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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Côte d’Ivoire : Cohésion sociale et paix à Daoukro: Le roi et l’Ong Wanep contribuent au rapprochement des communautés

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Fratmat

La paix est de retour à Daoukro, après le récent conflit intercommunautaire entre Baoulé et Malinké. Pour sceller le vivre ensemble entre toutes les communautés et particulièrement entre les belligérants, une rencontre a eu lieu, hier [30 novembre] , dans la cour royale de Daoukro, en présence du roi Kongo Lagou III. Rencontre à laquelle ont participé les autorités administratives et politiques, les forces de l’ordre, les leaders religieux et communautaires.


Le roi Kongo Lagou III, les responsables de l’Ong Wanep et des participants à la rencontre après les échanges. (Dr)

Initiée par l’Ong Wanep (Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest), cette réunion avait pour objectif, selon son représentant, Dano Servel Pacco, de contribuer à la cohésion sociale et à une paix durable à Daoukro.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question related to this article.

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

(. . . suite)

« Nous sommes là pour recueillir les attentes des communautés pour l’opérationnalisation du mécanisme endogène de prévention et de règlement des conflits identifiés lors des échanges communautaires de septembre dernier, après le conflit du mois d’août. Cette rencontre devrait faciliter la validation des actions à mener par les communautés, dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme endogène identifié », a indiqué Dano Servel, qui s’est réjoui de la contribution du roi de Daoukro pour rapprocher les communautés.

Ainsi, les acteurs directement ou indirectement impliqués dans le conflit, les autorités administratives et politiques, la chefferie traditionnelle, les chefs de toutes les communautés, les leaders de jeunes, les représentants des partis politiques, les forces de l’ordre et les chefs religieux ont, au cours des échanges, dit leurs attentes pour une paix durable et évoqué les actions à mener à Daoukro dans ce sens.

Satisfait des propositions, le roi Kongo Lagou III, à travers son porte-canne Kangah Kouadio, a déclaré qu’une réunion en interne aura lieu pour décider de ce qu’il faut faire, en termes de sacrifice, pour raviver la flamme du vivre ensemble.

Les responsables de l’Ong Wanep étaient aussi satisfaits, eux dont les actions de paix ont porté des fruits.

Dano Servel a fait savoir qu’ils inculquent la culture de la paix aux communautés. « Nous ne sommes pas à notre première rencontre à Daoukro. Et la satisfaction se lit sur le visage des participants, car un travail en profondeur est fait pour une paix durable » , s’est-il réjoui.

Il a ajouté qu’il y aura un suivi, car l’Ong a dans la localité des moniteurs d’alertes précoces. « Désormais, si cela reprend, nous allons demander à la gendarmerie et à la police de faire des enquêtes et de désigner les responsables. Car il y a des gens qui occasionnent ces tueries. Et si l’on réussit à mettre la main sur eux, ils quitteront définitivement notre village», a averti le roi Kongo Lagou III avant de clore la rencontre.

Bulletin français 1 decembre 2020

ÉVÉNEMENTS VIRTUELS POUR CULTURE DE PAIX

Il y a maintenant tellement d’événements virtuels promouvant la culture de la paix que nous avons lancé un nouveau service à CPNN, en les répertoriant à l’avance avec leurs informations d’inscription. Nous listons ceux qui sont gratuits et ouverts au grand public. De cette manière, les lecteurs du CPNN peuvent participer à l’événement en direct.

Ce mois-ci, nous avons répertorié en moyenne un événement par jour venant de toutes les régions du monde. Voici un bref résumé, organisé par thème.

ÉDUCATION POUR LA PAIX

Un laboratoire d’action non-violente a été parrainé par l’organisation américaine Pace e Bene les 5, 12 et 19 novembre.

Non-violence: du mouvement des droits civiques à “Black Lives Matter.” La conférence Mahatma Gandhi de cette année a eu lieu en ligne le 7 novembre. La conférence qui a lieu chaque année depuis 20 ans est parrainée par le Peace Studies Program et le Centre for Peace Studies de l’Université McMaster au Canada.

