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Culture de la paix : l’ONU sollicite la jeunesse du Gabon

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article du Gabon Review

Consacrée à la prévention et à la résolution des conflits dans la sous-région de l’Afrique centrale, la création d’un réseau de «Jeunes tisserands de la paix» au Gabon, au Tchad et au Cameroun a récemment été présentée au ministre de la Décentralisation Mathias Otounga Ossibadjouo par le chef du Système des Nations-Unies au Gabon.


Dr Stephen Jackson et Mathias Otounga Ossibadjouo, lors d’une précédente rencontre en août 2020. © Min. Décentralisation

La création d’un «Réseau des jeunes tisserands de la paix» était au cœur des récents échanges entre le patron du Système des Nation-Unies au Gabon, le représentant de l’UNESCO et le ministre de la Décentralisation Mathias Otounga Ossibadjouo. L’ONU entend en effet mettre sur pied cette plateforme chargée constituée de «jeunes actifs dans la résolution des conflits au niveau local et même avant que ceux-ci naissent». Aussi, le gouvernement gabonais est-il sollicité pour aider à la matérialisation de ce projet.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Selon Dr Stephen Jackson, il s’agira de trouver 1 800 jeunes issus de trois pays de la sous-région de l’Afrique centrale, dont le Tchad et le Cameroun, âgés entre 18 et 35 ans. «Nous voulons que ce soit des jeunes qui résident sur place, qui parlent les langues de ces pays, donc qui soient à mesure de communiquer, d’expliquer et de présenter certaines choses», précise Vincenzo Fazzino, représentant de l’UNESCO au Gabon.

Dans le cadre de la création de ce réseau, les fonctionnaires de l’ONU au Gabon indiquent que les jeunes qui seront identifiés dans les trois pays seront formés aux techniques de prévention et de résolution des conflits. Ces derniers seront également équipés en moyens de communication, notamment pour leur permettre de communiquer entre eux.

À terme, ce projet devrait permettre d’appuyer le Réseau de résolution des conflits à travers un mécanisme d’alerte précoce au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Le projet durera 2 ans, dont les 3 à 6 premiers mois seront consacrés à la formation des membres du réseau.

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Burkina Faso: Région du Centre : 96 heures d’activités pour favoriser la culture de la paix

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par E.K. Samboé dans Le Faso

« Culture de la paix, prévention et gestion des crises ; gages d’une cohésion social durable ». Tel est le thème de la 3e édition des « 96 heures de la région du Centre », lancées ce 1er octobre 2020 à Ouagadougou par un panel.

C’est parti pour les activités de la 3e édition des 96 heures de la région du Centre. C’est par un panel organisé au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) que les festivités ont été lancées. Une occasion pour les participants de se pencher sur les enjeux de l’heure, notamment la paix, la prévention et la gestion des crises, la cohésion sociale, etc.

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Question related to this article.

The culture of peace at a regional level, Does it have advantages compared to a city level?

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Pour le gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo « les 96 heures entendent instaurer une période de réflexion et d’actions autour des voies et moyens pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région du Centre ».

Les panélistes constitués d’historiens, d’anthropologues et d’acteurs de la société civile ont, au cours des échanges, proposé des solutions pour renforcer la cohésion sociale. Pour le gouverneur, « en traitant de la cohésion sociale, ce panel nous édifiera sur la nécessité de nous unir pour former un ensemble utile, en vue de lutter contre ces fléaux qui entravent la quiétude des populations et le développement harmonieux de notre région ».

Au sortir du panel, le gouverneur attend des participants qu’ils travaillent pour un climat social apaisé, afin de contribuer au développement économique et social de la région du Centre. Mais aussi, qu’ils soient des ambassadeurs de la cohésion sociale auprès des différentes couches de la population.

Diffa, Niger : Lancement de campagne de sensibilisation pour le renforcement de la participation des femmes et des jeunes dans le dialogue intercommunautaire

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Mato Adamou dans News a Niamey

Le mardi 29 Septembre 2020 a eu lieu une cérémonie de lancement de la campagne de sensibilisation pour le renforcement de la participation des femmes et des jeunes dans les différents cadres de dialogue intercommunautaire et la facilitation de la prise en compte de leurs besoins spécifiques. Cette cérémonie s’est déroulée dans la salle de réunions du Gouvernorat sous la présidence du Gouverneur de la région M. Issa Lemine.

