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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Canada: Forum social mondial : un succès malgré la faible participation

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Métro

On en attendait 50 000, ce sont plutôt 35 000 personnes qui ont participé au Forum social mondial (FSM) 2016, qui a pris fin dimanche à Montréal. Les organisateurs estiment tout de même que l’événement est un succès. D’après la co-coordonnatrice Carminda Mac Lorin, le fait que les demandes de visas de centaines d’invités internationaux aient été refusés ou aient tardé à être traitées a sans doute contribué à ce que l’achalandage, qui avait atteint 60 000 personnes en 2013 à Tunis et 155 000 à Porto Alegre en 2005, soit moindre que lors des éditions précédentes.

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À peine une centaine de personnes ont assisté au spectacle de clôture du Forum social mondial, dimanche au parc Jarry. Photo par Mario Beauregard/Métro

«Ces refus ont finalement été positifs, parce qu’ils ont permis de mettre sur la place publique un sujet dont on ne parle pas assez, soit les problèmes de mobilité internationale, la fermeture des frontière, la question des réfugiés», a commenté Mme Mac Lorin, qui sortait dimanche d’une réunion de bilan avec le conseil international du FSM.

Les organisateurs sont par ailleurs fiers de la diversité des pays représentés par les participants, soit 125, et de la variété des thématiques abordées dans le cadre du forum. «Les gens qui se sont impliqués lors du forum ont mis de l’avant des initiatives qu’ils vont mettre en œuvre, que ce soit par rapport à la condition féminine, les droits des autochtones, la démilitarisation ou la lutte contre les violations des droits par les compagnies minières», a exprimé Mme Mac Lorin. Au cours de la semaine, environ 70 plans d’actions concrètes ont été adoptés et seront rendus publics lundi.

«On a pu voir qu’il y a des solutions collectives concrètes à des problématiques mondiales. J’ai pu bâtir des liens qui vont donner quelque chose.» – Ramiro Lopez, activiste colombien

Mme Mac Lorin se félicite aussi de la forte contribution des jeunes à l’événement, ce qui a aussi impressionné Raymonde Maisonneuve, une participante membre de la congrégation religieuse des Sœurs de Sainte-Croix. «C’était beaucoup géré et présenté par des jeunes. C’est formidable. C’est l’avenir», s’est réjouie Mme Maisonneuve, qui assistait hier au spectacle de clôture du FSM au parc Jarry.

Il manquait d’ambiance dans le parc dimanche, alors qu’à peine une centaine de personnes assistaient au spectacle. Selon quelques participants qui étaient sur place, c’était à l’image du reste de la semaine. «Je m’attendais à des foules immenses, à la marche par exemple, mais ça n’a pas été le cas. De plus, les différentes activités étaient très éparpillées», a souligné Marie Guerda Saint-Fort, une citoyenne d’Haïti.

Plusieurs participants étaient toutefois satisfaits des échanges d’idées auxquels le FSM a donné lieu. «Les problématiques qui touchent toute la planète, comme l’extraction minière et pétrolière et la sécurité alimentaire, on les a abordées», a affirmé Ramiro Lopez, un activiste venu à ses frais de Colombie.

Dans le même ordre d’idées, le conseil international du FSM est convaincu qu’un tel espace de convergence est toujours nécessaire et qu’il sera de retour prochainement dans un autre coin du monde.

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Rennes, France : 210 000 habitants vers l’autosuffisance alimentaire !

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de Positivr

L’autosuffisance alimentaire n’est pas une utopie, c’est un objectif réaliste et nécessaire ! Après Albi, une deuxième grande ville française en a d’ailleurs pris conscience et s’est lancée dans un ambitieux programme de transition citoyenne et écologique. Gros plan sur une initiative exemplaire !

Rennes
Video de Autosuffisance Alimentaire de Albi

Cette ville qui emboite le pas à Albi, c’est Rennes. Pour ne jamais manquer de rien, soutenir la vie économique locale et garantir une nourriture saine et non polluante à ses enfants, la collectivité a voté le 27 juin dernier une délibération qui, mine de rien, pourrait changer la vie de ses 210 000 habitants ! [Note de l’éditeur: Pour la présentation et le vote sur cette question, voir le point 101 de M. Theurier dans l’ordre du jour de la délibération. Le texte de sa présentation est disponible ici]

Pour atteindre l’autonomie alimentaire, la municipalité dispose d’un espace de production agricole de proximité estimé à 30 000 hectares. Mais la surface ne fait pas tout.