La médiation et la justice réparatrice étaient le thème au Mexique le 27 novembre lors du cinquième congrès de la Federación Nacional De Colegios De Mediadores.

DROITS DE L’HOMME

Solidarité avec le peuple palestinien. Une dizaine d’organisations françaises ont accueilli des militants pour les droits humains du peuple palestinien le 30 novembre.

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

“Ecole de la démocratie” était le thème d’une série de conférences parrainées par la Chaire UNESCO à Pamploma, Espagne. Le 5 novembre, la conférence a présenté Agusin Ruis Robledo, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Grenade, s’exprimant sur le thème «la déchéance du parlementarisme». Le 12 novembre, Miguel Angel Simon s’est exprimé sur “la montée de l’extrême droite”.

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Économies transformatrices. Le Forum Social Mondial sur les Ecoomies Transformatrices a organisé une série de cinq programmes du 4 au 18 novembre avec des exemples spécifiques de toute l’Amérique Latine.

“Créer un monde meilleur pour les générations futures” était le thème d’un événement Web le 21 novembre, parrainé par la Fondation Goi Peace du Japon et mettant en vedette Jaques Attali.

ÉGALITÉ DES FEMMES

La résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies promouvant le rôle des femmes dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies a été célébrée à l’occasion de son 20e anniversaire le 20 novembre lors du symposium annuel du Texas (États-Unis) sur les femmes, la paix et la sécurité.

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été célébrée par le Bureau de l’Union africaine de l’envoyé de la jeunesse, le 25 novembre avec des hauts fonctionnaires de l’Afrique et des Nations Unies.

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ

La défense des élections vénézuéliennes contre l’ingérence impérialiste américaine a été discutée dans un forum le 18 novembre parrainé par des organisations progressistes aux États-Unis.

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Les jeunes à la tête du mouvement contre le racisme ont fait l’objet d’un webinaire parrainé par la Campagne mondiale pour l’éducation pour la paix le 20 novembre.

Plusieurs orateurs ont abordé divers thèmes de la culture de la paix lors du Forum annuel mondial sur la paix de Coventry Rising les 11 et 13 novembre.

PAIX ET SÉCURITÉ INTERNATIONALES

Analyse des perspectives de paix avec le nouveau gouvernement américain: tel était le thème de plusieurs conférences Internet. Deux ont été parrainés par le Stop the War Coaltion au Royaume-Uni. Le 30 novembre, l’orateur était Jeremy Corbyn. Le 28 novembre, il y avait cinq orateurs, dont un député du Parliament. Un thème similaire, “l’élection anti-impérialiste; La lutte des jeunes” a été discutée le 21 novembre par les organisations membres de l’organisation américaine United National Antiwar Coalition. Un autre webinar sur de sujet, le 11 novembre, était parrainé par le Bureau international de la paix

Les risques de guerre nucléaire et de réchauffement de la planète ont été discutés lors d’une conférence le 29 novembre par les organisations canadiennes Peace Magazine et Project Save the World.

“Voies pour réinitialiser la coopération internationale” était le thème de la Semaine de la paix de Genève qui s’est tenue en ligne du 2 au 6 novembre, parrainée par le Centre de Genève pour la consolidation de la paix. Un thème similaire, “Inspirer la coopération au nom du bien commun”, a été parrainé par la National Peace Academy des États-Unis le 10 novembre.

L’élimination des armes nucléaires était le thème du webinaire du 2 novembre parrainé par Unfold Zero.

Les lecteurs de CPNN sont encouragés à consulter régulièrement les listes contenues sur notre page Web et à partager ces informations avec vos amis et collègues. Surtout, participez! Participez! PARTICIPEZ!

