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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

L’Angola abrite le biennal sur la culture de paix en Afrique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Agência Angola Press

Le ministre angolais de l’Enseignement Supérieur, Adão do Nascimento, a annoncé aux représentants des Etats membres de l?UNESCO que l’Angola abriterait à partir de l’année prochaine, un biennal sur la culture de paix en Afrique.

Angola
Le ministre angolais de l’Enseignement Supérieur, Adão do Nascimento
Foto de Francisco Miudo

Intervenant à la 38ème session plénière de la conférence générale de l’UNESCO qui se déroule à Paris depuis le 3 novembre, le gouvernant a dit que le biennal ferait, entre autre, une évaluation sur l’accomplissement par les Etats membres de l’Union Africaine, du Plan d’action approuvée à Luanda, en mars 2013.

Selon lui, ce biennal est plus qu’une voie pragmatique pour la matérialisation du thème séculier de l’UNESCO concrètement comme les guerres naissent de l’esprit des hommes, c’est de l’esprit des hommes que doivent être élevés les défenseurs de la paix.

Le chef de la délégation angolaise à la conférence générale a salué les appels de l’UNESCO pour que la communauté internationale s’engage dans la défense inconditionnelle des biens du patrimoine de l’humanité, victimes de destruction indiscriminée, comme cela se passe malheureusement dans plusieurs régions du monde.

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Question related to this article.

France: Territoires zéro chômeur de longue durée

DROITS DE L’HOMME .

Un article de ATD Quart Monde

Dans le cadre de la Journée mondiale du refus de la misère, les « Territoires zéro chômeur de longue durée », une expérimentation initiée par ATD Quart Monde, lancent un avis de grève du chômage. Le 15 octobre, autour de piquets de grève conviviaux, chacun se mettra au travail.

chomage

La grève du chômage, qu’est-ce que c’est?

De la même manière que des salariés mécontents de leurs conditions de travail cessent leur activité, des citoyens qui protestent contre la privation d’emploi entament une grève du chômage.

Les chômeurs et les personnes qui les soutiennent effectueront des travaux utiles qui ne sont pas réalisés actuellement (cf dossier de presse).

Pourquoi ?

Le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » se propose de créer de nouveaux emplois financés par le transfert des coûts liés au chômage de longue durée. Mais cela est impossible sans une loi qui l’y autorise. Portée par Laurent Grandguillaume, député de la Côte-d’Or, cette proposition de loi sera examinée en première lecture à l’Assemblée Nationale la semaine du 23 novembre 2015.

Quels travaux dans quels lieux ?

Ce n’est ni le travail, ni les compétences qui manquent. Les acteurs du projet – chômeurs, entrepreneurs, élus… – ont identifié des besoins sociaux non satisfaits.Le 15 octobre, les grévistes accompliront les travaux correspondants dans chacun des territoires.

Ille-et-Vilaine : Pipriac et Saint Ganton

Création d’un jardin partagé entre la maison de retraite et le foyer de vie de personnes handicapées, travaux de terrassement sur le site du village néolithique, travaux divers d’entretien et d’embellissement du centre bourg, appui ponctuel au travail de récolte d’un maraîcher, faire traverser les enfants devant les écoles de Pipriac et Saint-Ganton, collecte de cartons et papiers auprès d’entreprises, travail administratif divers dans les deux mairies et en entreprise.

Meurthe-et-Moselle : Pays de Colombey et du Sud Toulois

A la base de loisirs de Favières, un atelier de fabrication de jus de pommes « cuvée des bras perdus » et une « Halle des compétences » qui permettra de décliner les métiers et savoirs-faire identifiés.

Deux-Sèvres : Grand Mauléon

Débroussaillage d’espaces publics, mise en place d’une collecte de recyclables auprès des personnes âgées, ateliers de lecture, d’initiation à l’informatique et création d’un circuit touristique.

Nièvre : à Prémery, Communauté de communes Entre Nièvres et forêts

Une partie des locaux d’une usine désaffectée sera remise en état pour aménager la première entreprise conventionnée du territoire.

Pour en savoir plus, téléchargez le communiqué et le dossier de presse

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Question for this article:

Can state funds be used to provide work for the unemployed?

Prix Nobel de la paix 2015, belle leçon d’espoir à la tunisienne…

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de Mounira El Bouti, Liberte-Algerie

En redressant mon siège, je recule d’un pas, relève le torse et d’un coup de la main gauche, je balaye la mèche qui me gêne pour commencer à écrire ce billet et à chaque geste, à chaque pensée, à chaque bouffée d’oxygène inspirée je me rappelle que j’ai du sang tunisien qui coule dans mes veines, mélangé à un sang algérien mais ça, vous le savez déjà…

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Video de l’annonce de la Prix Nobel de la Paix

Ce sang, ne peut que me rendre fière, appartenir à deux pays aussi grands de par leur histoire et de par leurs peuples ne peut que vous rendre fière.

Il y a donc, une heure que je viens d’apprendre la grande nouvelle, le prix Nobel de la Paix a été décerné au quartet parrainant le dialogue national en Tunisie et cerise sur le gâteau, il y avait une femme parmi eux, la présidente du patronnât tunisien, Madame Ouided Bouchemaoui. Ce n’est pas la ‘féministe’ qui est en moi qui met l’accent sur ce point, c’est juste la femme que je suis..