Les élus ont en effet décidé de mettre le paquet sur le bio, sur l’agriculture urbaine, l’agro-écologie, la permaculture, les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), les circuits-courts, l’éducation à l’alimentation saine… et sur la collaboration de tous les habitants !

En effet, l’autosuffisance alimentaire n’est possible qu’avec une participation massive des citoyens. Ceux-ci seront donc invités et encouragés à être des consommateurs éclairés… mais aussi à devenir eux-mêmes des producteurs consciencieux !

Le programme est d’ailleurs soutenu par les Incroyables comestibles de Rennes dont l’ambition est la reconquête, par les habitants, des zones urbaines. Objectif : que chacun se mette à faire pousser des fruits et légumes bio partout où c’est possible pour une redistribution gratuite et collective de la production !

Manger bien et ne jamais manquer de rien tout en respectant la planète… Certaines décisions simples et concrètes prises dans l’anonymat des conseils municipaux de Province valent bien certaines conférences internationales !

Voici, en vidéo, la délibération qui pourrait tout changer (le ton est très sérieux… mais c’est parce que le sujet l’est aussi !)

« Penser global, agir local » : la célèbre expression de Jacques Ellul prend ici tout son sens. Le changement viendra du bas, ou ne viendra pas. Albi et Rennes montrent l’exemple. On en parle à nos maires ?

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La ville de Montréal à l’heure du 12ème Forum Social Mondial

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Hassan EL AMRI pour Agence Marocaine de Presse

Après la capitale tunisienne Tunis, en mars 2015, la ville canadienne de Montréal accueille, du 9 au 14 août, la 12ème édition du Forum Social Mondial (FSM), avec à la clé une programmation très diversifiée, composée de plus de 1.300 activités présentées dans le cadre de ce rassemblement altermondialiste.

forum social
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Organisé sous le signe “Un autre monde est nécessaire. Ensemble, il devient possible !”, le FSM de Montréal marquera l’histoire cette année comme étant le premier événement de ce genre à se tenir dans un pays dit de l’hémisphère Nord, puisque depuis sa création à Porto Alegre, au Brésil, en 2001, le Forum s’est tenu exclusivement dans des pays du Sud (Amérique latine, Asie et Afrique).

Malgré seulement 15.000 personnes inscrites quelques heures seulement avant le début de ce conclave, les organisateurs de cette édition montréalaise se disent optimistes d’atteindre leur but de 50.000 participants issus de 120 pays, qui tenteront en tant qu’acteurs du changement d’aller au-delà des clivages Nord-Sud, pour échanger les idées, faire connaître leurs revendications, initiatives et projets d’action et donner naissance ainsi à une dynamique positive de changement : Penser globalement et agir localement.

Néanmoins, le comité d’organisation a tenu à exprimer son mécontentement après que les services canadiens de l’immigration aient refusé de délivrer des visas d’entrée au Canada à des centaines de participants et d’invités pour divers motifs, ajoutant que ce refus touche plus particulièrement des pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Asie, auquel s’ajoute l’incapacité pour d’autres de se déplacer pour des considérations financières, surtout avec la cherté qui caractérise la métropole en pleine saison estivale.

Malgré ces embûches, ledit comité ne perd pas espoir et insiste à faire de ce FSM 2016 un espace ouvert de rencontres pour approfondir la réflexion et le débat d’idées, formuler des propositions et échanger en toute liberté des expériences, en vue d’aboutir à des actions efficientes de la part des acteurs et des mouvements de la société civile qui s’opposent au néolibéralisme et à toute forme d’impérialisme, pour bâtir une société planétaire solidaire et et égalitaire.

Dans ce sens, des membres du comité ont affirmé, lors d’une conférence de presse tenue lundi, que le FSM de Montréal vise à favoriser la convergence des solutions et des énergies afin de construire une mondialisation plus solidaire et citoyenne, et à transformer la métropole canadienne durant ces quelques jours en un lieu de rencontres des mouvements sociaux, de libre-expression d’alternatives, d’échanges citoyens, d’événements artistiques et d’engagements concrets.