DROITS DE L’HOMME




Des milliers de personnes manifestent en France contre la loi “sécurité globale”

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Five new digital media platforms for uncensored news from Colombia

DÉVELOPPEMENT DURABLE



FAO : Strong support for innovation and digital technologies in Latin America and the Caribbean

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Toluca, Mexico, establishes more than 150 Peace Centers

          

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Burkina Faso : Blanche Bana, remporte le Sotigui Awards 2020

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



I am Generation Equality: Ixchel Lucas, youth advocate for girls’ leadership

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


France: De Jeunes Normands se Mobilisent pour les Droits de l’Homme et pour la Prix Liberté

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Following peace deal, talks on Libya’s political future begin

Les Français crient: : Non à l’état policier!

. . HUMAN RIGHTS . .

Photos par Dea Drndraska (Reproduits avec permission)

Cette semaine encore, comme il y a une semaine, le peuple français a clairement indiqué qu’il ne voulait pas la nouvelle loi proposée par le président Macron sur la “sécurité globale”, une mesure pénalisant la diffusion de l’image des forces de l’ordre. Voici des images du manif à Paris le 28 novembre.















Cliquez ici pour une version anglaise.)















Amnesty International lance une application gratuite d’éducation aux droits humains pour sensibiliser la prochaine génération de militant·e·s

DROITS DE L’HOMME .

Un article de Amnesty International

Amnesty International a lancé l’Académie d’Amnesty, une application gratuite d’éducation aux droits humains destinée à sensibiliser la prochaine génération de défenseur·e·s des droits humains à un éventail de sujets, notamment la liberté d’expression, la sécurité numérique et les droits des populations autochtones.

Les utilisateurs et utilisatrices du monde entier auront accès à des cours durant 15 minutes à 15 heures, disponibles en plus de 20 langues, notamment en ourdou, en bengali, en hongrois, en coréen, en russe, en thaï, en tchèque et en turc. Tous les cours peuvent être téléchargés sur l’application, qui est disponible pour les appareils iOS et Android, ce qui permet de les suivre hors ligne.

« Cette application a été conçue pour permettre à chaque personne, partout dans le monde, de s’informer sur les droits humains et encourager cet apprentissage. Le partage des connaissances est essentiel pour nous aider à défendre nos droits et ceux des autres et pour lutter pour la justice et l’égalité partout dans le monde », a déclaré Julie Verhaar, Secrétaire générale par intérim d’Amnesty International.

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article, ou ici pour une version anglaise.)

Question(s) related to this article:
 
How can more people be trained to know and claim their human rights?

L’Académie d’Amnesty a notamment la caractéristique d’adopter une approche flexible de l’enseignement, permettant aux utilisateurs et utilisatrices de suivre les cours à leur propre rythme, et ainsi de les commencer quand cela leur convient le mieux. Les utilisateurs et utilisatrices terminant certains des cours plus longs recevront un certificat officiel signé par le/la secrétaire général·e d’Amnesty International.

Les cours disponibles sur l’Académie d’Amnesty ont été élaborés et adaptés pendant ces trois dernières années pour le site Internet d’éducation aux droits humains d’Amnesty International. Ils ont été optimisés pour une utilisation sur mobile, afin de rendre les droits humains plus accessibles que jamais.

« L’éducation aux droits humains est la base du travail d’Amnesty. Notre objectif global est de veiller à ce que les personnes partout dans le monde connaissent et puissent revendiquer leurs droits humains. L’application de l’Académie d’Amnesty nous rapproche de cet objectif en fournissant une plateforme simple et accessible permettant à des millions de personnes de bénéficier d’une éducation aux droits humains de qualité », a déclaré Krittika Vishwanath, directrice de l’éducation aux droits humains à Amnesty International.

L’Académie d’Amnesty sera régulièrement mise à jour pour intégrer des versions dans de nombreuses autres langues et de nouveaux cours dans les mois et années à venir.