J’ai longtemps écrit que le leadership féminin est fort par sa valeur consensuelle, ce leadership transactionnel et réfléchi donne au dialogue tout son sens et permet aux organisations de sortir des crises les plus difficiles, en voici la preuve, une preuve tunisienne pour répondre définitivement à mes détracteurs, c’est juste la chercheuse que je suis.

Revenons donc à l’event marquant de la journée, non de la semaine, non du siècle…

Une première historique : le prix Nobel de la paix de 2015 est attribué à la Tunisie ! Quelle étonnante année ! on aura tout vu :promulgation d’une constitution qualifiée de première constitution démocratique dans le monde arabo-musulman , élection d’un président de la République par voie démocratique et transparente, attentats terroristes dont celui du musée du Bardo pour frapper la culture et l’histoire, et l’attentat de Sousse pour frapper l’une des principales sources de survie du pays , le tourisme mais ni l’histoire, ni la culture ni le tourisme n’ont été touchés.

La Tunisie en crise, donne l’exemple..

Dans la calligraphie chinoise, le mot «crise» se com­pose de deux idéogrammes. Le premier caractère signifie «danger», le deuxième «opportunité». À raison, puisque la crise porte en elle non seulement des risques, mais aussi des chances. La façon dont une organisation agit en situation de crise, comment elle la sur­monte, voire en saisit les opportunités, dépend de son intelligence et de la compétence de son manager.

La crise pèse lourd sur la Tunisie, mais en même temps elle prouve au monde que la résistance est là, qu’il y a encore de l’espoir et de la créativité, que même en temps de crise on peut se voir décerner des prix, que tout dépend de notre degré de conscience et de notre façon de voir les choses, si nous croyons au changement, il arrivera..

Bel exemple donc, flatté d’ailleurs par Monsieur François Hollande, président français, par David Cameron, premier ministre britannique et salué par des millions d’utilisateurs sur les social medias.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Clickez ici pour une traduction anglaise. )

Question related to this article:

The Arab Spring, Can Tunisia continue the momentum they started?

(. . . suite)

Mais que représente réellement ce prix ?

Pour moi, ce prix est un message fort et profond d’espoir, et un rappel du poème d’Abu Al Kasseem Echebi ‘Lorsque le peuple un jour veut la vie, Force est au destin de répondre’…

Le destin répond très fort parfois, comme aujourd’hui. Après une tentative d’assassinat d’une personnalité connue en Tunisie à savoir Ridha Charfeddine, président de l’Etoile Sportive du Sahel et député du parti au pouvoir, Nidaa Tounes, qui a l’a échappée belle avec sa voiture criblée de 30 balles, n’est-ce pas le destin qui réagit ?

Un destin protecteur, prometteur et rassurant. J’ignore quelle étoile veille sur la Tunisie, mais elle le fait bien, nous avons évité le pire et nous voilà tous aussi excités que des enfants à la veille de la rentrée scolaire à guetter les news, les réactions des célébrités et à actualiser nos fils d’actu Fb et Twitter..

Je vais vous raconter l’histoire du dialogue à l’origine du prix..

Le Dialogue national tunisien est un quartet qui regroupe l’UGTT (premier syndicat), l’Utica (patronat), l’Ordre des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Formé à l’été 2013, à un moment où le processus de démocratisation était en danger en raison d’assassinats politiques et de vastes troubles sociaux, le quartet a organisé un long et difficile dialogue national entre les islamistes et leurs opposants, les obligeant à s’entendre pour sortir d’une paralysie institutionnelle.

Ce dialogue a évité le pire à la Tunisie qui frôlait la guerre civile notamment après l’assassinat de Chokri Belaid , Mohamed Brahmi et le guet-apens qui a eu raison de jeunes soldats au mont Chaambi.

Voilà une raison de plus de continuer à croire et rêver et à ne jamais perdre espoir, aimer une personne c’est croire en elle, même dans les moments les plus difficiles et c’est valable pour sa patrie, je vous écrivais dans mon dernier billet que la joie de vivre rejaillira, le goût d’aimer pointera le bout de son nez, seulement , il faut y croire..

Pour moi, ce n’est pas le prix Nobel de la paix mais de l’espoir et de l’amour, beaucoup d’amour dans le cœur et dans les mains, des mains qui ont construit la liberté et qui continuent contre vents et marées à construire le changement…

Merci à vous tous qui êtes venus nous soutenir, qui avez tenu vos promesses de vous rendre en Tunisie, je vous remercie du fond du cœur et vous demande aujourd’hui, de nous féliciter, d’être heureux pour nous et de partager notre enthousiasme et de cultiver notre espoir grandissant.

Ce prix doit être décerné un jour à tous les peuples qui aspirent à la liberté, à la Palestine divisée et meurtrie, à une Syrie qui agonise, à une Algérie perdue entre deux rives, aux pays du Gollf anesthésiés par l’argent, nerf de la guerre, à une Libye volée, à une Egypte vendue, un jour ces peuples opprimés malgré l’apparence, auront le droit, eux aussi, de ressentir cette joie, d’être honorés et remerciés.