Le FSM 2016 ambitionne aussi, selon eux, d’être un espace pour le développement de réseaux d’actions qui favorisent l’économie sociale, la solidarité internationale, la justice sociale et environnementale, la démocratie participative et la reconnaissance de l’égale dignité et toutes et tous.

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World Social Forums, Advancing the Global Movement for a Culture of Peace?

(. . . suite)

Dans ce sens, les divers sites et lieux qui abriteront les différentes activités du Forum permettront aux participants locaux et étrangers d’engager un véritable débat de société inclusif et mobilisateur sur les propositions pour le monde de demain, où le mot d’ordre sera le changement basé sur l’engagement citoyen, pluriel et positif, qui donne vie aux initiatives et solutions des acteurs sociaux.

Cette grand-messe montréalaise débutera mardi après-midi avec une grande marche altermondialiste festive dans le centre-ville de la métropole pour la mobilisation autour d’enjeux sociaux qui touchent tous les citoyens de la planète, et la célébration du rapprochement et de la solidarité entre les peuples, alors que la fin de semaine sera marquée par des présentations de solutions concrètes inscrites dans des projets à court ou long termes.

Lors de ce conclave, 13 grandes thématiques ont été aussi retenues après un processus de travail collaboratif et auront pour objectif de permettre aux participants de mieux identifier les enjeux qui les intéressent et leur tiennent à coeur.

Ainsi, ils auront à débattre, entre autres, des “alternatives économiques, sociales et solidaires face à la crise capitaliste”, de la “démocratisation de la connaissance et droit à la communication”, de la “culture de la paix et lutte pour la justice et la démilitarisation”, de la “défense des droits de la nature et justice environnementale”, des “migrations et citoyenneté sans frontières”, de “démocratie, mouvements sociaux et citoyens” et de “lutte contre la dictature de la finance et le partage des ressources”.

Ils discuteront également du “monde du travail face au néolibéralisme”, des “expressions culturelles, artistiques et philosophiques pour un autre monde possible”, des “luttes globales et solidarité internationale”, des “droits humains et sociaux, dignité et luttes contre les inégalités” et des “luttes contre le racisme, la xénophobie, le patriarcat et les fondamentalismes”.

Par ailleurs, le FSM 2016 sera ponctué par 22 grandes conférences qui auront pour finalité de sensibiliser les participants aux défis actuels et de stimuler l’engagement citoyen sur des thèmes aussi variés tels que les changements climatiques, les inégalités socio-économiques, le racisme et les discriminations, l’impact de la finance internationale, les luttes autochtones, syndicales et féministes, l’éducation et la place des jeunes.

Après l’Amérique latine, l’Asie et l’Afrique, les participants attendus au Canada à l’occasion de la 12ème édition du FSM, qui se veut le contrepoids du Forum économique mondial qui se tient annuellement à Davos en Suisse, tenteront non seulement de dénoncer la mondialisation économique et le modèle néo-libéral mais aussi de réfléchir à la façon de changer le monde d’aujourd’hui, en proposant notamment des solutions et alternatives concrètes pour un monde meilleur, plus juste, égalitaire et respectueux de l’être humain, de la nature et la planète.

Beyrouth : une conférence internationale appelle à une participation accrue des femmes dans les initiatives de paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Xinhuanet

Une conférence internationale destinée à “donner la priorité aux femmes, à la paix et à la sécurité dans l’agenda du monde arabe” a appelé jeudi à agir pour garantir une participation accrue des femmes dans les différents aspects des initiatives de paix et de sécurité dans le monde arabe.

Beirut

Cette conférence, qui s’est tenue du 8 au 10 août à Beyrouth, était organisée par l’Institut pour les Etudes féminines dans le monde arabe de l’Université Libano-américaine et par la Commission économique et sociale des Nations Unies sur l’Asie occidentale (ESCWA).

Selon un communiqué de l’ESCWA, la conférence s’est conclue par le lancement d’un “Appel à l’action de Beyrouth”. Elle a notamment appelé les pays arabes, l’ONU, la Ligue arabe, la société civile, les législateurs et les professionnels à remplir leurs engagements dans ce domaine.