Lien iOS : https://apps.apple.com/us/app/amnesty-academy/id1534113236

Lien Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.amnesty.academy

Maroc : Lutter par Internet contre la radicalisation des jeunes

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par LesEco

La Rabita Mohammedia des Oulémas vient de lancer un projet de lutte contre la radicalisation des jeunes en ligne. Objectif : lutter contre les discours de haine et sensibiliser les jeunes sur les dangers que peuvent présenter Internet et les réseaux sociaux. Financé par le gouvernement du Japon, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, l’accord de réalisation de ce projet a été signé par Takashi Shinozuka, ambassadeur du Japon au Maroc, Edward Christow, représentant résident du PNUD au Maroc, et Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Oulémas.

Selon Ahmed Abbadi, ce projet vise non seulement à protéger les adolescents et les jeunes des fléaux de l’extrémisme violent, que ce soit sur le terrain ou dans leur dimension numérique. Il ambitionne aussi de les immuniser contre les discours de haine en les accompagnant pour devenir influent sur Internet afin de prévenir et d’inspirer leurs interlocuteurs. Il a ajouté que ce projet s’inscrivait dans la durée afin d’aider les jeunes à acquérir les outils et les compétences nécessaires pour lutter contre l’extrémisme de toutes sortes. Le succès de ce projet dépend principalement de la préparation de contenus attractifs et accrocheurs pour les jeunes, précise Ahmed Abbadi. La Rabita a lancé plusieurs jeux interactifs sur Internet dans le but de promouvoir la culture de la paix et la modération, ainsi que le rejet de la violence et de l’extrémisme.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article

Islamic extremism, how should it be opposed?

(. . . suite)

Selon la même source, la Rabita prépare un guide d’influence virtuelle afin d’aider les jeunes à acquérir les compétences pour devenir des influenceurs efficaces sur Internet. La même source précise que le Japon et le PNUD, bien plus que des bailleurs de fonds, seront également partenaires de ce projet.

À ce propos, l’ambassadeur du Japon au Maroc a déclaré : «Nous estimons que ce projet est également une réponse à un souci d’immunisation de la société marocaine contre les menaces cybernétiques qui guettent la jeunesse», avant d’ajouter que le radicalisme religieux menant à la violence est un phénomène universel. Takashi Shinozuka indique également que ce financement soutient le Maroc dans sa lutte contre les risques de radicalisation en ligne des jeunes, notamment en prévenant et informant sur les dangers que peuvent représenter les réseaux sociaux.

Pour sa part, Edward Christo a affirmé que ce projet était le fruit de plusieurs mois de travail conjoint entre la Rabita Mohammedia des Oulémas, l’ambassade du Japon et le PNUD, ajoutant que les trois partenaires poursuivront leur collaboration pour l’implémentation de ce projet. Il a également fait savoir que ce projet, qui vise à soutenir la production et la publication de séquences vidéo sur les réseaux sociaux, dépendra de l’expérience de la Rabita dans ce domaine. Il assurera une présence en ligne à travers les réseaux sociaux de la Rabita et du PNUD. Dans ce cadre, un groupe d’experts de la Rabita pourra rencontrer des experts japonais travaillant dans le domaine de la prévention des conflits et de la promotion de la paix, et organiser un atelier international au Maroc sur les meilleures pratiques dans ce domaine. Le financement de ce projet s’élève à 454.545 USD, soit plus de 4 MDH. Il s’articule autour de 4 grands objectifs, dont la réalisation d’un diagnostic des risques liés aux contenus de radicalisation en ligne ciblant les jeunes, et le soutien des parties prenantes nationales dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des médias pour prévenir l’extrémisme violent et les discours de haine. Il s’agit également de sensibiliser les jeunes Marocains à travers les réseaux sociaux sur l’importance de promouvoir un discours alternatif, l’esprit de coopération et le partage d’expériences dans la prévention de l’extrémisme violent en ligne. S’étalant sur une période d’une année, ce projet aura un impact majeur sur les jeunes et sur la société marocaine dans son ensemble, conclut Edward Christo.

Des milliers de personnes manifestent en France contre la loi “sécurité globale”

. DROITS DE L’HOMME . .