Avant de reprendre la dernière gorgée de mon café brulant mais qui ne me fait aucun effet, étant bouillonnante de joie et de fierté, je vous ordonne de nous féliciter, félicitez-nous, enviez-nous ! Ce n’est pas la coupe du monde de football, ce n’est pas une découverte scientifique, ce n’est pas un tirage au sort gagnant, c’est encore mieux, c’est le prix Nobel…

Une dernière chose, comme en temps de crise, il faut toujours se préparer, préparons nous à une pluie de critiques et de commentaires rabat-joies et envieux, les conséquences seront lourdes car ce prix et bel et bien une grande gifle à tous les dictateurs arabes.

Journée de la paix : Ban Ki-moon appelle à un cessez-le-feu de 24 heures le 21 septembre

DESARMAMENT ET SECURITE .

Un article du Centre d’Actualités de l’ONU

A quelques jours de la Journée internationale de la paix, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé à un cessez-le-feu de 24 heures ce jour-là, qui est célébré chaque année le 21 septembre.

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Dans une déclaration à la presse publiée jeudi soir, Ban Ki-moon a rappelé que « que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que cette journée était consacrée au renforcement des idéaux de paix, à l’intérieur des pays et entre les nations et entre les peuples ».

« Elle a aussi été établie pour être une journée de non-violence et de cessez-le-feu. Le thème de la célébration de cette année est ‘Partenariats pour la Paix – la dignité pour tous’ qui vise à souligner combien il est important que tous les segments de la société travaillent ensemble pour la paix », a ajouté le Secrétaire général.

« Dans le cadre des préparatifs de la Journée de la Paix, je demande à tous les partenaires à s’exprimer en faveur de cet appel à déposer les armes, et à travailler sans relâche dans les jours à venir pour parvenir à un cessez-le-feu de 24 heures le 21 septembre », a-t-il encore dit.

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Rassemblement à Vienne de centaines de femmes syndicalistes pour une conférence mondiale

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de industri-all global union

Quelque 300 femmes syndicalistes de plus de 60 pays se rencontrent à Vienne, Autriche, pour la première Conférence mondiale des femmes organisée par IndustriALL Global Union.

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L’évènement, accueilli par le syndicat autrichien PRO-GE, se tient du 14 au 16 septembre dans la capitale.

Le président autrichien, Dr Heinz Fischer, prononcera une allocution à la cérémonie d’ouverture, aux côtés de la ministre de la Santé, Sabine Oberhauser, du ministre du Travail, Rudolf Hundstorfer, et de la secrétaire d’État, Sonja Stessl.

IndustriALL Global Union, qui représente 50 millions de travailleurs et travailleuses des secteurs du textile, de l’énergie et des mines, réunit des syndicalistes femmes des cinq continents pour aborder certaines questions qui touchent davantage les femmes sur le lieu de travail.

“Vienne a ouvert ses bras à nos collègues syndicalistes, et nous sommes heureux d’accueillir tant de femmes en Autriche pour la première Conférence mondiale des femmes de IndustriALL. Elle promet d’être une conférence vivante et instructive d’où nous émergeront plus fortes et mieux équipées pour améliorer la vie des femmes au sein du mouvement syndical,” a dit la secrétaire générale adjointe de IndustriALL, Monika Kemperle.

Un thème majeur de la conférence portera sur le rôle des syndicats pour empêcher la violence contre les femmes, avec à cette occasion le lancement d’une nouvelle campagne. La violence contre les femmes et la discrimination, que ce soit au travail ou non, limite le potentiel des femmes au travail et est donc une question syndicale.

Des intervenantes venues de pays aussi divers que l’Australie, la Colombie, l’Irak, le Myanmar, l’Ukraine et l’Afrique du Sud, partageront leur expérience et leur expertise pour améliorer la santé et la sécurité, accroître la protection de la maternité, empêcher le VIH/Sida, renforcer les effectifs, lutter contre l’emploi précaire, mettre fin à la discrimination des femmes, et obtenir un équilibre entre le travail et la famille, parmi d’autre sujets.

Une Charte de l’égalité pour la défense des droits des femmes sera proposée à l’adoption lors de la Conférence. Les syndicats, surtout dans les secteurs dominés par les hommes, n’ont pas toujours admis les besoins propres aux femmes ou tenu compte sérieusement de leurs préoccupations.

Les participantes se prononceront également sur les structures dirigeantes propres à IndustriALL dans une motion visant à accroître la représentation des femmes de 30 à 40 pour cent.

L’évènement sera diffusé en direct sur www.industriall-union.org et pourra être suivi sur twitter à @IndustriALL_GU et #WWCVienna.

Pour tout renseignement complémentaire, contacter Leonie Guguen, agente des communications à IndustriALL Global Union. Courriel: lguguen@industriall-union.org. Téléphone: +41 (0)79 137 54 36.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

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Le développement durable est le principal vecteur d’une paix durable, selon l’ONU

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une article d Centre d’actualites de l’ONU

A l’occasion d’un évènement organisé au siège de l’ONU à New York sur le thème de la culture de la paix, des hauts responsables de l’Organisation ont appelé mercredi [9 septembre] la communauté internationale à s’impliquer dans la mise en œuvre du futur Programme de développement durable 2030 afin d’instaurer définitivement une culture de la paix à l’échelle mondiale.

