Category Archives: Asie du Sud

Appel urgent à la paix lancé par les féministes indiennes et pakistanaises

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Presse Gauche

Nous, féministes de l’Inde et du Pakistan, saluons sans équivoque le cessez-le-feu déclaré par nos deux nations aujourd’hui. La tension et l’escalade des quinze derniers jours nous rappellent à quel point la paix est fragile. Le cessez-le-feu donne également raison aux appels à la désescalade et à la paix lancés par des milliers de personnes ordinaires de part et d’autre de la frontière. Même si nous espérons qu’il s’agit d’une cessation absolue des hostilités, nous nous souvenons des événements récents.

Tiré de Entre les lignes et les mots

Le cessez-le-feu n’est que le premier pas dans la longue marche vers la justice et la paix

Nous condamnons l’attentat terroriste de Pahalgam qui a tué 25 touristes venus de différentes régions de l’Inde et un du Népal pour visiter le Cachemire. Une personne locale a également perdu la vie dans l’attaque de Pahalgam. Ces attaques ciblées ont creusé le fossé communautaire entre musulman·es et hindou·es en Inde et ont été exploitées pour inciter à la haine, à la peur et à la punition collective.

Au lendemain de l’attentat de Pahalgam, ce sont les femmes – y compris les mères, les filles, les sœurs et les épouses – qui portent le poids insupportable du chagrin. Au lieu de le respecter et de le partager, il a été transformé en arme et fait l’objet d’une militarisation ou d’une surveillance policière — surtout quand les personnes refusent de suivre le scénario de la haine.

Himanshi Narwal, la jeune veuve de l’une des victimes tuées, fait partie des survivant·es qui, malgré une douleur inimaginable, ont trouvé la force de lancer un appel à la paix. Elle a demandé aux personnes de ne pas diriger leur rage contre les Cachemiri·es et les musulman·nes qui, comme elle, sont pris·es au piège dans un cycle de violence qu’elles et ils n’ont pas créé. Pour ce simple acte d’humanité, elle a été trollée, vilipendée et attaquée par des nationalistes à l’affut, plus attachés à la soif de sang qu’à la vérité.

Liant l’attaque terroriste au Pakistan, l’Inde a immédiatement suspendu le traité sur les eaux de l’Indus et relancé les projets hydroélectriques et la construction de barrages qui étaient auparavant limités par le traité. Les deux parties ont annulé les visas de courte durée pour les visiteurs et les visiteuses. Nous avons assisté à des scènes déchirantes à la frontière Attari-Wagah, où des femmes indiennes et pakistanaises munies des « mauvais » passeports ont été contraintes de remettre leurs enfants à leurs maris avant de passer dans « leurs pays », ce qui a provoqué une détresse insondable pour les femmes elles-mêmes, leurs enfants et leurs familles. Quatorze jours plus tard, l’Inde a mené des frappes aériennes et le Pakistan a riposté, puis les deux pays ont procédé à des frappes de drones.

Les campagnes de désinformation menées de part et d’autre ont rendu la vérité difficile à établir. Une chose est sûre : la perte de vies humaines, la peur généralisée et l’escalade de la violence s’ajoutent à la terreur possible des suites graves et irréversibles que les tensions entre les deux puissances nucléaires pourraient entraîner pour les populations de l’ensemble de l’Asie du Sud.

En tant que féministes, nous sommes fondamentalement contre la guerre et le militarisme. Nous dénonçons l’économie de guerre qui se nourrit de la violence et de la destruction, ainsi que les structures profondément patriarcales qui l’alimentent et la soutiennent. Le fait que l’opération indienne ait été baptisée Sindoor, un geste profondément patriarcal, est un rappel brutal de la propagande misogyne employée par les deux camps. Entre les êtres cher·es, il existe également de nombreux autres symboles privés et spécifiques, dont le Sindoor, pour certaines femmes, pourrait être l’un d’entre eux. Mais lorsque le Sindoor devient un cri de guerre, il efface et arme la douleur, et réduit les femmes à des corps sur lesquels sont construits les fantasmes nationalistes masculinistes de conquête, de violence et de viol.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

Do women have a special role to play in the peace movement?

(. . . suite)

L’année écoulée a été marquée par une flambée de la violence dans le monde, les images dévastatrices de Gaza et d’autres zones de conflit étant devenues quotidiennes, ce qui a tragiquement désensibilisé de nombreuses personnes aux véritables horreurs des conflits armés. Les gouvernements indien et pakistanais et les faiseurs d’opinion ne semblent pas se soucier des conséquences catastrophiques de la guerre et de l’immense dévastation qu’elle causerait. Seuls ceux qui fabriquent et vendent des systèmes d’armes à nos gouvernements tireront profit de la guerre. La guerre renforce, exacerbe et perpétue les inégalités existantes, affectant de manière disproportionnée les femmes, les minorités sexuelles et religieuses ainsi que les enfants. Ces hostilités détournent l’attention de ce dont les personnes ont réellement besoin : l’éducation, la santé, l’emploi, la protection sociale, la sécurité et le bien-être.

Nous, féministes de l’Inde et du Pakistan, sommes fermement convaincues que la guerre n’est jamais une solution. Nous appelons au démantèlement des structures de pouvoir qui entretiennent la violence. La logique de guerre – enracinée dans le nationalisme, la masculinité toxique et les frontières de l’ère coloniale – doit être rejetée. Dans les deux pays, les femmes activistes, les journalistes et les bâtisseurs et les bâtisseuses de paix plaident depuis longtemps en faveur du dialogue, de la désescalade et de la diplomatie. Pourtant, nos voix sont constamment mises de côté et écrasées par la rhétorique incendiaire et le militarisme affirmé qui dominent la sphère publique.