Un article de Europe 1

Des milliers de manifestants sont descendus dans la rue, samedi, pour protester contre la proposition de loi sur la “sécurité globale”. Le texte, très controversé, pénalise notamment la diffusion de l’image des forces de l’ordre si elle porte “atteinte” à leur “intégrité physique ou psychique”.

“Même pas drone”, “Orwell was right”, “floutage de gueule” : une vingtaine de manifestations contre la proposition de loi “sécurité globale” ont rassemblé plusieurs milliers de personnes samedi à Lille, Rennes, Paris ou encore Montpellier. Les manifestants ont en particulier pris pour cible la mesure pénalisant la diffusion de l’image des forces de l’ordre si elle porte “atteinte” à leur “intégrité physique ou psychique”, adoptée dans un climat tendu à l’Assemblée nationale vendredi soir.

En début d’après-midi, le principal cortège s’était formé place du Trocadéro, à Paris, au milieu d’un important dispositif policier. Sur la place noire de monde, dont nombre de “gilets jaunes”, flottaient les drapeaux du PCF, d’EELV, de FO, du NPA, ou encore une banderole d'”Extinction rébellion” et une autre de Mediapart. “On nous dit qu’il faut limiter nos libertés pour le bien de tous mais là, ça va trop loin”, s’indigne Manuel Furtado, “outré” par le texte.

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Question related to this article

How effective are mass protest marches?

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“Une loi qui menace la liberté d’informer”

A Lille, quelque 800 personnes selon la préfecture se sont rassemblées, s’insurgeant contre le fameux article 24 sur la possibilité de filmer et diffuser des images des forces de l’ordre. “C’est une loi faite par la police” qui “menace la liberté d’informer, de s’exprimer, de manifester”, a estimé Maud, étudiante de 27 ans. “Il y a une volonté de brimer la libre expression des opinions”, a aussi dénoncé Philippe Vervacke, militant à la Ligue des droits de l’Homme. “Les policiers sont des agents de l’État, ils doivent pouvoir répondre de ce qu’ils font”, estimait pour sa part Julie, 46 ans, au chômage

“Dictature en marche”, “big brother is watching you”, “plus de sécurité sociale, moins de sécurité globale”, “des vidéos pas des lacrymo”, pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants. A Rennes, plus d’un millier de personnes se sont rassemblées place de la République, selon les organisateurs. De nombreux jeunes étaient présents avec des pancartes “Baissez vos armes, nous baisserons nos téléphones”, “L’appareil photo, lui, n’a jamais tué personne”, “Loi totalitaire globale” ou “1984 n’était pas censé être un mode d’emploi”.

Un texte “aux relents autoritaires”

Avec ce “texte aux relents autoritaires”, “la porte est ouverte au musellement de l’information par le pouvoir en place quel qu’il soit”, a estimé Stéphane de Vendeuvre, co-président du club de la presse de Bretagne, assurant que cette manifestation n’était que “le début d’une longue contestation”. “Cette loi est une loi scélérate (…) qui intervient dans un contexte déjà dramatique pour la liberté de la presse dans ce pays”, a abondé Tristan Malle, secrétaire général du syndicat de journalistes SGJ-FO. Une partie des manifestants a tenté de partir en cortège, mais a vite été arrêtée par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes.

A Montpellier, environ 1.300 manifestants (selon la préfecture) ont défilé en fin de matinée, avec également de nombreux slogans comme “Police sans contrôle, population sous contrôle”. “Observer ce qui se passe, vérifier que les forces de police ne commettent pas d’actions dangereuses, c’est la moindre des choses quand on est journaliste”, a estimé Gil Martin, 49 ans, journaliste à Actu.fr, auprès de l’AFP.