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Ambassador Einar Gunnarsson of Iceland. UN Photo/Mark Garten

« La réunion d’aujourd’hui a pour but de nous confronter à la dure réalité du monde actuel, où les gens souffrent et meurent de la violence et d’atrocités », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à l’ouverture d’un forum de haut niveau en faveur de l’établissement d’une culture de la paix qui avait lieu dans l’enceinte de l’Assemblée générale de l’ONU.

Citant en exemple le cas emblématique de la Syrie, qualifiée de pire crise humanitaire du moment, M. Ban a fermement condamné les violations des droits de l’homme et du droit international perpétrées dans le pays aussi bien par les autorités que par les groupes armés antigouvernementaux.

« Notre incapacité à mettre fin aux souffrances en Syrie est visible dans les camps et les maisons [d’accueil] en Jordanie, au Liban et en Turquie, mais aussi à travers la bouleversante crise des réfugiés en Europe », a déploré le Secrétaire général.

Sur ce dernier point, le chef de l’ONU a exhorté les dirigeants européens à mettre en œuvre une réponse commune et humaine face à l’afflux de réfugiés fuyant leurs pays en guerre pour atteindre l’Europe.

M. Ban a également appelé ces mêmes dirigeants à se prononcer très clairement contre la xénophobie et la discrimination à l’encontre des réfugiés et migrants.

« Nous ne pouvons pas construire une culture de la paix sans une campagne active de sensibilisation contre la division et l’injustice », a affirmé le Secrétaire général.

Outre la promotion de l’éducation, la défense des droits humains et le renforcement de la solidarité, M. Ban a appelé les Etats du monde entier à promouvoir davantage la jeunesse.

« Il est temps d’investir dans les jeunes en tant qu’artisans de la paix », a-t-il estimé.

A cette fin, M. Ban a mentionné l’espoir représenté par la future adoption du Programme de développement durable 2030 par les dirigeants mondiaux lors d’un sommet organisé au siège de l’ONU à New York fin septembre, en marge de la 70ème Assemblée générale de l’Organisation.

« Les objectifs de développement durable offrent une approche exhaustive de l’avancée économique, sociale et environnementale. Ceci est capital pour la prévention des conflits et la promotion d’une culture de la paix », a affirmé le Secrétaire général.

En conclusion de son discours, le chef de l’ONU a appelé la communauté internationale à faire sienne cet avertissement de Gandhi : « Il n’y aura pas de paix durable sur terre, à moins que nous n’apprenions non seulement à tolérer mais aussi à respecter les religions autres que la nôtre ».

De son côté, le Président de l’Assemblée générale, Sam Kutesa, a fait écho aux propos de M. Ban en déclarant que le nouveau Programme de développement et les 17 Objectifs de développement durable (ODD) qu’il comporte permettront d’instaurer une culture de la paix.

« L’Objectif numéro 16 des Objectifs de développement durable a trait à la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable. A travers l’Objectif numéro 4, le Programme aspire également à favoriser les systèmes éducatifs capables de promouvoir durablement une culture de la paix et de la non-violence », a précisé M. Kutesa dans un discours lu par un Vice-président de l’Assemblée, Einar Gunnarsson.

Afin de veiller à la mise en œuvre du futur Programme et à l’instauration d’une culture de la paix, le Président de l’Assemblée générale a émis une série de recommandations, appelant la communauté internationale à : promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle, tout en renforçant le respect de la diversité religieuse et culturelle ; renforcer les principes de la liberté de pensée, de croyance et d’expression ; éliminer toutes les formes de discrimination et d’intolérance ; développer et étendre les politiques qui favorisent la justice, la sécurité et la primauté du droit ; encourager une plus grande participation des femmes dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix ; et faire un usage efficace des médias pour la promotion d’informations concernant une culture de la paix.

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Can the UN help move the world toward a culture of peace?

The following comes from the CPNN Coordinator’s blog of October 2012

The United Nations and the Culture of Peace

My ten years working in the United Nations system left me with a sweet and sour taste: the sweet side was the universality of the UN, both its staff and mandate, and its great significance for raising the consciousness of the peoples of the world; the sour side was the jealousy of the Member States who make sure that the UN does not encroach on their freedom to rule over their own citizens, as well as people in other countries that they may dominate through neo-colonial relations. This became crystal-clear to me when the United States delegate, during the informal meetings of the UN General Assembly in 1999, opposed the Declaration and Programme of Action on a Culture of Peace, saying that it would make it more difficult for them to start a war. In fact, throughout history, war (call it “defense” if you prefer) has always been the most fundamental “right” of the state

With this in mind, I have been pleasantly surprised by the extent to which the UN system has once again taken up the culture of peace as a priority, as shown in this month’s CPNN bulletin, just as it was a priority in the Year 2000 when I was the director of the UN International Year for the Culture of Peace

Of course, this does not happen by chance, and great credit belongs to two men who played key roles for the Year 2000, Federico Mayor Zaragoza, who made the culture of peace a priority of UNESCO, and Anwarul Chowdhury, who played the role of midwife at the UN General Assembly, guiding the culture of peace resolution through nine months of opposition by the powerful states. Once again, this last month, these two men motivated and spoke eloquently at the High Level Forum on a Culture of Peace at the UN