Nous appelons les gouvernements de l’Inde et du Pakistan à :

* Consolider le cessez-le-feu du 10 mai, renoncer aux violations transfrontalières et désamorcer les tensions croissantes en maintenant les canaux de communication ouverts ;


* Lancer conjointement une enquête, avec des représentant·es internationaux, sur l’attentat de Pahalgam afin de traduire les auteurs en justice.


* S’abstenir d’actions unilatérales telles que l’interruption du traité sur les eaux de l’Indus ;


* Donner la priorité au dialogue et à la diplomatie et s’y engager afin de résoudre les différends.

* D’œuvrer à la résolution de la question politique centrale du Cachemire, qui est au cœur du conflit.

Nous demandons instamment aux féministes du monde entier d’élever la voix en signe de solidarité et de se joindre à nous pour résister à la guerre et construire la paix. Il n’y a ni temps ni espace pour la complaisance.

Saheli Women’s Resource Centre, New Delhi, Inde ; Women’s Action Forum (WAF), All Chapters, Pakistan ; Aurat March, Lahore, Pakistan ; All India Democratic Women’s Association, Inde.

Appuis individuels (par ordre alphabétique) : Abha Bhaiyya, Aisha Gazdar, Amar Sindhu, Amrita Chhachi, Anita Pinjani, Anuradha Banerji, Arfana Mallah, Avantika Tewari, Ayesha Kidwai, Beena Sarwar, Chayanika Shah, Devangana Kalita, Elaine Alam, Farrah Taufiq, Farida Shaheed, Gulbadan Javed , Haseen Musarat, Huma Ahmed-Ghosh, Humaira Rahman, Iram Hashmi, Kalyani Menon Sen, Kavita Krishnan, Kausar Khan, Khawar Mumtaz, Lalita Ramdas, Madhu Bhushan, Maimoona Mollah, Malka Khan, Maria Rasheed, Mariam Dhawale, Meera Sanghamitra, Nageen Hyat, Naheed Aziz, Najam Panhwar, Natasha Narwal, Naseem Jalbani, Nasim Jalbani, Nasreen Azhar, Neelam Hussain , Nighat Said Khan, Nivedita Menon, Nuscie Jamil, Nuzhat Shirin, Pamela Philipose, Pratiksha Baxi, Raheema Panhwar, Rashida Dohad, Riffat Aziz, Rita Manchanda, Ritu Menon, Roshmi Goswami, Rozina Junejo, Rukhsana Rashid, Saba Gul Khattak, Safia Noor, Salima Hashmi, Samina Jabbar, Samina Omar Asghar Khan, Shabnam Hashmi, Shad Begum, Sheeba Chhachi, Shahnaz Rouse, Simi Kamal, Smita Gupta, Soonha Abro, Sumaira Ishfaq, Syeda Hamid, Tahira Abdullah, Tasneem Ahmar, Uma Chakravarti, Urvashi Butalia, Uzma Noorani, Vani Subramanian, Vanita Mukherjee.

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Lettre du Mali : un appel à la paix

DESARMAMENT & SECURITE .

CPNN a reçu la copie suivante d’une lettre du Mali adressée au Secrétaire général de l’ONU. Elle fournit des détails sur le rapport de Human Rights Watch sur les atrocités commises par le gouvernement malien et les mercenaires sur des civils innocents.

En publiant cette lettre, nous espérons qu’elle sera lue par certains membres du gouvernement militaire du Mali et qu’ils suivront l’exemple des gouvernements militaires du Burkina Faso et du Niger voisins et se tourneront vers le dialogue plutôt que vers la force militaire pour faire face aux conflits dans leur pays. La logique du dialogue est clairement expliquée par le Général Djibril Bassole.


La logique du dialogue expliquée par le général Djibril Bassole

Lettre ouverte au Secrétaire de l’organisation des nations Unies, 
New York, Etats Unis d’Amérique.`


J’irais directement aux faits pour économiser du temps qui semble manquer aux dirigeants d’un monde qui est en train de perdre tous ses repères.


Dans la journée du 2 janvier 2025, un Pick up de marque Toyota allant de Niono (Mali) à Mberra (camp de refugiés maliens en Mauritanie) avec à bord une dizaine de civils dont une majorité de femmes et d’enfants a disparu sur une route nationale fréquentée par l’armée maliennes et ses supplétifs de Wagner. Pendant toute une nuit et une journée les parents des disparus ont cherché en vain des nouvelles.


La macabre découverte de leurs corps calcinés et hâtivement enterrés sous des branchages et des cailloux a sonné le point de départ d’une tragédie sans précédent depuis que les FAMA et les assassins de Wagner sèment la terreur dans tout le nord du Mali de Abeibara (région de Kidal) à l’Est à la frontière mauritanienne à l’Ouest.


Le véhicule a été détourné de son itinéraire, le temps d’identifier les voyageurs et ensuite de les exécuter sommairement après avoir violé les femmes dont une, était en état de grosse de près de 6 mois. Les corps furent retrouvées entre la localité de Fatissouyou et Dioura au centre du Mali.

C’est bien là la signature des soudards de la junte malienne et de leurs compères assassins de Wagner contrairement aux jihadistes opérant au Mali, lesquels n’enlèvent jamais les enfants et les femmes, encore moins les exécuter.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour un article de ce sujet en anglais..)

Question for this article:

Islamic extremism, how should it be opposed?

The new military governments in Africa: Are they promoting a culture of peace?