L’on notait à cette occasion la présence du préfet de Diffa, de la Cheffe de Base OXFAM Diffa, du responsable du Sous-Bureau FAO, du Chef de Canton de la Koumadougou, des représentants des Communes de N’Gourti, de N’Guigmi, de Kablewa, de Toumour, de Gueskérou et de Bosso. Organisée par l’ONG OXFAM, cette cérémonie vise à mettre en place une approche holistique qui soutient le triptyque Urgence-Développement-Consolidation de la Paix.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Dans son discours à cette occasion, la cheffe de Base OXFAM a d’abord remercié les participants pour leur participation massive à cette cérémonie avant de situer l’objectif de cette activité. Il s’agit selon Hadjia Gouya Mahamane Delley, de sensibiliser les communautés sur l’importance de la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des jeunes dans les instances décisionnelles communautaires. Il s’agit aussi sensibiliser ces communautés sur le rôle des femmes et des jeunes dans la culture de la paix, la cohésion sociale, la coexistence pacifique et la gestion non violente des conflits. La cheffe de Base OXFAM Diffa a aussi noté la faisabilité de présenter un plaidoyer auprès des leaders pour une meilleure représentativité des femmes et des jeunes dans les programmes communautaire. Elle a enfin insisté sur le rôle important des femmes dans la gestion des conflits liés à la transhumance.

Procédant au lancement de cette campagne, le Gouverneur de Diffa a tout d’abord salué l’initiative d’impliquer les femmes et les jeunes dans les différents systèmes de prise de décision au sein des communautés. M Issa Lemine a ensuite souligné que la problématique du développement local est à la confluence de la bonne gouvernance. Elle constitue un enjeu pour les pouvoirs publics, les collectivités territoriales et les communautés locales. Pour le gouverneur de la région de Diffa, ce démarche s’inscrit dans le cadre de l’analyse participative et approfondie des déterminants de conflits et facteurs de la paix pour le renforcement des cadres de concertation régionaux et locaux, en vue de faciliter l’accès apaisé aux ressources naturelles et notamment pastorales pour une contribution à la consolidation de la paix.

République Démocratique du Congo: La Fondation de la Paix Mondiale célèbre la Journée internationale de la paix.

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Envoyé à CPNN par John Mukhuta Muhiana

Voici une photo de notre célébration de la Journée internationale de la paix, accompagnée d’extraits du rapport décennal de notre Fondation pour 2010-2020.

La Fondation de la Paix Mondiale est une association sans but lucratif créée et œuvrant en République Démocratique du Congo. Son champ d’activités étant toute la population du monde en général et celle de la RD Congo en particulier. La FPM a pour objectif majeur la restauration de la culture de la Paix   à travers les enseignements ou séminaires qu’elle organise pour ainsi transmettre les messages de la Paix.

La vision sur la création de la Fondation de la Paix   Mondiale fut née en 1999 par Monsieur John Mukhuta Muhiana vivant les événements malheureux et massacreurs en République Démocratique du Congo son pays d’origine, en Afrique son continent et dans le monde entier sa planète terre non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan spirituel.

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What has happened this year (2020) for the International Day of Peace?

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Notre organisation a continué à la promotion de la culture de la Paix   avec les acteurs de la société civile en respectant les normes du respect de la promotion de la Paix.

En ce qui concern education pour la paix, nous travaillons avec 55 écoles pour promouvoir l’éducation à la Paix en partenariat avec le projet Living Peace International.

En ce qui concern participation démocratique, nous accompagnons les populations afin qu’elles s’approprient les valeurs démocratiques, la tolérance, la non-violence, la participation à la gestion de la chose publique, la transparence et la redevabilité, la solidarité entre les citoyens.

Nous conscientisons les populations au règlement pacifique des conflits, à la cohabitation pacifique, au respect du genre et à la protection des vulnérable (femmes, enfants, vieillards, handicaps).

2010 à 2020 la Fondation a exécuté beaucoup d’activités; nous remercions le gouverneur de la province ainsi que le président de l’assemblée provinciale du Lualaba qui nous accompagne toujours.
Médias utilisés : WANGU RTV, MIKUBA, AMANI, TOP LUALABA, YALISANO, RCL, PALMIER, RTMA, NATURE…

Notre Fondation a organisé beaucoup d’activités : la Journée Internationale de la Paix, la Journée de la Non-violence, la Journée de la mort de Ghandi . . .

Nous avons aussi résolu des conflits coutumiers  et dans les différentes familles.