As always it was the countries of the South who supported the initiative (see the CPNN article of September 24 and its discussion), but at least this month it was not blocked by the powerful states

In fact, it is my impression that the powerful states pay less and less attention to the United Nations. When there was a financial crisis a few years ago, the powerful states did not turn to the UN agencies , the World Bank and the International Monetary Fund, but set up their own temporary system of finance ministers, and when it came time for the review of nuclear non-proliferation, President Obama held his own meeting with heads of state in Washington and ignored the UN conference where the only head of state to speak was that of Iran. And the US has pulled out of UNESCO entirely, forcing drastic cuts in its budget

In fact, the lack of attention by the powerful states may provide the UN system with an opportunity to push the agenda of the culture of peace without their opposition – let us hope that the UN can take advantage of this

Of course, in the long run, the UN, or any other institution, cannot mandate a culture of peace; instead, the culture of peace can only grow from the consciousness, both understanding and action, of the peoples of the world (see last month’s blog below). That’s why the role of the UN for consciousnes-raising is ultimately its greatest contribution!

CICR: Nous devons stopper le commerce et les transferts irresponsables d’armes

DESARMAMENT & SECURITE .

Une déclaration par la Comité International ce la Croix-Rouge

Première Conférence des États parties au Traité sur le commerce des armes, Cancun, Mexique, 24-27 août 2015. Allocution vidéo prononcée par Peter Maurer, président du CICR, lors de la Conférence:

icrc-english-french
ICRC Video

Je suis honoré de prendre aujourd’hui la parole devant vous en ce moment historique, à l’occasion de la première Conférence des États parties au Traité sur le commerce des armes, un traité dont il y a tout lieu d’espérer qu’il réduira les terribles souffrances humaines causées par la disponibilité généralisée et insuffisamment réglementée des armes classiques.

Le Traité sur le commerce des armes établit une norme mondiale pour des transferts d’armes responsables. En obligeant les États parties à prendre en compte le respect du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme dans leurs décisions sur les transferts d’armes et à adopter des mesures visant à empêcher le détournement de ces armes, le Traité contribuera à ce que les armes ne se retrouvent pas dans les mains de ceux dont on peut attendre qu’ils les utilisent pour commettre des crimes de guerre, des violations graves des droits de l’homme et d’autres crimes graves.

En adoptant le Traité sur le commerce des armes, les États ont reconnu qu’il n’est plus guère possible de considérer les armes et les munitions comme une catégorie de marchandises comme les autres. Ils ont reconnu que les transferts d’armes exigent une prudence toute particulière en raison des dommages dévastateurs et irréparables que les armes provoquent lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains. Et ils ont explicitement reconnu que la coopération, la transparence et l’échange d’informations sous-tendent un commerce responsable des armes, et sont essentiels à l’instauration de la confiance entre les États et donc à l’efficacité du Traité.

La réalisation du Traité, dont le but est d’accroître la responsabilité et la transparence dans le commerce international des armes classiques, dépendra non seulement de la mise en œuvre des exigences du Traité par les États parties, mais aussi de l’ouverture et de la transparence des forums mis en place pour l’examen de sa mise en œuvre et de son fonctionnement, en particulier de la Conférence des États parties.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Do you think handguns should be banned?, Why or why not?

(. . . suite)

Un niveau élevé de transparence, notamment dans les rapports initiaux et annuels requis au titre du Traité, et dans l’examen du fonctionnement du Traité par la Conférence des États parties, facilitera la coopération et instaurera la confiance nécessaire au succès du traité. Le CICR demande instamment aux États parties de garder cette idée à l’esprit lorsqu’ils prendront des décisions cette semaine, notamment concernant le règlement intérieur et le mécanisme d’établissement des rapports.

L’importance du Traité, et l’étape décisive que constitue cette première Conférence des États parties, ne sauraient être surestimées. Si nous sommes parvenus aujourd’hui à ce stade, c’est grâce à tous ceux qui ont œuvré sans relâche durant ces quinze dernières années pour que le Traité devienne réalité. Parmi eux, les États qui ont fait avancer le processus jusqu’au stade de l’adoption du Traité, l’Organisation des Nations Unies et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui tous ont attiré l’attention sur le coût humain élevé des transferts d’armes insuffisamment contrôlés ; et, bien sûr, les organisations non gouvernementales qui furent les premières à réclamer un traité sur le commerce des armes il y a une quinzaine d’années. À cet égard, il faut reconnaître le rôle capital joué par la coalition des ONG « Control Arms » dans la réalisation du Traité, ainsi que l’expertise et l’assistance inestimables qu’elle apporte aujourd’hui aux efforts d’universalisation et de mise en œuvre.

Il convient de soutenir les efforts concertés accomplis par les États, les organisations internationales, les ONG et le CICR, qui, nous l’espérons, seront renforcés durant la phase de mise en œuvre du Traité, dont cette première Conférence des États parties est le point de départ. Notre travail ne fait que commencer. Nous devons à la fois nous efforcer de parvenir à l’adhésion la plus large possible du Traité, notamment par les États impliqués dans le commerce des armes, mais nous devons aussi impérativement veiller à ce que les obligations fondamentales du Traité soient fidèlement mises en œuvre, notamment par la mise en place de régimes de contrôle rigoureux au niveau national.