( . . . suite)

Monsieur le SG, il est plus que temps que l’institution que vous dirigez brise son silence assourdissant sur la tragédie et les drames quotidiens que vivent les populations (Touaregs, maures et peuls) dans ces zones y compris à la frontière mauritanienne dont des mauritaniens depuis 2022.

Les Touaregs qui ont été assassinés ne sont ni terroristes, ni narcotrafiquants, ni rebelles. Le jeune humanitaire qui a été assassiné avec son fils (2, 8 mois) est le cousin germain de l’illustre chef général des Kel Ansar affiliés au Mali et le plus grand défenseur de l’armée malienne et du putschiste Goita, son épouse portant son second fils dans son ventre est la fille d’un colonel major de la gendarmerie malienne bien introduit dans le sérail militaire et sécuritaire malien.

L’un des jeunes assassiné est le fils d’un important officier de douanes compagnons de première heure des putschistes. Les 10 personnes assassinées appartiennent au groupe kel ansar ou en sont des affiliés. Il s’agit bien entendu d’un ciblage non seulement touareg mais aussi kel ansar, une tribu qui a toujours servi l’Etat malien, qui ne s’est jamais rebellé et a toujours refusé de succomber aux sirènes fondamentalistes. Cette marque de patriotisme n’a jamais cessé d’inquiéter et de paraitre suspecte aux yeux de l’Etat malien depuis son indépendance.

Ce qui se passe au Mali, en particulier, au nord et au centre, relève du génocide et du crime contre l’humanité. La vie humaine à Gaza ou en Ukraine est elle plus valeureuse, précieuse que celle dans l’Azawad, au Macina et sur le fil de la frontière mauritanienne ? La prise de parole et les dénonciations de la plus haute autorité de la communauté internationale, que vous êtes, ne sont-elles réservées qu’aux personnes victimes d’Israël ou de Poutine ?

Parlez et réconfortez les faibles pas seulement en Palestine ou en Ukraine but around the World.

Le Mali n’est pas un Etat fréquentable, il est condamnable ; ayez le courage de le condamner et d’envisager de le traduire devant les juridictions internationales que les nations Unies ont mis en place.

Le Mali est un Etat failli et criminel mais il continue de recevoir les appuis et les soutiens de plusieurs pays occidentaux. Faute de sanctions et de suppression des appuis, les peuples et communautés qui subissent la géhenne des colonels félons au pouvoir à Bamako, considèreront tous ces soutiens comme une complicité.

Arrêtez la folie d’une poignée de colonels félons et de leurs relais, avant que le pire ne se produise dans la sous région sahélienne. Monsieur le SG ce serait bientôt une question de menace à la paix et à la sécurité internationale (Chapitre 7 UN statement).

Vous devriez m’en faire pardon, entre choc et tragédie, je n’ai pas le cœur aux formules de courtoisies, ce qui ne signifie pas que je n’ai pas le plus grand égard à votre personne et à votre titre. 



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Burkina Faso: Vivre-ensemble : Des chefs coutumiers et religieux parlent à leurs communautés

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE …

Un article par Romuald Dofini en Lefaso.net

La communauté peulh de Bobo-Dioulasso a organisé le dimanche 22 décembre 2024 dans la ville de Sya une journée de promotion de la culture, de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso. Cette journée était placée sous le thème : « Pour le bon vivre-ensemble au Faso : Les chefs coutumiers et religieux de l’Ouest du Burkina parlent à leurs communautés ». Au cours de cette journée qui a réuni plusieurs couches sociales, des engagements et résolutions ont été pris par les acteurs pour promouvoir la cohésion sociale en privilégiant le dialogue dans le règlement des conflits.

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Les chefs coutumiers et religieux prenant l’engagement de promouvoir la paix et la cohésion sociale

C’est à cœur ouvert que des chefs coutumiers et religieux ont parlé à leurs communautés le dimanche 22 décembre 2024 à Bobo-Dioulasso. Selon eux, il était plus que nécessaire d’organiser cette journée au regard de la situation que traverse le pays depuis plusieurs années. En effet, la situation sécuritaire du Burkina Faso a entraîné un dysfonctionnement à tous les niveaux provoquant dans certaines zones un délitement de tous les segments du tissu social.

Pour les chefs coutumiers et religieux, cette crise sécuritaire a engendré également des conflits au sein des populations avec leur corolaire d’exacerbation de méfiances entre individus et entre communautés. Pour eux, le combat que mènent les forces de défense et de sécurité contre les terroristes est louable, mais ils estiment que pour une paix durable, il faudrait « recoudre » le tissu social, afin d’améliorer la cohésion sociale, de prévenir et de gérer les différends entre les communautés. Pour cela, la mise en place et la promotion des espaces de dialogues se sont avérées nécessaires. C’est donc conscient de cet effritement du tissu social causé par la crise sécuritaire et le rôle des leaders coutumiers et religieux dans la mobilisation sociale que la chefferie coutumière peulh de Bobo-Dioulasso a initié cette journée de promotion de la culture de la paix et de cohésion sociale.

L’objectif de cette journée était de promouvoir la cohésion sociale au Burkina et particulièrement dans le Grand-ouest du Burkina. Cette activité a réuni une soixantaine de chefs coutumiers et religieux du Grand-ouest du Burkina, des organisations de la veille citoyenne, des organisations féminines ainsi que la population de Sya, dont majoritairement des peulhs. Selon le chef peulh de Bobo-Dioulasso, Issiaka Sidibé, cette journée vise à recréer l’harmonie et la symbiose entre les communautés, à inviter les populations à se parler, à s’accepter, à se pardonner et à créer les conditions pour le retour de la paix dans la région et au Burkina Faso.