Afrique centrale: Vidéo conférence pour la Journée internationale de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la paix, célébrée cette année sous le thème « Façonner la paix ensemble », la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca) et le Bureau Afrique centrale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), ont organisé, le 21 septembre 2020, une vidéo conférence dédiée aux questions de paix et sécurité.

La rencontre qui a réuni une soixantaine de participants, notamment des experts de l’ONU, de la CEEAC, la Société civile ainsi que des Chercheurs, pendant près de 4h de temps, a permis d’échanger sur plusieurs thèmes parmi lesquels les enjeux des appels à cesser le feu, la diplomatie préventive, l’engagement de la société civile pour la culture de la paix, la responsabilité sociétale des journalistes dans la promotion de la culture de la paix et bien d’autres.

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What has happened this year (2020) for the International Day of Peace?

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Au cours de cette rencontre de haut niveau, en présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Chef de l’UNOCA, du Président de la CEEAC, du Représentant sous-régional de l’UNESCO, le PAYNCOP Gabon a invité les différentes organisations à renforcer les capacités des acteurs locaux dans la sensibilisation, la diplomatie préventive, la médiation et la résolution pacifique des crises et conflits.

Pour Jerry Bibang, son Coordonnateur National, “il convient d’impliquer les jeunes à tous les niveaux du processus de paix, notamment dans la sensibilisation, la prévention, la médiation ainsi que les opérations post-conflits, conformément à la RÉSOLUTION 2250 (Jeunes, paix et sécurité) de l’ONU.”

“Pour que ces derniers puissent participer efficacement, il faudrait d’abord les former, les outiller, renforcer leurs capacités” a-t-il expliqué. “La pandémie actuelle du Covid19 montre suffisamment que les acteurs internationaux ne suffisent plus pour les opérations de paix, car leurs déplacements sont strictement limités à cause de la maladie. Il faut donc impliquer les acteurs locaux, notamment les jeunes qui constituent un dividende démographique stratégique pour la culture de la paix en Afrique,” a-t-il ajouté avant d’inviter les différents acteurs à soutenir les initiatives des jeunes dans le cadre de la promotion de la culture de la paix.

Gabon: Le Payncop et l’Unesco en Soutien aux Personnes Vivants avec un Handicap

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial à CPNN de Jerry Bibang

Dans le cadre de ces activités relatives à la pandémie du Covid19, la Coordination nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a lancé, le mardi 15 septembre 2020, le projet d’appui aux personnes vivants avec un handicap.

L’initiative qui bénéficie de l’appui de l’UNESCO et la Commission Nationale pour l’UNESCO vient en appui aux actions des autorités publiques. Le projet est constitué de trois composantes notamment une campagne de sensibilisation sur les gestes barrières, la distribution de bavettes et gels hydro alcooliques et la mise à disposition de denrées alimentaires.

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Question for this article

How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

Selon Jerry Bibang, le Coordonnateur national du PAYNCoP Gabon, « le projet concerne 4 associations dont l’Organisation des Personnes Handicapées (OPH), l’Association Nationale des Aveugles et Amblyope du Gabon (ANAAG), l’Association des Devenus Sourds (ANDES) et l’ONG Bagniamessebe. Il impactera au total 50 familles gabonaises, soit environ 200 personnes »  

Pour la Commission nationale pour l’UNESCO, « ce projet participe à la mise en œuvre des stratégies de résilience prônées par le Gouvernement gabonais et l’UNESCO, en cette période de crise sanitaire mondiale, marquée par la pandémie du Covid19 » a expliqué Philippe MEMENE M’EYI, son Secrétaire Général adjoint.

Le projet d’appui urgent aux personnes vivants ave un handicap fait suite à d’autres actions menées par le PAYNCoP Gabon depuis l’apparition de la maladie. Il s’agit, entre autres, de la campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux, en partenariat avec le Conseil National de la Jeunesse ; la participation à la vidéo de sensibilisation sur les fakes news autour de la Covid19, réalisée par l’UNESCO ; la mise en place des points de lavage des mains dans les quartiers de Libreville, en partenariat avec l’ONG Ingénéieurs sans frontières et le Laboratoire Citoyen du nouveau monde ; la réalisation de deux bandes dessinées, dédiées à la sensibilisation des jeunes sur le Covid19.

