera une trentaine de journalistes et d’experts des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

Cette rencontre fait suite aux recommandations de la conférence, organisée par UNOWAS, en partenariat avec l’institut International de la paix (IPI) et le département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Dakar, les 27 et 28 juin 2016, sur le thème : «Investir dans la paix et prévenir la violence en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Conversation autour du Plan d’Action du Secrétaire général des Nations Unies». Elle s’inspire aussi des initiatives existantes de l’UNESCO de promotion de l’éducation au journalisme et d’une culture de la paix.

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