« C’était un devoir pour nous d’organiser cette journée car nous voulons vraiment aider les autorités à finir leur mission de reconquête du territoire. Nous voyons qu’elles ont beaucoup fait, c’est pourquoi nous voulons apporter notre contribution à travers des actions. Nous voulons dire à nos FDS [Forces de Défense et de Sécurité  et VDP ]Volontaires pour la défense de la patrieque] nous sommes de cœur avec eux car c’est grâce à eux qu’on vit ici. Cette rencontre avec les chefs coutumiers et religieux du Grand-ouest c’est pour nous aider nous-mêmes d’abord », a-t-il expliqué.

Au cours de cette activité, les chefs coutumiers et religieux ont été informés sur leurs rôles dans la mobilisation sociale et la régulation des conflits au sein de leurs communautés ; des engagements ont été pris également par des acteurs pour promouvoir la cohésion sociale, en privilégiant le dialogue dans le règlement des conflits. De la délégation des femmes, des dozos et forgerons en passant par celle des chefs coutumiers et religieux, le message véhiculé à la communauté était le même. Toutes les délégations ont promu l’entente, le pardon, la paix et la cohésion sociale. Par ailleurs un message de sensibilisation, de soutien et de collaboration entre FDS et population a été véhiculé pour plus d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme.

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Question for this article:

Islamic extremism, how should it be opposed?

The new military governments in Africa: Are they promoting a culture of peace?

( . . . suite)

La forte mobilisation de tous les acteurs laisse le chef peulh de Bobo-Dioulasso dans un sentiment de joie et de satisfaction. Selon lui, cette mobilisation démontre leur attachement à la culture de la paix et de la cohésion au Burkina Faso. « Nous sommes contents et satisfaits parce que le message est passé et toutes les communautés l’ont compris », s’est-il réjoui.


Le chef de bataillon Lassané Porgo, commandant de la deuxième région militaire du Burkina, salue l’initiative de l’activité

L’initiative est saluée par les autorités militaires et administratives

La journée a connu la participation du chef de bataillon Lassané Porgo, commandant de la deuxième région militaire du Burkina. Dans son allocution, il n’a pas manqué de saluer l’initiative de l’activité. Il estime que la population est en train de finir le travail des forces de défense et de sécurité car pour lui, cette guerre est presque terminée. « Au-delà de la salle qui est pleine, toutes les communautés, toutes les tendances, sont passées donner un message et cela nous fait plaisir. Nous nous sommes engagés à servir la population, à servir le Burkina Faso ; donc tant que cette population n’a pas la paix, n’a pas la tranquillité, il est de notre devoir de ne pas dormir. Et nous n’allons pas dormir tant que ce n’est fini », a-t-il insisté.

Avant de poursuivre : « Si les leaders religieux et coutumiers parlent à leurs communautés et que chacun dans sa famille écoute le grand frère ou l’aîné, qui écoute le chef et qui connaît sa place, nous allons finir avec cette crise tout de suite et maintenant. Le problème c’est que nous ne respectons plus l’aîné. Nous respectons plus l’argent ou celui qui a l’argent que l’aîné dans la famille et il faut que ça change ». C’est pourquoi, il a demandé à chacun d’être sincère, honnête et intègre et surtout à aimer son prochain. Le chef de bataillon Lassané Porgo a affirmé que si tous les messages passés dans la salle sont sincères, le Burkina Faso va bientôt finir avec cette crise sécuritaire.

Cette activité était placée sous la présidence du gouverneur de la région, représenté par le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Somdo. Au nom du gouverneur, il a salué également l’initiative de cette journée. « Cette activité est la bienvenue parce qu’elle entre en droite ligne des priorités du gouvernement. Evidemment, la priorité qui vaille est la reconquête du territoire national, mais en plus de reconquérir le territoire, il faut avoir des activités qui permettent de coudre le tissu social qui a été dilacéré du fait de la guerre, des conflits », a-t-il salué.

Il n’a pas manqué de rendre hommage aux combattants qui veillent sur le bien-être de la population civile. Pour lui, cette journée va permettre de renforcer la collaboration entre les FDS et la population. Il a souligné que « les FDS créent les conditions du retour de la paix et c’est aux leaders coutumiers et religieux de travailler à consolider cette paix, à renforcer la cohésion sociale à travers des messages qui prônent le vivre-ensemble ». Le représentant du gouverneur a invité les filles et fils de la région à être à l’écoute des leaders communautaires. A ces leaders communautaires, il leur demande de marcher résolument au rythme imprimé par les autorités du pays parce qu’il s’agit, dit-il, de construire une nation forte, une nation où les filles et fils parlent d’une seule voix, regardent dans la même direction.

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2e forum international des jeunes sur la culture de la paix : La religion, la médiation et le changement climatique au Sahel au cœur des échanges

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Le Faso

L’Initiative Sougourounoma pour l’éducation, la paix et la santé (ISEPS) organise du 17 au 19 décembre 2024, la deuxième édition du forum international des jeunes sur la culture de la paix. La rencontre, placée sous le thème « Les jeunes, la religion, la médiation et le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest », réunit des jeunes du Bénin, du Mali, du Niger, de la Côte-d’Ivoire et du Burkina Faso. Elle va permettre aux participants d’échanger sur les questions en lien avec la paix, notamment sur le lien entre la paix et les changements climatiques, l’analyse des conflits et le dialogue interreligieux.