“Le but de Macron est de droitiser le débat au maximum”

Pour Sophie Mazas, présidente de la Ligue des Droits de l’Homme de Montpellier, “la loi sécurité globale nous fait basculer dans une société autoritaire, qui cible la population”. Julien Brès, cadre commercial de 44 ans, a estimé que “sortir cette loi maintenant, c’est un calcul opportuniste du gouvernement, dans le seul but de préparer dans un an et demi le duel Macron-Le Pen à la présidentielle 2022”. “Le but de Macron est de droitiser le débat au maximum”, a-t-il ajouté.

France: De Jeunes Normands se Mobilisent pour les Droits de l’Homme et pour la Prix Liberté

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial au CPNN de Gwenaëlle Beauvais, Directrice Territoriale, UNIS CITE Normandie

Depuis plus de 20 ans, l’association Unis Cité mobilise des jeunes, en équipe et dans la diversité pour mener des missions d’intérêt général. L’objectif pour ces jeunes : trouver du sens en se rendant utile auprès des autres, trouver sa place, se confronter à la différence, se former et prendre confiance en soi.

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Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Cette année, en Normandie, 48 volontaires sont mobilisés pour sensibiliser des lycéens de toute la Région aux Droits de l’homme et à la Liberté. Ils sont formés par l’Institut des Droits de l’Homme et soutenus par le Conseil régional pour engager le débat auprès des élèves, faire réfléchir et accompagner leur engagement dans le cadre du Prix Liberté

Ce programme permet de libérer la parole des jeunes et grâce à l’échange entre pairs, de favoriser la prise d’initiative et l’expression des Lycéens de la Région. Il s’inscrit dans le cadre d’un dispositif unique qui invite les jeunes de 15 à 25 ans de Normandie, des autres régions de France et à l’international, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat récent et exemplaire en faveur de la liberté.

Les lauréats récents du Prix de la Liberté sont:
— 2019 : Greta Thunberg, militante écologiste suédoise engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique
— 2020 : Loujain Al Hathloul, militante saoudienne des droits des femmes

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Burkina Faso : Blanche Bana, remporte le Sotigui Awards 2020

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de My Africa Infos

C’est avec des larmes de joie que la célèbre actrice camerounaise Bana Blanche, a exprimé sa reconnaissance à toute l’Afrique lors de sa remise du trophée qui fait d’elle la meilleure actrice de l’Afrique centrale.


blanche_bana-myafricainfos

SOTIGUI Awards, l’évènement qui récompense les artistes du 7em art ces 04 dernières années successives a mis un accent particulier sur les femmes à sa 5em édition. Retenu sous le thème : culture de la paix : quelles contributions des femmes du cinéma et de l’audiovisuel. Sotigui Awards a encore honoré le cinéma africain et récompensé plusieurs artistes au Burkina Faso le 14 novembre dernier.

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(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

Film festivals that promote a culture of peace, Do you know of others?

(. . suite)

Les milliers de difficultés liées à la pandémie du COVID 19 n’ont pas empêché les organisateurs de réunir les grands acteurs du cinéma en Afrique et de primer les meilleurs. Cette 5em Edition SOTIGUI Awards a déroulé le tapis rouge à Blanche Bana une actrice camerounaise qui fait depuis un certain temps déjà, la fierté du cinéma de sa terre natale.

En effet, Blanche Bana a fait une entrée majestueuse dans le monde de la cinématographie en 2012. Depuis cette date, la jeune fille n’a pas cessé de briller sous les projecteurs et d’attirer avec admiration l’attention du public camerounais. Suite aux succès fou de ses prémices : LE COLIS 1 et 2(un film réalisé par Parfait Zambo), Blanche Bana a été surtout popularisée par les géants de la communication, à l’instars de MyAfricaInfos qui n’a pas hésité à lui accorder une interview.

Très vite Bana blanche gravit les échelons en réalisant de courts et longs métrages, des séries, et se fait solliciter pour des spots publicitaires. Peu de temps après le courage et la détermination de cette jeune actrice la conduira sur des scènes internationales. Reconnue comme un lingot d’or du cinéma camerounais, Blanche Bana décrochera le prix de la meilleure actrice du Cameroun en 2015 au Prestigieux Festival Ecrans Noirs. En 2017 la belle actrice prend son premier vol pour le Maroc et se fait compter parmi les invités d’honneur de plusieurs festivals en l’occurrence le festival de migration d’Agadir.