Sur ce point, je suis inquiet par l’écart qui existe entre le devoir d’assurer le respect du droit international humanitaire lors des transferts d’armes, et les pratiques effectives de transferts de trop nombreux États. Le CICR est directement confronté à cet écart dans nombre de pays où nous voyons les conséquences terribles de la disponibilité généralisée et l’utilisation abusive des armes, qui facilitent les violations du droit international humanitaire, entravent l’assistance médicale et humanitaire vitales, provoquent des déplacements et prolongent les conflits armés. Comme les armes continuent d’affluer, par le biais de transferts ouverts ou clandestins, ou par détournements, vers des conflits armés d’une très grande violence, tels que ceux que nous observons aujourd’hui dans certaines parties du Moyen-Orient et d’Afrique, il est urgent de combler l’écart entre le droit et la pratique.

C’est en voyant comment le Traité sur le commerce des armes comblera cet écart et changera la vie des populations dans les années à venir que l’on pourra véritablement mesurer son succès. Si les États adhérent au Traité, mais continuent de transférer des armes aux belligérants en commettant des crimes de guerre ou des violations graves des droits de l’homme, cela compromettra gravement l’objectif humanitaire du Traité sur le commerce des armes et sa crédibilité.

Bulgarie: Soins pour les victimes de violence et soutien psychologique pour les enfants et les adolescents en difficulté

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Diana Tashkova

Présentement, il arrive que des enfants et leurs familles soient victimes de violence, étant abusés sexuellement ou dans la familiale. En fait, les citoyens de l’Union européenne de la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie sont les victimes les plus fréquentes de la traite humaine en Europe. En outre, la majorité des cas qui ont été étudiés entre 2009 et 2013 par Europol montrent que 40 pour cent des victimes de la traite des êtres humains en Europe étaient des cas de la Roumanie, 18 pour cent de la Hongrie et de 11 pour cent de la Bulgarie. La majorité des victimes de la traite des êtres humains sont des femmes ou des jeunes filles, et une forte proportion d’entre eux sont exploités sexuellement. Globalement, la traite des êtres humains reste une épidémie mondiale.

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Logo du Programme de coopération bulgaro-suisse

En outre, certains enfants peuvent avoir de mauvaises expériences dans leurs familles, dans les écoles et dans leurs environs. Voilà pourquoi, le projet “Centre de traumatologie pour les enfants et les familles» a été lancé. Il a été financé par le Programme de coopération Suisse-Bulgare et il est mis en œuvre par la Fondation Association Animus. Son objectif est de fournir un soutien psychologique et une récupération après des situations traumatisantes. Le Centre familles comprend également un programme de correspondance. Il donne la chance aux enfants et aux parents d’obtenir des consultations via e-mails et de rester anonyme.

Le projet vise à compléter le modèle du système social actuel en Bulgarie par l’introduction d’un programme social innovant. Il offre un programme de soutien des enfants et des parents, ainsi que le programme de soutien de la communauté.

Le programme de soutien des enfants est également bénéfique pour les enfants qui éprouvent des problèmes de communication ou qui ont des difficultés d’adaptation à l’environnement social, qui veulent surmonter la perte d’un parent, séparation des parents, la violence domestique, la violence sexuelle. Le problème est peut-être le fait qu’ils ne soient adoptés, placés dans des familles d’accueil ou réintégrés dans leurs familles biologiques. Le problème peut être exprimée par le comportement problématique à la maison ou à l’école.

Le programme de soutien est destiné aux parents qui ont besoin des conseils sur les problèmes qu’ils ont à élever leurs enfants. Les adoptants candidats et les parents adoptifs pourraient recevoir un soutien au Centre de traumatologie.

En plus, le programme de soutien de la communauté propose des formations et utilise approches pluridisciplinaires qui offrent de l’aide.

Le centre de traumatologie donne la chance aux jeunes et aux adultes à surmonter les difficultés sans porter les bagages du passé.

(Clickez ici pour une traduction anglaise.

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L’ONU: Des déplacements de populations plus importants que jamais

DROITS DE L’HOMME .

Un article de L’agence des Nations Unies pour les réfugiés

Les guerres, les conflits et la persécution ont généré le plus grand nombre – jamais observé dans l’histoire moderne – de personnes déracinées en quête de refuge et de sécurité, selon un nouveau rapport du HCR. Le tout dernier Rapport du HCR sur les Tendances mondiales, publié jeudi, fait état d’une hausse considérable du nombre de personnes forcées à fuir, avec 59,5 millions de déracinés à la fin 2014 en comparaison de 51,2 millions l’année précédente et 37,5 millions il y a une décennie. L’augmentation depuis 2013 est la plus importante jamais enregistrée en une seule année.