Serge Aimé Zabié de l’ONG Indigo de la Côte d’Ivoire

Face à la crise sécuritaire que traverse actuellement le Burkina Faso ainsi que d’autres pays du Sahel, la contribution des jeunes dans la réponse à apporter à cette crise est plus que nécessaire. C’est ce qui explique la tenue du présent forum international, qui prône l’inclusion des jeunes et de leurs initiatives dans le processus de paix. Au cours de la rencontre, les jeunes seront outillés à l’analyse des conflits, au dialogue interreligieux, ainsi que sur la médiation des conflits environnementaux. “Il sera question de mobiliser les jeunes pour échanger sur le lien entre la paix et le changement climatique, pour prévenir l’extrémisme violent et faire en sorte que les conflits liés aux changements climatiques ne soient pas exploités par les groupes armés terroristes pour enrôler des jeunes et mener des actes de violences”, précise Dr Sougourounoma Henri Kaboré, PCA et directeur exécutif de l’ISEPS.

Les 72 heures de travaux seront meublées par des sessions d’analyse stratégique des conflits et du contexte sahélien et ouest-africain et des sessions de médiation des conflits environnementaux, que ce soit par la société civile, les acteurs religieux et coutumiers. L’engagement des jeunes dans l’adaptation aux changements climatiques et dans la consolidation de la paix sera également mis en avant au cours de ce forum. « Nous souhaitons que les participants acquièrent des compétences spécifiques à l’analyse des conflits, à la médiation environnementale, au dialogue interreligieux. Nous souhaitons aussi qu’ils tissent des relations d’amitié et de partenariat entre eux, au-delà des barrières religieuses et culturelles, afin qu’une fois de retour dans leurs communautés ils puissent s’engager de façon plus significative dans leurs communautés pour transformer les choses », avance Dr Sougourounoma Henri Kaboré.

(cliquez ici pour cet article en anglais .)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Le forum international des jeunes se tient dans le cadre du projet « Les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso », qui est mis en œuvre à Fara dans la province des Balé. Il est financé par la fondation allemande Robert Bosche à hauteur de 80.000 euros. Annie Höhne, représentante de l’ambassadeur d’Allemagne, parrain du forum, a salué l’organisation du forum, et a laissé entendre que de telles initiatives sont cruciales pour faire face aux défis de l’heure.

« Ce soutien reflète notre engagement commun à promouvoir la paix, et la résilience dans une région confrontée à des défis multidimensionnels liés aux conflits, aux crises humanitaires et aux changements climatiques…Dans le contexte actuel du Burkina Faso, le rôle des jeunes est plus crucial que jamais. Leur engagement dans la résolution pacifique des conflits, la protection de l’environnement et le dialogue interreligieux est une pierre angulaire pour bâtir des communautés harmonieuses et durables », a-t-elle soutenu.

Des leaders religieux et coutumiers vont, au cours du forum, s’entretenir avec les jeunes à travers des communications. Naaba Boalga, chef traditionnel du village de Dawelgué, va animer une communication centrée sur les religions traditionnelles africaines en rapport avec la nature. Il va explorer les relations qui existaient entre les religions traditionnelles africaines et l’environnement. « Nos sociétés traditionnelles sont des sociétés qui pratiquaient l’agriculture de subsistance, c’est-à-dire que vous produisiez essentiellement des céréales et vous les consommiez. Donc vous produisez ce que vous consommez et vous consommez ce que vous produisez. Et ce mode de production, par exemple, fait que les sociétés traditionnelles n’exerçaient pas autant de pression sur les ressources naturelles. Aujourd’hui, il y a les cultures de rente, comme le sésame, le coton, qui sont pratiquées. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, mais moi, je me situe seulement dans le contexte traditionnel pour expliquer qu’à l’époque, il y avait un rapport dialectique avec la nature qui ne posait pas de problème particulier à cette nature qui arrivait à se régénérer. Il faut maintenant savoir comment est-ce que, dans ce contexte-là, on peut en même temps profiter des cultures de rente et des avantages liés à l’économie monétaire, mais tout en étant respectueux de la nature », indique-t-il.

Pour Alidou Ilboudo, coordonnateur du Conseil interreligieux pour la paix au Burkina, l’accent mis sur le dialogue interreligieux est un aspect très important du forum. « Nous avons le devoir de mettre en relation et en dialogue les jeunes de toutes les confessions. Notre mission est de leur dire qu’effectivement, chacun de nous peut avoir une foi, une croyance, un dogme, mais ce dogme doit le nourrir de convictions très fortes qui lui rappellent que nous avons une origine commune qui est celle venant de Dieu. Et nous sommes tous frères en humanité. Donc c’est dans le dialogue qu’on apprend cela », soutient-il.

Venu de la Côte d’Ivoire pour prendre part au forum, Serge Aimé Zabié de l’ONG Indigo, qui œuvre dans le domaine de la cohésion sociale et le maintien de la paix salue l’initiative qui inclut les jeunes dans la recherche de la paix. Il espère ressortir de la rencontre mieux outillé dans la consolidation de la paix. “Ma principale attente, c’est que ce forum puisse vraiment changer la mentalité des jeunes afin qu’ils ne soient plus dans une position passive où ils attendent tout de l’État, ou pensent que la paix vient des autres. La paix doit venir de nous les jeunes, dans nos communautés et familles”, a-t-il soutenu.