Bulletin français 1 novembre 2020

CULTURE DE LA PAIX EN AFRIQUE

Jugeant par les nombreux articles d’Afrique dans CPNN ce mois-ci, la culture de la paix s’épanouit en Afrique.

Union africaine (UA). L’UA continue de diriger une culture de paix dans toute l’Afrique, comme nous l’avons suivie ces dernières années avec CPNN . Ce mois-ci, le groupe de travail sur la paix et la sécurité de l’UA, en association avec les Nations Unies, a tenu sa 19e réunion consultative. La réunion a débattu des développements et de la coopération à l’appui des processus électoraux en cours en Côte d’Ivoire, au Ghana et en Guinée. La réunion a également procédé à un échange de vues sur les situations en Éthiopie, en Libye, au Mali, en Somalie, au Soudan du Sud, au Soudan et au Sahara occidental.

L’envoyé de la jeunesse de l’UA, en coopération avec d’autres organisations africaines, a parrainé ce mois-ci une série d’événements virtuels dans cinq régions visant à développer les capacités de leadership des jeunes femmes africaines. Les groupes de discussion ont discuté des droits économiques et de la justice, de la santé et droits sexuels et reproductifs, de la justice climatique, de la technologie et de l’innovation pour l’action féministe, du mouvement et du leadership féministes, de la violence sexiste et de l’initiative «Faire Taire les armes».

L’African First Ladies Peace Mission (AFLPM) joue un rôle de soutien à l’Union africaine ainsi qu’aux organisations régionales et aux gouvernements nationaux dans la promotion d’une culture de paix et de la prévention des conflits. Ce mois-ci, CPNN réimprime une interview de l’assistante spéciale de la Présidente concernant le travail de l’organisation.

Côte d’Ivoire. Avant les élections nationales en Côte d’Ivoire, de nombreux secteurs œuvrent pour une culture de la paix afin d’éviter que ne se reproduise la violence qui a entaché les élections des années précédentes. Cela comprend la Voix des femmes, les chefs traditionnels de Gagnoa, les jeunes leaders chrétiens et musulmans réunis par la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et le groupe musical Les Héritiers du Zouglou. La culture de la paix est profondément enracinée en Côte d’Ivoire, puisque c’est à Yamoussoukro en 1989 que le programme de l’UNESCO sur la culture de la paix est né. Le Réseau de fondations et d’institutions de recherche pour la promotion d’une culture de la paix en Afrique réimprime chaque mois le bulletin du CPNN.

Guinée. Toujours en Guinée pour réduire la violence pendant la période pré-électorale, la société civile s’est mobillisée pour une culture de la paix. L’ONG Conseil de Réflexion pour une Guinée Nouvelle (CRGN) a lancé une campagne pour garantir des élections inclusives, pacifiques, transparentes et crédibles et pour sensibiliser et éduquer les citoyens sur la culture de la paix.

Nigeria. Les candidats au poste de gouverneur aux prochaines élections dans l’état d’Ondo ont promis d’embrasser la paix. Ils ont pris l’engagement lors de la signature d’un accord de paix organisé par le Comité national de paix (NPC) en collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (INEC).

Sénégal. A Kédougou, près des frontières du Mali et de la Guinée, le groupe de réflexion Institut de Tombouctou-Centre Africain d’Etudes de la Paix lance une initiative intitulée «Résilience aux frontières» pour promouvoir la culture de la paix.

Libéria. Mariama H. ​​Konneh, une jeune militante des droits des femmes libériennes, a été sélectionnée pour participer au Sommet mondial de la chaîne de la paix 2020 en Turquie. «En transférant les connaissances et les compétences acquises grâce à la chaîne mondiale de la paix, j’espère construire un réseau de jeunes militants engagés dans le plaidoyer pour la non-violence et les valeurs de tolérance et de coexistence pacifique», a-t-elle déclaré.