Les participants ont appelé à “développer un nouveau paradigme susceptible de promouvoir une culture de la paix, protéger activement les femmes de la violence, et faire face aux problèmes tels que l’extrémisme violent, les discours religieux radicaux et la répression politique”, selon le communiqué.

La conférence a réuni une quarantaine d’experts de haut niveau, d’universitaires et de spécialistes de l’ONU et de onze pays arabes. Ils ont discuté ensemble de la participation des femmes aux initiatives régionales de paix et de sécurité.

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Bulletin français 1 août 2016

EDUCATION DE PAIX AUTOUR DU MONDE

Histoire ne se reflète pas toujours dans les titres des médias. Parfois, il s’agit de sujets dont le développement est lent – des événements qui ne sont pas considérés comme dignes d’intérêt – qui s’accumulent et changent le cours de l’histoire. Un bon exemple est le progrès constaté dans l’éducation à la paix, que nous saluons dans le bulletin de ce mois-ci.

Le site Internet de la “Campagne mondiale pour l’éducation pour la paix” nous donne une bonne vision sur l’étendue de l’éducation à la paix dans le monde d’aujourd’hui. On peut commencer simplement avec la liste de leurs organisations de parrainage, locales et nationales qui viennent de plus de 50 pays et des six continents.

Ce mois-ci, nous présentons de récents articles repris par la Campagne mondiale pour l’éducation à la paix, venant du Myanmar, de la Bosnie, du Royaume-Uni, du Rwanda, de laGéorgie, des États-Unis et des Seychelles.

Au Myanmar, le Ministère de l’éducation et l’UNESCO mettent en œuvre conjointement le projet «Education pour la paix et le développement dans le Nord de l’État de Rakhine”. Les enseignants, les directeurs et les responsables de l’éducation ont été formés specifiquement pour la paix et pour la transformation des conflits.

En Bosnie, le “United World Colleges de Mostar” célèbre son 10e anniversaire. UWC Mostar était la première école pour des élèves venant de toutes les régions de l’ex-Yougoslavie, où l’enseignment est prodigué de façon non segrégationiste.

Dans le Royaume Uni, les Quakers tiendront une conférence nationale pour les enseignants, afin d’apprendre aux élèves à gérer les conflits de manière constructive et à développer l’esprit critique. Les éducatrices de plus de 80 écoles à travers la Grande-Bretagne participeront à l’apprentissage à la paix au “Friends House” à Londres.

Le programme d’éducation à la paix du Rwanda arrive à sa fin après trois ans de construction de paix durable dans les communautés à travers le pays. La conclusion sera marquée par une “Semaine de la paix” qui comprend diverses activités visant à partager le succès du programme et d’encourager tous les Rwandais à être champions de la paix dans leur propre village et dans leur famille.

En Géorgie, le Forum européen interculturel vient de finaliser le rapport de son premier cours de formation dans le cadre du programme «éducation à la paix – développement des compétences dans le domaine de la jeunesse.” Le but est de permettre aux jeunes de devenir des agents pro-actifs du changement pacifique par le biais des initiatives communautaires locales traitant des conflits sociaux.

Aux Etats-Unis, le Commission de la paix de Ashland, en Oregon, travaille avec les écoles de la ville. Leur programme “MindUp” qui offre des outils d’éducation à la paix, encouragent principalement l’écoute, la compassion et la compréhension. Le Centre “Resolve” pour la résolution des conflicts et la justice réparatrice, basé à Medford, y est aussi impliqué.

L’Université des Seychelles a annoncé qu’elle envisageait de mettre en place un centre international d’études pour la paix et la diplomatie avec les conseils et l’expérience du président fondateur des Seychelles, Sir James Mancham. Le professeur d’études de paix proposé sera à la fois le leadership académique et le formateur en compétences des négociateurs. Ce centre de l’information sera aussi un lieu de rencontre pour les praticiens et les chercheurs. Les conférences seront une caractéristique des activités du centre. Sous les auspices de la UniSey, proposera une maîtrise en études de la paix pour les étudiants locaux et internationaux, ainsi que des possibilités de recherches doctorales et post-doctorales.

Juste pour terminer notre tour du monde, nous mentionnerons quatre autres articles récents de CPNN sur les progrès dans l’éducation de la paix en Colombie, au Brésil, Japon et Côte-d’Ivoire.