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L’équipe itinérante de la 3e Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence a commencé ses activités au Népal

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article par Tulsi Sigdelde pour Pressenza

Après les journées exigeantes et réussies au Bangladesh, où l’équipe itinérante de la 3ème Marche Mondiale a rencontré, entre autres activités, les vice-chanceliers des principales universités du pays, l’équipe est entrée au Népal sous la coordination du promoteur de l’initiative, l’Espagnol Rafael de la Rubia, accompagné de volontaires humanistes du Royaume-Uni, d’Italie, d’Australie, d’Inde et du Bangladesh.

L’équipe humaniste du Népal s’est jointe aux champions internationaux de la paix et a entamé sa marche hier à partir de la ville culturelle de Tokha, à Katmandou, où elle a été reçue par les autorités municipales dans leurs locaux.
(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version en anglais. ou cliquez ici pour une version en espagnol. .)

Question for this article:

The World March for Peace and Nonviolence: What is its history and its effects?

( . . . suite)
Les autorités locales ont remis un « symbole d’Amour » au groupe de visiteurs en signe de soutien et d’appréciation du message qu’ils portent. En réciprocité, les militants ont remis aux fonctionnaires municipaux des documents sur la signification de cette action mondiale. Enfin, une marche a eu lieu dans les rues de Tokha.

La marche de quatre jours se poursuivra à Bouddha, TU-Kirtipur, Budhanilkantha et se terminera dans les villes de Banepa et Dhulikhel. Les militants se rendront ensuite au Pakistan, au Sri Lanka et en Inde.

Cette marche au Népal fait partie d’un événement mondial. Des manifestations parallèles similaires ont lieu en Asie, en Australie, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Amérique centrale, en Afrique et en Europe.

Faisons partie de ce mouvement, étendons notre solidarité pour faire entendre notre voix en faveur de l’interdiction des armes nucléaires et de l’humanisme dans le monde entier !

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La troisième marche mondiale fait ses premiers pas en Afrique

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de Pressenza

Sous le slogan « Pour la Paix et la Non-violence », la troisième Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence a atteint Tanger, où le septième Forum humaniste s’est tenu du 27 au 30 novembre 2024, organisé par l’Ambassade humaniste. Le Forum est une plateforme internationale qui rassemble des activistes humanistes du monde entier afin d’échanger des idées et renforcer les efforts pour construire un monde de paix et de non-violence.

Événements et thèmes clés

Participants : Ambassade humaniste – Monde Sans Guerres et Sans Violence – Convergence des Cultures – Association  humaniste pour la paix et l’éducation à la non-violence.

Le forum a donné lieu à une série de sessions et d’ateliers culturels axés sur les questions suivantes :

1. Promouvoir les valeurs de paix et de coexistence entre les peuples,

2. Sensibiliser aux dangers de la violence et promouvoir une culture de la paix et de non-violence,

3. Échanger des expériences et des pratiques humanistes dans le domaine de la construction de la paix et de la non-violence.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une traduction en anglais..)

Question for this article:

The World March for Peace and Nonviolence: What is its history and its effects?

( . . . suite)

Présence internationale

Le Forum a attiré plus de 250 participants, dont une délégation étrangère de 30 activistes humanistes de dix pays, donnant à l’événement une dimension internationale et permettant l’échange de connaissances et d’expériences entre participants d’origines culturelles et géographiques diverses.

Tanger a accueilli la septième édition du Forum humaniste

 Le lancement du 7ème Forum à Tanger a été caractérisé par une audience large et diversifiée, l’ouverture de l’événement servant de plateforme pivot pour l’échange d’idées et de visions sur la paix et la non-violence. La session d’ouverture a été caractérisée par des présentations et des interventions inspirantes qui ont mis en lumière les multiples aspects de ces questions humanistes par les représentants nationaux et internationaux de l’Ambassade humaniste.

Les présentations étaient intellectuellement riches et culturellement diversifiées, les intervenants partageant leurs expériences personnelles et leur expériences afin de promouvoir le dialogue et la compréhension entre les différentes cultures. Le forum a également permis aux participants d’interagir avec les intervenants, ce qui a rendu les discussions plus vivantes et plus enrichissantes

Les participants ont exprimé leur satisfaction à l’égard de cet événement unique qui vise à créer une plateforme mondiale réunissant des activistes, des penseurs et des décideurs afin de partager des expériences réussies en matière de promotion des valeurs de paix et de tolérance. Le forum s’est poursuivi par des tables rondes et des ateliers mettant en lumière des solutions pratiques aux défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui dans les domaines de la non-violence et du développement durable.

Accueil de la Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence

Le Forum a été marqué par l’accueil de la Marche Mondiale, il a éte organisée par Monde Sans Guerre et Non-violence. La marche est partie du Costa Rica le 2 octobre 2024 et est arrivée au Maroc par la porte de l’Afrique, Tanger, le 27 novembre 2024. L’événement a été l’occasion de souligner l’importance de la coopération internationale pour promouvoir les valeurs de la paix, d’autant plus que la marche poursuivra son voyage vers les pays africains afin de transmettre son message à un plus grand nombre de personnes.

Ainsi, le Forum s’inscrit dans le cadre de la Marche mondiale, visant à instaurer une culture de la paix, qui coïncide avec le lancement de la troisième Marche mondiale, renforçant ainsi la vision du Forum tout en élargissant son impact.

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Culture de la paix, les femmes de Côte d’Ivoire s’engage ce 21 décembre : plus de 5.000 femmes attendues au Palais des Sports

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Abidjan.net

La Paix sera célébrée le samedi 21 décembre 2024, par plus de 5000 femmes, au Palais des sports d’Abidjan-Treichville. Ce, à l’initiative du Caucus des Femmes de Côte d’Ivoire pour la Paix. La députée Mariam Traoré, Présidente du Comité d’Organisation de ce rassemblement l’a annoncé le mardi 10 décembre, lors d’une conférence de presse, à la Maison de la Presse à Abidjan-Plateau.