Burkina Faso : La 5e édition de Sotigui Awards se penche sur la contribution des femmes cinéastes à la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article par Judith Sanou dans Le Faso

Du 12 au 14 novembre 2020 se tiendra la 5e édition des Sotigui Awards, à Ouagadougou. Les organisateurs de cet évènement, à savoir l’Académie des Sotigui, en partenariat avec le FESPACO, étaient face à la presse le samedi 5 septembre 2020, pour annoncer les couleurs de ce cadre de valorisation du métier d’acteur de cinéma. [FESPACO est le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou]. 


Les participants à la conférence de presse

Lancée en 2015, Sotigui Awards est une initiative de l’Académie des Sotigui, des Arts cinématographiques africaines et de la diaspora, en partenariat avec le FESPACO. Cet évènement a pour but de contribuer à la reconnaissance et à la valorisation du métier des acteurs et comédiens d’Afrique. La 5e édition se tient sous le thème « Culture de la paix : Quelle contribution des femmes du cinéma et de l’audiovisuel ? ».

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Question pour cet article:

Film festivals that promote a culture of peace, Do you know of others?

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Lors de ce soulèvement et à votre avis, quels effets ont eu les formations que vous avez dispensées durant ces dernières années ?

Selon le président de l’Académie des Sotigui, Kévin Evrard Moné, ce thème se justifie par le constat que les femmes du 7e art continuent d’apporter leur pierre à l’édifice face aux adversités dues aux attaques terroristes, à la crise de la Covid-19 et à toutes les formes de violences que vivent les femmes.

L’édition de 2020, qui se tiendra du 12 au 14 novembre, présente seize catégories en compétition et quelques innovations. Il s’agit de l’ouverture du « Sotigui du public » à quasiment toutes les catégories, qui sera désormais appelé « Sotigui du public africain » ; la fixation d’une contribution de participation à la cérémonie de récompense qui s’élève à 20 000 F CFA ; et l’organisation d’un « After Sotigui » avec les stars du cinéma en partenariat avec Bravia Hôtel.

Une quarantaine d’acteurs et comédiens d’Afrique ont été nominés à cette édition. A en croire Akoubou François Adianaga, commissaire chargé de la sélection, le mode de nomination des acteurs et comédiens repose sur plusieurs critères : la crédibilité de l’acteur dans le rôle qu’il interprète, la capacité et la qualité de conversation de l’acteur et la qualité du jeu d’acteur.

En attendant la cérémonie de récompense, les participants auront droit à des projections de films, une table ronde sur le thème de l’édition, des séances pratiques de formation en jeu d’acteurs, un panel sur la piraterie organisé par Canal+. Toutes ces activités se dérouleront dans le respect des mesures barrières en cette période de Covid-19, a rassuré Gustave Sorgho, commissaire chargé des relations extérieures.

Pour cette édition, un hommage particulier sera rendu à l’acteur-comédien de cinéma Chadwick Boseman [dont les rôles à Hollywood incluaient Jackie Robinson et James Brown], décédé le 28 août dernier à Los Angeles. A retenir que le concept « Hashtag habillons-nous africains » sera mis en avant au cours de cette édition, une manière de mettre en valeur la culture africaine sous toutes ses formes.

ECOSOCC/Maroc : Lancement de la e-caravane de la paix, événement phare du Mois de l’Amnistie en Afrique

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article par Hicham Alaoui en MSN

La e-Caravane de la paix, un événement phare du « Mois de l’Amnistie en Afrique 2020 », a été lancée ce mardi à partir de Rabat, capitale du Maroc, pour sillonner tous les pays africains, avec comme objectifs de véhiculer les valeurs de paix, de tolérance, de solidarité et d’intégration panafricaine.

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Initiée par l’Association marocaine Clé de la paix pour le Développement et la solidarité, le Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC-UA) et du chapitre national marocain de l’ECOSOCC-UA, cette caravane virtuelle s’inscrit également dans le cadre du thème de l’UA pour cette année à savoir « Faire taire les armes : Créer les conditions propices au développement de l’Afrique ».

Le silence des armes sur le continent, un vœu pieu des populations de l’hémisphère africain, est un long processus qui requiert un engagement très fort pour mettre en œuvre les politiques, les cadres d’action et les instruments de l’Union africaine.

En effet, la prolifération des armes légères et de petit calibre est clairement liée aux conflits violents qui continuent de compromettre la paix et le développement en Afrique. Cette situation laisse le continent très vulnérable, ces armes causant d’énormes destructions et faisant de nombreuses victimes.