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Cette hausse majeure survient depuis début 2011 après l’éruption du conflit en Syrie qui génère désormais le plus important déplacement de populations jamais enregistré à travers le monde. En 2014, chaque jour, quelque 42 500 personnes sont devenues des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des déplacés internes. Ce chiffre représente une augmentation par quatre en tout juste quatre ans. A travers le monde, un humain sur 122 est désormais soit un réfugié, soit un déplacé interne ou encore un demandeur d’asile. Si cette population correspondait à celle d’un pays, celui-ci se classerait au 24e rang au niveau mondial.

« Nous sommes les témoins d’un changement de paradigme, d’un glissement incontrôlé vers une ère qui est désormais le théâtre de déplacements forcés sans précédent à travers le monde. La réponse nécessaire éclipse désormais tout ce que nous avons mis en œuvre auparavant », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres. « Il est terrifiant que, d’une part, l’impunité augmente quant à l’éruption de ces conflits et que, d’autre part, la communauté internationale semble totalement incapable de travailler conjointement pour faire cesser les guerres ainsi que pour édifier et préserver la paix. »

Selon le rapport du HCR, dans toutes les régions, le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes est en hausse. Ces cinq dernières années, au moins 14 conflits ont éclaté ou ont repris : Huit en Afrique (en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, en Libye, au Mali, au nord du Nigéria, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud et, cette année, au Burundi) ; trois au Moyen-Orient (en Syrie, en Iraq et au Yémen) ; un en Europe (Ukraine) et trois en Asie (Kirghizistan ainsi que dans plusieurs régions du Myanmar et du Pakistan). Seul un petit nombre de ces crises ont été résolues et la plupart continuent de générer de nouveaux déplacements de populations. En 2014, seulement 126 800 réfugiés ont pu retourner dans leurs pays d’origine, c’est le nombre le plus faible enregistré en 31 ans.

Parallèlement, après plusieurs décennies d’instabilité et de conflits en Afghanistan, en Somalie et ailleurs, des millions de ressortissants de ces pays demeurent déracinés ou – et ce, de plus en plus souvent – bloqués durant des années en marge de la société et dans l’incertitude de la vie en tant que déplacé interne ou réfugié. Parmi les conséquences récentes et visibles des conflits à travers le monde ainsi que des terribles souffrances qu’ils causent, on observe une croissance spectaculaire du nombre de réfugiés en quête de sécurité qui entreprennent des traversées périlleuses en mer, y compris en Méditerranée, dans le golfe d’Aden et en mer Rouge, ainsi qu’en Asie du Sud-Est.

Plus de la moitié de la population réfugiée est composée d’enfants

Le rapport du HCR sur les Tendances mondiales montre que, pour la seule année 2014, quelque 13,9 millions de personnes sont devenues des déplacés internes, soit quatre fois le nombre observé en 2010. A travers le monde, il y avait 19,5 millions de réfugiés (contre 16,7 millions en 2013), 38,2 millions de déplacés à l’intérieur de leur propre pays (contre 33,3 millions en 2013) et 1,8 million de personnes qui attendaient le résultat de l’examen de leur demande d’asile (contre 1,2 million en 2013). Plus de la moitié de la population réfugiée est composée d’enfants, une proportion tout à fait alarmante.

« Du fait de graves pénuries de fonds et de profondes lacunes dans le régime mondial de protection des victimes de guerre, les personnes ayant besoin de compassion, d’aide et de refuge sont laissées à elles-mêmes », a indiqué António Guterres. « Dans cette ère de déplacements de population massifs et sans précédent, nous avons besoin d’une réponse humanitaire de grande ampleur et d’un engagement mondial renouvelé envers la tolérance et la protection des personnes fuyant le conflit et la persécution. »

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What is the state of human rights in the world today?

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La Syrie est le plus important pays générateur au monde, à la fois de personnes déplacées internes (7,6 millions) et de réfugiés (3,88 millions à la fin 2014). L’Afghanistan (2,59 millions) et la Somalie (1,1 million) sont respectivement les deuxième et troisième pays générateurs de réfugiés.

Même dans ce contexte d’importante augmentation, la répartition mondiale des réfugiés demeure fortement biaisée. Les réfugiés continuent de rejoindre principalement des pays moins avancés, plutôt que des pays riches. Près de neuf réfugiés sur 10 (soit 86 pour cent) se trouvaient dans des régions et des pays considérés comme économiquement moins développés. Un quart de la population réfugiée se trouvait dans des pays classés parmi la liste des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA).

Europe (+ 51%)

Plusieurs sujets ont attiré l’attention du public, à la fois positivement et négativement, sur les questions de réfugiés dans cette région : le conflit en Ukraine, un chiffre tristement record de 219 000 personnes ayant tenté la traversée de la Méditerranée et le grand nombre de réfugiés syriens qui se trouvent en Turquie – un pays qui, en 2014, est devenu le plus important pays hôte de réfugiés au monde avec 1,59 million de réfugiés syriens présents à la fin 2014. Au sein de l’UE, la majorité des demandes d’asile ont été déposées en Allemagne et en Suède. Globalement, le nombre de personnes déracinées en Europe totalisait 6,7 millions à la fin de l’année, en comparaison de 4,4 millions à la fin 2013. Parmi les personnes déracinées se trouvant en Europe, une majorité d’entre elles sont des Syriens qui se trouvent en Turquie ainsi que des Ukrainiens ayant trouvé refuge en Fédération de Russie.