Elle a expliqué qu’Il s’agit d’un rassemblement des femmes « des institutions de la République, les élues, les femmes de l’administration publique et privée, les femmes opératrices économiques autour de la thématique de la paix », précisant que le meeting se veut une activité apolitique. 

Dans son intervention, Mariam Traoré a insisté sur l’importance de la paix pour les femmes. «Les femmes de Côte d’Ivoire souhaitent que cette paix demeure. Surtout à l’approche des élections à venir, elles veulent totalement jouer leur partition en appelant tous les acteurs de notre société à faire de la défense de la paix une priorité absolue», a-t-elle insisté. 

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

(. . . suite)

Selon la conférencière, le Caucus va aussi saisir cette occasion pour souligner la grande contribution du Président Alassane Ouattara, dans la prise de décisions adaptées aux besoins de promotion des femmes et des populations en général. «Nous voulons lui dire merci pour la paix et la stabilité retrouvées dans notre pays. Pour marquer ce moment, nous allons lâcher des colombes de paix», a-t-elle souligné.

« Nous, les femmes de Côte d’Ivoire, voulons la paix et nous sommes prêtes à travailler avec toutes les parties pour y parvenir. », a assuré la députée de Tengrela.Dans la même dynamique, Mariam Traoré a insisté sur l’importance de la paix, qu’elle considère comme l’état le plus précieux auquel tous les peuples du monde aspirent. «Depuis quelques années notre pays vit dans la tranquillité et dans la sécurité; toutes choses qui concourent à assurer le développement harmonieux de notre nation et de nos activités », s’est elle rejouie.

La députée a exhorté par ailleurs les Ivoiriens à préserver cette stabilité, en particulier à l’approche des prochaines élections «Nous devons tous œuvrer, chacun à son niveau, pour protéger cette paix que notre pays a mis tant de temps à retrouver. »

 La cérémonie est placée sous le haut patronage d’Adama Tounkara, Médiateur de la République, et sous le parrainage d’Adama Bictogo, Président de l’Assemblée nationale et le co-parrainage d’Henriette Dagri Diabaté.

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Burundi : Bujumbura abrite la 3ème édition du Dialogue continental sur la jeunesse, la paix et la sécurité

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de Agence Afrique

La troisième édition du Dialogue continental sur la jeunesse, la paix et la sécurité s’est ouvert ce jeudi 12 décembre au palais présidentiel de Kiriri à Bujumbura, sous le Haut Patronage du président burundais, Evariste Ndayishimiye, Champion de l’Union africaine pour l’Agenda jeunesse, paix et sécurité.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour un article de ce sujet en anglais..)

Question for this article:

Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

( . . . suite)

Placé sous le thème « Renforcer les capacités de la jeunesse africaine pour la paix, l’éducation et la coordination renforcée comme catalyseurs de la mise en œuvre du programme continental pour la jeunesse, la paix et la sécurité », ce rendez-vous annuel, qui s’achèvera vendredi 13 décembre, accueille, en plus des officiels, un millier de jeunes parmi lesquels des délégués venus de différents pays du continent.

La 2ème édition, tenue toujours au Burundi, rappelle-t-on, était placée sous le thème « Jeunesse africaine au cœur de l’intégration du continent et de la mise en œuvre effective de la zone de libre-échange continentale africaine».

Le Dialogue continental sur la jeunesse, la paix et la sécurité s’aligne avec l’aspiration de l’Agenda 2063 de l’Union africaine qui défend «Une Afrique vivant dans la paix et dans la sécurité », et l’esprit de la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la Jeunesse, la Paix et la Sécurité.

(Note de l’éditeur : des informations complémentaires sont disponibles sur la page Twitter des Jeunes Ambassadeurs de l’Union africaine pour la paix.

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Niger : Face aux défis sociaux, les jeunes font progresser la culture de la paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Bahai

Dans une région où les jeunes reconnaissent de plus en plus leur capacité à contribuer à l’harmonie sociale, plus de 300 jeunes de tout le Niger se sont récemment réunis à Maradi pour explorer le rôle qu’ils peuvent jouer dans la construction de communautés pacifiques.


« Grâce à la vision de Bahá’u’lláh d’un monde pacifique, nous comprenons que les jeunes doivent se lever et provoquer une transformation, en contribuant à la création d’une civilisation moderne et fondée sur la spiritualité », a déclaré Aboubacar, 24 ans, l’un des participants à la conférence, dans des commentaires adressés au News Service.

La conférence, qui a rassemblé des participants de 21 localités du pays, a illustré dans sa structure même l’engagement à transcender les barrières qui divisent les gens – les conversations et les études se sont déroulées en quatre langues : le français, le zarma, le haoussa et le gourmanchéma. Grâce à cet échange multilingue, les participants ont exploré des concepts tels que la relation entre le développement spirituelle personnel et le service à la société.