En Afrique, la dynamique des conflits et les tendances actuelles du trafic d’armes changent en raison du caractère évolutif et de la diversité des acteurs, comme les pirates, les terroristes et les organisations criminelles. C’est dire que les défis existants persistent tout en devenant plus complexes.

Certes, la vision 2063 de l’UA plaide pour un partenariat solide pour asseoir des synergies et une coordination efficace entre les diverses initiatives en vue de réduire les conflits armés en Afrique. C’est pour sensibiliser à l’importance de ce thème de l’année de l’UA, que la e-Caravane de la paix, en tant qu’initiative de la société civile, s’est mobilisée en bâton de pèlerin pour consacrer la culture de la paix, de la solidarité et du vivre ensemble, pour bâtir un continent sans conflits et où les conditions d’une vie décente sont garanties.

Il n’en demeure pas moins vrai que face à la dynamique actuelle des conflits et aux nouvelles tendances du commerce des armes, un partenariat fort avec la société civile est hautement crucial. À ce stade critique, il est important de souligner le rôle qu’elle peut jouer pour mettre un terme aux conflits, promouvoir la paix et sensibiliser les communautés locales.

Lutter contre le commerce illicite des armes, la déstabilisation et l’usage abusif des armes légères et de petit calibre en Afrique, entreprendre des campagnes de sensibilisation à travers les médias traditionnels et sociaux dans les États membres de l’UA, créer un climat propice à la participation des organisations de la société civile aux processus de paix en Afrique et établir un partenariat solide entre les gouvernements et l’ECOSOCC sur les questions liées à la paix et sécurité en Afrique, autant de missions que la e-Caravane se propose de remplir en ce septembre, mois de l’Amnistie en Afrique.

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Question for this article:

Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

Selon le vice-président de l’ECOSOCC pour la région de l’Afrique du Nord, Khalid Boudali, la e-Caravane de la paix est un événement solidaire visant à « rallier toutes les parties prenantes afin de participer à l’action humanitaire pour contribuer à instaurer la paix et la sécurité sur le continent et affranchir l’Afrique du joug des conflits armés ». Pour lui, la e-Caravane constitue un jalon dans les efforts consentis pour une Afrique sans conflits ni guerres.

Elle est également conçue pour accompagner les efforts en cours des différents acteurs et en même temps faire le point sur les progrès accomplis, jusqu’à présent, dans l’objectif de renforcer la paix et la sécurité en Afrique, a soutenu M. Boudali, qui préside aux destinées de l’Association internationale Clé de la Paix pour le Développement et la Solidarité. « Il faut s’attaquer aux facteurs sociaux, économiques et politiques qui motivent les groupes et les communautés à acquérir ces armes. Il est indéniable que les efforts menés pour désarmer les communautés doivent tenir compte des préoccupations liées à la sécurité et au développement et leur offrir d’autres alternatives que la criminalité et d’autres activités illicites », a-t-il dit.

En tant qu’outil de prévention des conflits, l’Architecture africaine de paix et de sécurité, et tous ses instruments de soutien, semble très efficace. Il est toutefois important que l’Union africaine poursuive ses efforts afin d’assurer que la mise en œuvre du Programme 2063, lancé pour construire un continent prospère doté d’une bonne gouvernance, respectant les droits de l’homme et encourageant la participation populaire et le développement, demeure au centre de ses efforts.

Il convient de signaler que la e-Caravane se déroulera sur une plateforme virtuelle dans tous les États membres de l’Union Africaine au cours du mois de septembre.

Les actions de sensibilisation et les débats seront engagés chaque semaine au niveau national, en coopération avec la plateforme nationale des organisations de la société civile avec une série de webinaires pour présenter les résultats et les recommandations formulées dans chacune des cinq régions du Continent.

Le point culminant de la e-Caravane sera la tenue, le 30 septembre 2020, d’un e-symposium sur les politiques publiques, un événement durant lequel seront présentés le rapport global des activités et les recommandations adoptées lors des différentes activités menées aux niveaux national et régional.

L’initiative de la tenue de la e-Caravane a été dictée par la conjoncture actuelle marquée par la propagation de la pandémie de la Covid-19 et les conséquences qui en découlent, notamment la fermeture des frontières aériennes, terrestres et maritimes.