Niger. Organisée par l’ONG OXFAM, une campagne de sensibilisation a été lancée pour renforcer la participation des femmes et des jeunes dans les différents cadres de dialogue intercommunautaire.

Gabon. Dédiée à la prévention et à la résolution des conflits dans la sous-région de l’Afrique centrale, la création d’un réseau de «Jeunes tisserands de la paix» au Gabon, au Tchad et au Cameroun a été récemment présentée par le représentant des Nations Unies au Gabon, Dr. Stephen Jackson.

Burkina Faso. « Culture de la paix, prévention et gestion des crises ; gages d’une cohésion social durable »: c’est le thème de la 3ème édition des « 96 heures de la région Centre ». lancé à Ouagadougou.

L’épanouissement de la culture de la paix en Afrique est stimulé et soutenu par l’UNESCO depuis la conférence de Yamoussoukro de 1989 mentionnée ci-dessus. Le soutien de l’UNESCO a augmenté ces dernières années, comme détaillé dans plus de 40 articles de CPNN.

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Côte d’Ivoire : La chefferie de Gagnoa appelle à des élections apaisées

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



‘Democracy Has Won’: Year After Right-Wing Coup Against Evo Morales, Socialist Luis Arce Declares Victory in Bolivia Election

DÉVELOPPEMENT DURABLE



À Montréal, manifestation pour la «justice climatique»’

DROITS DE L’HOMME




Comment by UN High Commissioner for Human Rights Michelle Bachelet on the Colombian Comprehensive System of Truth, Justice, Reparation and Non-Repetition

          

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Les Héritiers du Zouglou sortent un maxi single pour sensibiliser les Ivoiriens

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Diffa, Niger : Lancement de campagne de sensibilisation pour le renforcement de la participation des femmes et des jeunes dans le dialogue intercommunautaire

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Yamoussoukro, Côte d’Ivoire : De jeunes leaders chrétiens et musulmans s’engagent pour la paix

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Red Cross : Nuclear ban: “Today is an historic day. We call on world leaders to act with courage and join the right side of history”

À Montréal, manifestation pour la «justice climatique»’

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de la Tribune de Geneva

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Montréal pour la «justice climatique». Plusieurs organisations avaient appelé à un rassemblement pour plaider en faveur d’un projet de société «liant l’action écologique à la justice sociale». «Justice sociale, ‘‘climate justice’’, même combat», proclamait une vaste banderole, tandis qu’une autre appelait à une «relance juste et verte».


Le 27 septembre 2019, près d’un demi-million de personnes avaient déjà défilé dans les rues de Montréal. AFP

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article..)

Questions for this article:
 
Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

Are we seeing the dawn of a global youth movement?

(. . . suite)

Le 27 septembre 2019, près d’un demi-million de personnes avaient défilé dans les rues de Montréal avec la militante suédoise Greta Thunberg dans le cadre de la «grève mondiale pour le climat». La marche avait été qualifiée de «plus grosse manifestation de l’histoire du Québec» par l’un des organisateurs.

Paires de souliers d’enfants

Parmi les organisations ayant appelé à la manifestation de samedi, à l’occasion de la journée mondiale de mobilisation climatique, figuraient notamment la coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), «la planète s’invite au parlement» et la «coalition pour le définancement de la police».

La manifestation a débuté devant un monument du centre-ville qui abritait jusqu’à récemment la statue d’un ancien premier ministre du Canada. La statue en bronze de John A. Macdonald, accusé d’avoir mis en œuvre une politique d’assimilation forcée des populations autochtones, avait été jetée à terre à la fin août lors d’un rassemblement contre le racisme.

De nombreuses paires de souliers d’enfants avaient été placées devant le monument pour symboliser les menaces des changements climatiques pour les nouvelles générations.