« Nous avons appris que ces deux objectifs se renforcent mutuellement, explique Tahere, 18 ans, une autre participante. Le développement spirituel nous donne la force et la motivation de servir, tandis que le service à l’humanité devient un moyen de mettre en pratique les valeurs spirituelles. »

Elle a décrit comment la rencontre elle-même est devenue un espace de transformation, où les participants d’origines différentes ont renforcé leurs liens d’amitié tout en examinant les fausses dichotomies auxquelles sont souvent confrontés les jeunes. « Nous pensons parfois que nous devons choisir entre notre développement personnel et le service à la société, mais la conférence nous a aidés à voir comment ces deux éléments se renforcent mutuellement alors que nous travaillons à la construction d’un monde meilleur. »

L’importance de ces efforts pour contribuer à l’harmonie sociale a été soulignée lors de la séance d’ouverture de la conférence par Illiassou Nomawou, secrétaire général du gouvernement régional de Maradi, qui représentait le gouverneur. S’adressant aux participants, il a souligné comment les initiatives éducatives de la communauté bahá’íe aident à encourager des modèles constructifs de pensée et d’action dans une région où l’extrémisme religieux constitue un défi à la cohésion sociale.

« Vous avez donné l’exemple par votre dévouement à l’unité et par vos prières pour le pays, a déclaré M. Nomawou. Les autorités appellent à une plus grande fraternité… et c’est précisément ce que vous faites. » Le secrétaire général a observé que les programmes d’éducation spirituelle et morale auxquels participent ces jeunes les aident à développer les qualités et les capacités nécessaires à une citoyenneté constructive. « Cela contribuera véritablement au développement du pays », a-t-il ajouté.

(cliquez ici pour cet article en anglais .)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Les discussions lors de la conférence ont porté sur les choix auxquels les jeunes sont confrontés aujourd’hui et sur les forces néfastes qui engendrent la passivité.

« Les jeunes sont confrontés à un choix crucial, a déclaré Abdourahaman, 23 ans. Nous pouvons soit nous lever pour contribuer à l’éducation spirituelle et morale des générations montantes, en aidant ainsi à créer des communautés pacifiques, soit rester passifs face aux forces qui menacent l’harmonie sociale. »

Il a souligné que l’indifférence à l’égard de conflits apparemment mineurs peut avoir des conséquences d’une grande portée qui finissent par affecter toute une communauté. « La conférence nous a aidés à comprendre que nous ne pouvons pas être de simples observateurs des forces sociales néfastes qui affectent nos quartiers et nos villages, nous devons participer activement à la construction de la paix. »

La conférence a mis en évidence le fait que l’un des moyens les plus efficaces pour les jeunes de concrétiser cet engagement est d’accompagner les jeunes générations à travers les mêmes programmes éducatifs qui ont éveillé leur propre esprit aux possibilités de ce qui pourrait être et qui ont nourri en eux les capacités de servir.

« Si nous voulons contribuer à un changement positif, nous devons nous soutenir mutuellement dans toutes les épreuves et les difficultés, a déclaré Illia, 25 ans. Nous devons être comme les brins d’un balai attachés ensemble par un seul nœud. »

En partageant leurs expériences, les participants ont vu comment leurs modestes efforts, lorsqu’ils sont considérés dans leur ensemble, se sont révélés un puissant modèle de transformation : l’éducation morale et spirituelle des enfants et des jeunes leur permet d’appliquer des principes tels que l’égalité des femmes et des hommes, l’unité dans la diversité et la consultation pour construire un accord et résoudre des conflits dans leur vie quotidienne.

Le fait de voir ce modèle de transformation dans leur expérience collective a galvanisé les participants à renforcer leur engagement à promouvoir des communautés caractérisées par l’unité et la paix.

Les jeunes se sont rendu compte que pour soutenir et étendre ces efforts, il fallait que davantage de jeunes se mobilisent pour servir d’animateurs de programmes éducatifs dans leurs quartiers. Dans les semaines qui ont suivi la conférence, une centaine de participants se sont consacrés à des périodes intensives d’étude et de pratique pour assumer ce rôle, se préparant à animer des programmes d’éducation morale et spirituelle pour les enfants et les jeunes de leurs communautés.

« La conférence nous a permis de comprendre que les jeunes représentent l’avenir de notre pays, a déclaré Badi, 17 ans. En servant la société, nous pouvons à la fois nous épanouir personnellement et accroître notre capacité à contribuer au progrès social. »

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Cameroun : des experts veulent renforcer la culture de la paix

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article du Journal du Cameroun

L’université de Yaoundé II Soa abrite du 28 au 29 novembre 2024, une discussion stratégique sur le thème promouvoir la culture de la paix au Cameroun et en Afrique.

La promotion d’une culture de paix au Cameroun et travers l’Afrique sera au cœur des échanges de deux jours au campus de Soa. Jeudi et vendredi prochains, des discussions et débats d’idées réuniront des représentants du gouvernement, des agences des Nations unies, des missions diplomatiques, des organisations de la société civile, des universitaires et des étudiants autour des sous-thèmes dérivés du thème central. Celui-ci est « promouvoir une culture de paix au Cameroun et en Afrique ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(cliquez ici pour une article sur ce sujet en anglais.)

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Les participants auront droit à la leçon inaugurale dispensée par le prof Joseph Vincent Ntouda Ebode sur « les conflits et la stabilité régionale ». Trois masterclasses des Profs Célestin Tagou, Armand Leka, Arrey William Herman sont au rendez-vous. Les discussions qui seront menées au cours de ces assises inciteront à promouvoir les valeurs comme la cohésion sociale, le dialogue, l’inclusion, la tolérance et la compréhension au sein des communautés. Par ces échanges, les organisateurs entendent contribuer à la promotion d’une société durable et pacifique.

La discussion stratégique se tiendra à l’initiative de l’Institut de gouvernance des sciences humaines et sociales de l’Université panafricaine et Civil Watch par le biais de l’#defyhatenow. La participation à cet événement est gratuite. L’initiative prend corps au moment où certaines régions du Cameroun connaissent des menaces à la paix et où l’on observe la montée des discours de haine.

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