En fait, une Caravane de la paix, de la solidarité et de l’intégration panafricaine, que comptait organiser l’Association marocaine Clé de la paix pour le Développement et la Solidarité, et allait sillonner 12 pays africains, était sur le point de se concrétiser. Mais, ce cas de force majeure qu’est le coronavirus a été à l’origine d’un transfert d’un monde réel à un monde virtuel. Ainsi, le voyage par voie terrestre de cette Caravane s’est converti en un e-voyage.

Yamoussoukro, Côte d’Ivoire: réunis à la fondation, les chefs missionnés par Toungara

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par T.K.Emile en Koaci

La fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, a abrité ce samedi 29 août comme constaté sur place par KOACI, une grande rencontre entre le Médiateur de la République et la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire.


Des chefs traditionnels à la fondation samedi à Yamoussoukro (ph KOACI) 

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How should elections be organized in a true democracy?

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Cette rencontre qui a vu la participation effective du Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels, Sa Majesté Amon Désiré Tanoe, du Ministre d’État, ministre auprès du Président de la République, chargé des Relations avec les Institutions, Gilbert Kafana Koné, était placée sous le thème “les mécanismes d’instauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire.”

Le Médiateur de la République, Adama Toungara, a dit mettre les Rois et Chefs traditionnels du pays en mission au cœur de la culture de la paix, gage d’une stabilité durable et d’un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire. « Je reste convaincu que c’est avec l’implication de tous, membres du gouvernement, chefs traditionnels, leaders politiques, guides religieux et société civile, que nous parviendrons à forger et maintenir durablement l’image de fraternité, de solidarité, d’union et de paix.» a fait savoir le médiateur.

Environ 200 chefs, venus de 108 départements de la Côte d’Ivoire, ont pris part à la rencontre de Yamoussoukro ce samedi. Le Médiateur de la République et le Pésident de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels, ont appelé les chefs traditionnels, garants des us et coutumes, à être des messagers de Paix et de cohésion sociale dans leurs différents villages, cantons et royaumes en cette année électorale. Ils ont pour conclure invité les acteurs politiques au bon ton et à éviter tout agissement susceptible de porter atteinte à la paix et à l’unité de la Nation.

Burkina : Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Le Faso

Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) a tenu son deuxième congrès ordinaire, les 29 et 30 août 2020 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre qui a réuni les membres des bureaux des 13 régions et les points focaux des 45 provinces du Burkina Faso, s’est tenue sous le thème : « Année électorale au Burkina Faso : quelle contribution pour une élection libre et transparente, gage de paix et de cohésion sociale ? ». La cérémonie des travaux qui a eu lieu le samedi 29 août 2020, a été patronnée par le chef de canton des bobos mandarès.

Les élections couplées du 22 novembre 2020 cristallisent tous les débats tant sur le plan national que sous régional. Elles constituent un enjeu majeur pour la consolidation de la démocratie et la cohésion sociale.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Pour le président du Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP), Samuel Kalkoumdo, ces élections se tiennent dans les conditions extrêmement difficiles, en ce sens qu’il y a plus d’un million de déplacés internes et l’insécurité qui subsiste et rend des localités inaccessibles. « Dans cette condition, comment réussir des élections libres, transparentes et acceptées de tous pour éviter une fracture sociale ? », s’est-il interrogé.

C’est dans ce contexte que le MPAP s’est engagé dans la quête de la cohésion sociale, de la paix et du vivre ensemble à travers son congrès tenu dans la ville de Sya. Pour le président du MPAP, c’est ce qui a motivé le choix du thème de réflexion qui va permettre aux congressistes, de retourner chez eux aguerris et éclairés pour être de véritables vecteurs de paix dans leurs localités respectives.

« Le choix de ce thème est un impératif. Dans un tel contexte, il faut que le pays soit uni. Nous devons prôner la cohésion sociale pour pouvoir espérer construire un avenir radieux. Toutes les 45 provinces sont représentées à ce congrès. Et durant les deux jours de travaux, les congressistes seront formés et pétris d’expériences », a-t-laissé entendre.

A l’en croire, les participants auront droit à plusieurs communications dont un qui porte sur le processus électoral. « Nous sommes convaincus que si les gens comprennent comment le processus se passe, ils seront moins poussés à affirmer gratuitement qu’il y a eu fraude. Les participants seront par la suite formés en leader associatif, afin de pouvoir aller passer un message de paix auprès de la population », explique le président du MPAP. Avant d’appeler les Burkinabè à cultiver la paix autour d’eux, en œuvrant pour des élections libres et transparentes acceptées de tous.