Le ministre Colombien de l’éducation, Gina Parody, parlant à la réunion des secrétaires de l’éducation à travers le pays, les a invités à développer un nouvel enseignement pour préprer les enfants et les jeunes dans la consolidation de la paix. Elle déclare, «Pour la première fois, le gouvernement a alloué un budget plus important pour l’éducation de nos enfants et des jeunes que le budget pour la guerre. Nous sommes convaincus que c’est dans les salles de classe que la nouvelle génération va commencer à réécrire l’histoire de la Colombie en tant que pays en paix “.

A São Vicente, Brésil, une équipe d’éducateurs mène un programme de formation pour l’éducation à la paix concernant les professionnels de toutes les unités de l’éducation publique en partenariat avec le Ministre de l’éducation.

A Hiroshima, Japon, le reseau “Mayors for Peace” organise en partenariat avec la Fondation de Paix et Culture et l’Université d’Hiroshima, un programme d’été qui fournit aux étudiants une compréhension générale de la nature et des attributs de la guerre et de la paix. Le programme éclaire divers aspects des expériences de guerre, y compris le bombardement atomique d’Hiroshima, et, en même temps, il explore des questions contemporaines liées à la paix dans le monde à l’ère de la mondialisation

A Yamoussoukro, Côte-d’Ivoire, le directeur adjoint pour l’Afrique de l’UNESCO, Edouard Firmin Matoko a annoncé la création d’une école pour la culture de la paix. Appelé le «centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix», son objectif sera «le renforcement des capacités des décideurs aux valeurs de la paix et de la citoyenneté ».

Enfin, il existe deux grands événements à venir où les éducateurs de la paix et les autres personnes intéressées par la paix, sont invités à venir et à faire de nouveaux contacts. Le Congrès du Bureau international de la paix, le plus ancien réseau de la paix mondiale, fondée en 1891-1892, aura lieu à la fin de Septembre de cette année à Berlin, tandis que la 9ème conférence internationale du Réseau international des musées pour la paix aura lieu à Belfast en Avril 2017.

      

ÉDUCATION POUR LA PAIX

gcpe
The Global Campaign for Peace Education

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Tunisia moves closer to achieving gender equality in politics

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Culture de la Paix: Jeunesse Africaine et Créations Artistiques

DROITS DE L’HOMME



Malaysia: Tenaganita Still Fighting for Women Workers’ Rights, 25 Years On

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Petition: La Paix par un Autre Chemin

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Afrique: Développement durable : L’avenir des terroirs est dans l’énergie verte

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Florianópolis, Brazil: World Peace Forum: a space to build a better world

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Londrina, Brazil: Fifth Municipal Conference on Culture of Peace

Afrique: Développement durable : L’avenir des terroirs est dans l’énergie verte

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Idrissa Sané pour Le Soleil Online

La disponibilité de l’énergie est une condition essentielle pour l’essor des territoires. Toutefois, les experts qui ont pris part au Global local forum ont préconisé l’exploitation des opportunités offertes par les énergies renouvelables en Afrique.

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Abdoulaye Sène, président du Global local forum

Le Global local forum a pris fin, hier [22 juillet à Dakar], avec une palette de recommandations. Les intervenants ont proposé aux collectivités locales de jouer un rôle plus prépondérant dans le développement des politiques énergétiques, y compris des initiatives d’économie d’énergie. « Nous devons faire des politiques territoriales énergétiques une priorité de la coopération décentralisée. Les mosquées, les mairies, les conseils départementaux doivent être éclairés avec l’énergie renouvelable », a proposé Abdoulaye Sène, président du Global local forum.

En outre, la rentabilisation des investissements passe par la formation des ressources humaines pour assurer l’entretien des batteries et des équipements de stockage et de transport de l’énergie. « Il nous faut un écosystème local. Il s’agit d’avoir des personnes formées capables de faire l’entretien du matériel », a suggéré M. Sène. Le député a également estimé qu’il faut une gouvernance décentralisée de la politique énergétique. Pour sa part, le Délégué général à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (Dgpu), Seydou Sy Sall, a convié à une rupture dans la construction et aussi dans la répartition spatiale des habitats. Il a regretté que la construction des maisons et des bâtiments ne prenne pas en compte le zonage climatique.