Moyen-Orient et Afrique du Nord (+ 19%)

Les souffrances massives résultant de la guerre en Syrie, avec 7,6 millions de déplacés internes et 3,88 millions de personnes déracinées dans la région et au-delà en tant que réfugiés, font du Moyen-Orient à la fois le générateur le plus important et le principal hôte de personnes déracinées au monde. Aux pics statistiques alarmants concernant les réfugiés syriens s’ajoutent les nouveaux déplacements de populations d’au moins 2,6 millions de personnes en Iraq – où 3,6 millions de personnes au total étaient déplacées internes à la fin 2014 – ainsi que de 309 000 personnes nouvellement déplacées en Libye.

Afrique sub-saharienne (jusqu’à 17%)

Souvent négligés, de nombreux conflits en Afrique, notamment en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Somalie, au Nigéria, en République démocratique du Congo et ailleurs, ont généré tous ensemble d’immenses déplacements de populations en 2014. En proportion, ils sont à peine moins élevés qu’au Moyen-Orient. En tout, l’Afrique subsaharienne comptait 3,7 millions de réfugiés et 11,4 millions de déplacés internes, dont 4,5 millions d’entre eux ont été nouvellement déplacés en 2014. Le taux de 17 pour cent d’augmentation globale exclut le Nigéria, car la méthodologie pour compter les déplacements internes a changé au cours de l’année 2014 et les statistiques ne sont pas fiables[1]. L’Ethiopie a remplacé le Kenya en tant que plus important pays hôte de réfugiés en Afrique et cette nation se classe au cinquième rang des pays hôtes à travers le monde.

Asie (+ 31%)

L’Asie est de longue date l’une des principales régions génératrices de déplacements de populations au monde. Le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes y a augmenté de 31 pour cent en 2014 et s’élève désormais à neuf millions de personnes. L’Afghanistan, précédemment premier pays générateur de réfugiés au monde, a cédé cette triste place à la Syrie. Les déplacements de populations se poursuivent dans et depuis le Myanmar en 2014, y compris des Rohingyas de l’Etat de l’Ouest-Rakhine ains que dans les régions du Nord-Shan et de Kachin. L’Iran et le Pakistan demeurent deux des quatre pays accueillant le plus grand nombre de réfugiés au monde.

Amériques (+ 12%)

Les Amériques ont également été le théâtre d’une hausse des déplacements forcés de populations. Le nombre de réfugiés colombiens a chuté de 36 300 et s’élève désormais à 360 300 en 2014, ceci surtout en raison d’une révision du nombre de réfugiés signalée par le Venezuela. La Colombie compte encore l’une des plus importantes populations déplacées internes, avec six millions de personnes ainsi que 137 000 Colombiens nouvellement déplacés en 2014. Avec un grand nombre de personnes fuyant la violence des gangs ou d’autres formes de persécution en Amérique centrale, les États-Unis ont vu 36 800 demandes d’asile déposées de plus qu’en 2013, soit une croissance de 44 points.

Le rapport complet du HCR (en anglais) sur les Tendances mondiales – incluant également des informations et statistiques par pays, sur les enfants réfugiés non accompagnés, sur le nombre des personnes de retour dans leur pays et sur les estimations de la population apatride – est disponible au http://unhcr.org/556725e69.html.

Algérie: Séminaire sur l’islam et le rejet de la violence les 12 et 13 août à Laghouat

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article del Algérie Presse Service

L’Islam et le rejet de la violence, est le thème du 10ème séminaire Abdeldjebbar Tidjani, prévu les 12 et 13 août au siège de la zaouia Tidjania à Ain-Madhi (Laghouat), a-t-on appris jeudi des responsables de cette zaouia.

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La rencontre, à laquelle prendront part plusieurs chouyoukh et professeurs de différentes régions du pays, sera consacrée à la voie de l’Islam dans le rejet de la violence et le remède à ses causes, a-t-on indiqué.

Les participants à cette manifestation religieuse traiteront de plusieurs sujets dont “la violence : phénomène et signification”, “le choc des civilisations et la violence”, “le discours religieux modéré et la sensibilisation”, ainsi que “les média et leur rôle dans la sensibilisation et la propagation de la culture de la paix et de la tolérance”, ont précisé les organisateurs.

Le thème retenu pour cette édition du séminaire Abdeldjebbar Tidjani est motivé par les proportions “inquiétantes et préoccupantes” prises par ce phénomène “étranger à la société musulmane”, d’où la nécessité d’alerter et de mettre en garde contre sa propagation et son infiltration dans la société, ont-ils fait remarquer.

L’objectif de ce séminaire, depuis son institution, est “d’éveiller les consciences et de propager la culture et le savoir au sein de la société”, selon les organisateurs.

Ce séminaire porte le nom d’Abdeldjebbar Tidjani, 10ème Calife général de la Tarîqa (confrérie) Tidjania sur la période 1991-2005, décédé à l’âge de 85 ans.

La Tarîqa Tidjania a été fondée en 1781 à Boussemghoune par Sidi Ahmed Tidjani (1737-1815), et compte des millions d’adeptes à travers le monde.

(Clickez ici pour une traduction anglaise.

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