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How can we encourage people to care for the environment?

(. . . suite)

En fait, il s’agit de tenir en considération la température, l’humidité de l’air et même l’ensoleillement. « Le zonage climatique a été fait, mais on ne s’y réfère pas. Nous ne pouvons pas construire un même modèle de classe à Diourbel et à Dakar. Ces deux villes n’enregistrent pas les mêmes températures », a argumenté M. Sall.

Auparavant, le directeur de cabinet du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Alassane Mbengue, a plaidé pour la valorisation des déchets solides en développant des filières de production de l’énergie comme dans beaucoup de pays.

Le président du Conseil patronal des énergies renouvelables au Sénégal (Coperes), Abdoul Fall, a dit militer pour la mobilisation des financements avec les fonds qui encouragent les politiques concourant à la préservation de l’environnement.

« L’Etat et les collectivités doivent se fixer des objectifs de leur indépendance énergétique. L’Afrique ne peut pas disposer autant de potentialités en énergies renouvelables et être une indigente énergétique », a-t-il laissé entendre.

Le président du Réseau des organisations des producteurs agricoles (Ropa), Mamadou Sissoko, a insisté sur la mise en place des mécanismes permanents de concertation et de dialogue à la base. Il est nécessaire, a-t-il prêché, d’associer les principaux bénéficiaires au processus d’élaboration de toute politique ou de projet.

Culture de la Paix: Jeunesse Africaine et Créations Artistiques

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Rédigé pour CPNN par Kiki Chauvin

La semaine dernière, CPNN a republié un article concernant le lancement de la campagne de la jeunesse pour une culture de la paix en Afrique centrale, qui a eu lieu à Libreville au Gabon. Cette semaine, nous avons reçu deux remarquables vidéos créées par ces mêmes jeunes pour cette campagne. Ils ont créée une page Facebook pour leur campagne, très justement nommée “Africa4peace”.

La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:

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La seconde vidéo est une chanson, “Donnons la paix”, composée par Annie-Flore Batchiellilys et présentée par les jeunes de la campagne comme une production artistique. Cliquez ici pour le voir.

En présentant des membres de la campagne et leurs vidéos, le représentant de l’UNESCO au Gabon, Enzo Fazzino, a souligné que le travail a demandé à ces jeunes plus de trois mois de préparation. Cela a été une “veritable culture de la paix, c’est à dire, une prise de responsibilité, un engagement au quotidien déjà en tant qu’acteur et egalement du fait d’être capable de participer avec les autres pour construir des societés qui soient plus justes, qui soient plus équitables, inclusives et pacifiques.” (Voir ici un vidéo de la réunion de présentation.).

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

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Promotion de la paix en Afrique Centrale : Batchiellilys et les jeunes évoquent la paix dans sa diversité linguistique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de L’Union, quotidien de Gabon

Le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), le Réseau des organisations de jeunes Africains leaders des nations du Gabon (Rojalnu-Gabon) et le Conseil national de la jeunesse du Gabon (Cnjg), ont procédé, samedi écoulé [9 juillet], au lancement de la campagne des jeunes pour la promotion de la culture de la paix en Afrique centrale.

gabon

L’événement a eu lieu dans les locaux du Bureau des Nations unies en Afrique centrale (Unoca), partenaire de ce projet, au même titre que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le Système des Nations unies au Gabon.

Une occasion pour les hauts cadres du système onusien, Vincenzo Fazzino, Marie-Evelyne Barrys Petrus, et les médias, notamment, d’apprécier solennellement le titre “Donnons la Paix”, de l’artiste Annie-Flore Batchiellilys, composé en collaboration avec la jeunesse africaine, ainsi que les autres supports mis en œuvre dans le cadre de cette campagne.

Pour les initiateurs du projet, cette campagne a vocation à mettre médiatiquement en lumière la notion de culture de la paix. De sorte à susciter à la fois une prise de conscience et une réaction de l’opinion publique en général, et de la jeunesse en particulier, au rôle que chacun peut jouer pour construire et consolider la paix et la non-violence au quotidien.

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Petition: La Paix par un Autre Chemin

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ .

Un message reçu à CPNN concernant la Petition pour la Paix

Chers membres du Réseau de la Fondation Felix Houphouet-Boigny pour la Recherche de la Paix,

Nous vous faisons part de l’appel à signature de la pétition pour la création d’une structure appropriée de l’ONU chargée du dialogue interreligieux et interculturel pour la paix. Cette initiative internationale, dénommée « la paix par un autre chemin »,a été initiée le 3 juillet 2016 par le Centre Panafricain de Prospective Sociale (CPPS) dirigé par le professeur Albert Tévoedjré.

petition
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Pour plus d’informations sur cette pétition, nous vous prions d’aller sur le lien ci-après : http://www.petitionpourlapaix.com/index.php/la-petition

Pour signer la pétition, cliquez sur le lien suivant: http://www.petitionpourlapaix.com/#gkMainbodyTop.

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Petition: La Paix par un Autre Chemin

Voici un peu plus d’une année que sur impulsion du Professeur Albert Tévoédjrè, universitaire africain, homme politique du Bénin, Président et fondateur du Centre panafricain de prospective sociale (CPPS), ancien représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire, des personnalités de renom venant d’horizons divers : de la culture, de l’engagement social et avec des expériences professionnelles variées ont accepté de prendre en charge avec le gouvernement du Benin le soutien international à l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel.

Ces personnalités, au regard de la tragique impasse des réponses militaires aux terreurs qui continuent d’endeuiller chaque jour la planète, acceptent d’offrir leur expérience, leur réputation et leur lucide générosité dans le but de faire converger intelligences et consciences pour le salut public. Elles veulent que dans chaque pays se distingue et brille un point focal fédérateur d’énergies créatrices pour faire de l’Initiative Africaine, une chaîne nouvelle de sécurité humaine au delà des opérations de défense sans lendemain de survie. D’autres figures du combat pour l’homme seront les bienvenues pour constituer le réseau audacieux et puissant des ingénieurs attendus d’un mécanisme porteur de paix plus crédible par des actions communes, conjointes, répondant aux besoins immédiats des populations.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question liée à cet article:

Islamic extremism, how should it be opposed?

Par ce mouvement, nous souhaitons associer à cette initiative des citoyens du monde animés par le même désir de « la paix par le vivre ensemble » malgré nos différences.

L’objectif visé est de collecter le plus grand nombre de signatures en Afrique et à l’échelle de la planète pour amener le secrétariat général des Nations Unies à agir en créant notamment une structure fédératrice appropriée chargée du dialogue interreligieux et interculturel pour la paix permettant de :

– créer un cadre de concertation du dialogue interreligieux et interculturel dans les pays membres

– faire la promotion de rencontres entre jeunes de divers horizons socio culturels et confessionnels pour faciliter et renforcer les mécanismes du « vivre ensemble »

– créer des points focaux à mettre en réseau au niveau de chaque pays et de donner priorité aux actions communes de développement érigées et gérées par des groupes interreligieux et interculturels

– élaborer des projets conjoints d’innovation sociale, fondés sur le dialogue interreligieux et interculturel et aboutissant dans chaque pays d’Afrique et du monde à la conquête d’un minimum social commun d’authentique développement pour tous les citoyens.

– multiplier des centres de formation et instituts universitaires consacrés au dialogue interreligieux et interculturel spécialement dédié à des actions communes de développement solidaire

– contribuer à donner corps à la proposition d’une journée internationale consacrée au dialogue interreligieux et interculturel porteur de développement.

Appel lancé à Cotonou, Bénin, le dimanche 3 juillet 2016

Bulletin français 1 juillet 2016

. LA PAIX EN COLOMBIE .

Le gouvernement de Colombie et la guérilla des FARC se sont accordés sur un cessez-le-feu et sur un plan pour la démobilisation. Le cessez-le-feu bilatéral et la remise des armes commenceront avec la signature de l’accord de paix final prévu en Juillet et qui devra aboutir au terme de 180 jours. Un groupe de suivi composé des délégués de l’ONU sera créé conjointement par les FARC et par le gouvernement colombien afin de vérifier la récupération des armes à feu. Il a également été annoncé la création de zones et de camps pour la guérilla avec l’engagement des autorités pour lutter contre les groupes paramilitaires, au moyen d’une unité spéciale de la police colombienne démobilisée.

Comme le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon l’a déclaré, «Aujourd’hui, le processus de paix colombien valide la persévérance de tous ceux dans le monde qui travaillent pour mettre fin à un conflit violent pas par la destruction de l’adversaire, mais par la recherche patiente du compromis. ”

Selon les analystes, “ce qui reste maintenant sont des détails. Certains d’entre eux seront épineux, et peuvent nécessiter des semaines voire quelques mois à être démêlés. Mais les parties les plus difficiles du processus de paix appartiennent au passé.”

Déjà, les premiers observateurs des Nations Unies sont arrivés pour aider le processus de démobilisation.

Les Colombiens célèbrent, mais ont encore une certaine crainte, comme le décrit Amada Benavides, Fundación Escuelas de Paz: “Aujourd’hui à 12h39, lorsque le président Santos et le chef des FARC ont signé l’accord, chacun d’entre nous, nos partenaires et moi-même, ne pouvions que pleurer ! Après 60 ans de guerre, nous avions du mal à réaliser ce qui arrivait ! Cette nuit, nous avons eu un atelier sur les femmes, la diversité et la paix. Notre sentiment a hésité entre l’espoir , la peur et l’anxiété pour les possibilités de l’accord.  Nous avons peur pour de nombreuses populations qui ne sont pas encore convaincues des avantages de la paix… et nous sommes anxieuses en voyant l’ampleur du travail en cours pour la consolidation de la paix.  Aujourd’hui nous avons besoin de plus de soutien. que jamais.”

Le mois dernier, le gouvernement et les FARC ont signé un accord pour garantir que leurs accords de paix devront obligatoirement être respectés par les futurs gouvernements de la Colombie. Ceci est important car il existe déjà un mouvement d’opposition dirigé par un ex-président colombien qui dit vouloir renverser les accords.

Comme nous l’avons souvent dit, la paix est trop importante pour être laissée seule dans les mains du gouvernement national. Ce qui est important c’est qu’à tous les niveaux des gens s’en soient saisie ! 



Un rôle clé est joué par les enseignants et le mouvement pour l’éducation à la paix, comme dans une récente réunion à Bogota:…. “Les participants, des enseignants, des universitaires et des formateurs, ont partagé leurs expériences et leurs réflexions quotidiennes.   Ensemble, ils ont réaffirmé qu’il n’y aura pas de la paix sans une éducation à la paix, transformant la culture. Cela nécessite l’application d’une nouvelle pédagogie “.

Les artistes et les acteurs culturels ont un rôle important à jouer, comme le décrit le directeur d’un théâtre à Medellin: «Nous devons désarmer nos mots parce qu’ils sont encore chargés de violence. Cela va prendre beaucoup de pédagogie et ici la culture peut aider beaucoup. Nous avons besoin de guérir, de chercher la vérité, d’avoir une sorte de réparation.” 


Les femmes colombiennes, sous la bannière d’«Un million de femmes pour la paix», exigent un plus grand rôle dans le processus de paix, en disant que “la paix en Colombie est impossible sans nous”. Leur bloc nouvellement formé a pour but de créer un mouvement communautaire afin de fournir un soutien populaire pour le processus de paix. Le mouvement rassemble des agricultrices, des artistes, des journalistes, des jeunes et des représentantes politiques des communautés autochtones et afro-colombiennes.

Il est particulièrement important d’établir la paix au niveau du gouvernement local. Par exemple, la ville de Cali, en Colombie, a mis en place un «plan pour la paix et la coexistence pacifique». Il s’agit d’un guide préparé par le Conseil consultatif de la paix, en consultation avec les différents acteurs sociaux tels que le Haut Conseil de paix et les droits de l’Homme du gouvernement du Valle, l’archidiocèse, les universités ainsi que le personnel du bureau du maire de Cali et des organismes tels que le Conseil consultatif post-conflit.

Comme l’a dit Raul Castro, qui était le médiateur pour les accords, “La réalisation de la paix en Colombie représente un espoir pour des millions de personnes sur la planète, dont la préoccupation principale demeure la survie humaine dans un monde secoué par la violence et par les guerres.  La paix n’est pas une utopie;. Il est un droit légitime de tout être humain et de tous les peuples. Il est une condition fondamentale pour la jouissance de tous les droits de l’Homme, en particulier le droit suprême à la vie “.

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

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PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



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